Honda va rappeler 700 000 véhicules dans le monde Le constructeur automobile japonais Honda a rappelé, jeudi dernier, près de 700 000 voitures dans le monde, pour un risque de calage du moteur et de possibles difficultés à redémarrer, selon des documents transmis au ministère japonais des Transports. Un total de 167 883 véhicules appartenant à deux gammes, produits entre septembre 2007 et novembre 2009, sont concernés au Japon. S'y ajoutent quelque 525 000 véhicules à l'étranger, appartenant aux gammes Freed (petit monospace), Fit (voiture compacte) et City (berline). Une pièce défectueuse peut faire caler le moteur immédiatement après la mise en marche et, dans le pire des cas, il pourrait peiner à redémarrer, selon la même source. Honda a enregistré 72 signalements de ce souci au Japon, mais aucun accident n'a été déploré dans l'archipel ni à l'étranger, selon une porte-parole du groupe. Les constructeurs automobiles japonais sont disposés à procéder à des rappels massifs pour corriger des problèmes parfois mineurs sur leurs véhicules, une démarche qu'ils estiment «responsable» et censée améliorer la satisfaction du client. Une voiture mexicaine veut conquérir l'Europe Inconnue il y a moins d'un mois et non encore commercialisée, la voiture de sport MXT, du constructeur mexicain Mastretta Cars, est sortie de l'anonymat grâce à un programme ironique de la BBC, taxé de raciste au Mexique, et s'apprête à partir à la conquête du marché européen. Le véhicule à deux places, capable d'accélérer de 0 à 100 km/h en moins de 5 secondes et d'atteindre les 230 km/h en pointe, est pratiquement assemblé à la main avec l'aide d'instruments de précision pour que tous les modèles soient identiques, selon la compagnie. Sa production, limitée à une centaine d'exemplaires la première année, devrait rapidement passer à 500 exemplaires, pour un coût de 55 000 à 60 000 dollars (41 000 à 44 000 euros), dans un pays où le salaire moyen brut tournait autour de 5 000 euros en 2009, selon l'OCDE. Un prototype a déjà été présenté au Mondial de l'auto à Paris en octobre et les perspectives commerciales sont plutôt bonnes, ajoute cet homme d'origine italienne, dont le père a travaillé pour Enzo Ferrari.