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Pratique des affaires en Afrique : beaucoup de progrès
Selon la Banque mondiale
Publié dans La Tribune le 15 - 09 - 2008

Pas moins de 28 pays africains ont adopté 58 réformes. Une année record dans le domaine des réformes réglementaires dont le but est la facilitation de la pratique des affaires. C'est du moins ce qu'annonce «Doing Business 2009», la sixième édition d'une série de rapports annuels publiés par la Société financière internationale et la Banque mondiale.
Pour ce qui est de la réglementation des affaires, les rapports notent que trois pays africains, à savoir le Sénégal, le Botswana, et le Burkina Faso, sont comptés parmi les dix premiers pays réformateurs
du monde.
Pour le premier pays en question, le Sénégal en l'occurrence, des mesures de facilitation pour la création d'entreprises ont été prises, de même que pour le transfert de propriété, et le commerce transfrontalier.
Dans cette région de l'Afrique subsaharienne, la rationalisation de l'enregistrement et la fusion de sept procédures en une seule ont permis de réduire de 58 à 8 jours les délais nécessaires pour créer une entreprise. Le nombre d'entreprises créées a ainsi augmenté de 80% au cours des dix mois qui ont suivi l'adoption de cette réforme.
Le Burkina Faso, lui, a mis le cap sur le monde du travail avec un nouveau code adopté et des réformes concernant le transfert de propriété, l'octroi des permis de construction, et le paiement des taxes et impôts. Pour sa part, le Botswana a réduit les temps accordés pour la mise sur pied d'une entreprise, a rendu plus facile le commerce transfrontalier, et a renforcé la protection des investisseurs.
Parmi les pays africains sortant d'un conflit qui ont réussi à engager le plus grand nombre de réformes dans le domaine de la réglementation des affaires, le rapport cite la Sierra Leone et le Liberia aux côtés du Rwanda.

Les pays africains déterminés à exécuter ces réformes
Pour ce qui est de l'île Maurice, ce pays est remonté de 24 places dans le classement mondial dans la facilitation de faire des affaires. De ce fait, il continue à représenter un modèle de réformes et de bonnes pratiques dans la région. L'Afrique du Sud est le deuxième pays de la région au classement général, où elle occupe la 32e place, suivie du Botswana au 38e rang.
Sabine Hertveldt, coauteur du rapport, estime que «les réformes adoptées, cette fois-ci, sont plus nombreuses par rapport aux autres années et [que] beaucoup de pays prennent exemple sur leurs voisins». Et d'ajouter que «ces pays sont de plus en plus déterminés à mettre en exécution des programmes de facilitation de la pratique des affaires».
Le classement de «Doing Business 2009» se fait suivant dix indicateurs relatifs à la réglementation des affaires. Il s'agit, entre autres, des délais, des coûts d'application de la règlementation nationale concernant la création, l'exploitation et la fermeture d'une entreprise, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes et impôts. Ce classement ne prend en compte en aucun cas la politique macroéconomique, la volatilité des taux de change, la qualité de l'infrastructure, les perceptions des investisseurs et encore moins les taux de criminalité.
Il faut souligner que, pour la cinquième année consécutive, les pays qui ont plus réformé la réglementation des affaires sont ceux de l'Europe de l'Est et de l'Asie centrale puisque plus de 90% ont procédé à des améliorations. Les dix premiers réformateurs du monde, note le rapport, sont l'Azerbaïdjan, l'Albanie, la République kirghize, le Belarus, le Sénégal, le Burkina Faso, le Botswana, la Colombie, la
République dominicaine et l'Egypte. Pour ce qui est de la facilité de faire des affaires, Singapour arrive en tête du classement mondial et ce, pour la troisième année consécutive, suivi de la Nouvelle-Zélande, et des Etats-Unis. Pour leur part, le Bahreïn et Maurice accèdent pour la première fois au top des 25 économies qui accueillent le plus pour faire des affaires.
Doing Business : un encouragement pour de bonnes règlementations
Michael Klein, vice-président pour le développement financier et du secteur privé de la Banque mondiale/SFI, a indiqué que «les pays ont besoin de règles efficaces, faciles à appliquer et surtout accessibles à tous», sans quoi les entreprises «resteront prisonnières de l'économie informelle et dépourvues de réglementation, où elles ont des difficultés d'accès au crédit, recrutent moins de salariés, et où les employés ne sont pas couverts par la loi du travail». Toujours selon lui, «Doing Business» œuvre dans le sens d'encourager les pays à l'adoption de bonnes règlementations permettant une meilleure base de développement aux entreprises que les relations personnelles».
Il faut savoir que Doing Business classe 181 pays dans le domaine de la facilitation de faire des affaires. 25 pays viennent en tête. Il s'agit de Singapour, de la Nouvelle-Zélande et des Etats-Unis, comme cité plus haut, suivis de Hong Kong (Chine), du Danemark, du Royaume-Uni, de l'Irlande, du Canada, de l'Australie, de la Norvège, de l'Islande, du Japon, de la Thaïlande, de la Finlande, de la Géorgie, de l'Arabie saoudite, de la Suède, du Bahreïn, de la Belgique, de la Malaisie, de la Suisse, de l'Estonie, de la République de Corée, de Maurice et de l'Allemagne. A souligner que, sur les 181 pays évalués par le rapport, 113 seulement ont entrepris des réformes. Celles-ci s'inscrivent «dans une approche plus globale et à long terme dans le but d'augmenter la compétitivité des entreprises. La clé du succès en matière de réforme réglementaire, c'est la détermination», fait remarquer le rapport.
Concernant la simplification des procédures d'enregistrement de propriété, ce qui favorise l'investissement et permet aux entrepreneurs d'obtenir plus facilement des crédits pour développer une entreprise et embaucher du personnel, Doing Business 2009 informe que les démarches ont été simplifiées dans vingt-quatre pays cette année. Ce rapport a eu à examiner dix stades caractéristiques dans la vie d'une entreprise. Il classe les pays en fonction de leur réglementation, selon que celle-ci est plus ou moins favorable à la pratique des affaires, et identifie les réformateurs les plus rapides. Les réformes concernant l'enregistrement de la propriété font partie des 239 réformes prises en compte par le rapport dans 113 pays, de juin 2007 à juin 2008.
B. A.

L'Azerbaïdjan en tête de liste des réformateurs

L'Azerbaïdjan est le pays qui a mis en place le plus grand nombre de réformes réglementaires dans le monde, arrivant ainsi en tête du classement, note le rapport «Doing Business 2009». Ce pays a créé, en janvier dernier, un guichet unique pour la mise en place des entreprises. Une démarche qui a permis de réduire de moitié le temps, le coût et le nombre d'étapes nécessaires pour la création des entreprises et d'augmenter de 40% leur nombre, au cours des six premiers mois.
L'Azerbaïdjan, poursuit encore le rapport, se situe dans une région du monde qui détient le record du nombre de réformes et où trois autres pays, à savoir l'Albanie, la République kirghize et la Biélorussie, font aussi partie cette année des dix premiers réformateurs au monde.


Les 10 premiers réformateurs du monde
Azerbaïdjan
Albanie
République kirghize
Biélorussie
Sénégal
Burkina Faso
Botswana
Colombie
République dominicaine
Egypte


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