Inhumation des moudjahidine Youcefi Mohamed Bencheikh et Telli Hamza    Poursuite des travaux de la quatrième édition du Salon du commerce intra-africain    Transports: des instructions pour accélérer l'ouverture d'un port dédié à l'exportation du ciment    Le CSJ participe à l'animation du pavillon dédié à la jeunesse    Exportation d'équipements électriques algériens vers le Sénégal et la Côte d'Ivoire    Une Algérie victorieuse sur tous les plans    Un responsable de l'ONU appelle à la mise en œuvre des mesures de la Cour internationale de Justice    Vélo tout terrain/Tour du Cap Bon: 2 médailles supplémentaires pour l'Algérie    Football national Joueurs, supporters, VAR et lois    Madar Pro-Team engagée avec cinq coureurs    Le Six algérien en stage aux Philippines    Vague de chaleur sur Jijel et Béjaïa Pluies et orages sur d'autres wilayas    Lâcher de 300 perdrix locales dans les forêts de la wilaya    Vaste opération conjointe contre la criminalité urbaine    « La voix de Hind Rajab » reçoit le Lion d'argent    James Patterson offre 50 000 $ pour finir l'écriture d'un livre    Energie et Mines: rôle des entreprises du secteur dans la dynamique de la coopération avec les pays africains    IATF: les économies africaines appelées à investir davantage dans la recherche pour la transformation industrielle    Le Conseil de la nation participe aux travaux de la 39e session du Comité exécutif de l'UIPA    Décès du Caporal-chef contractuel Ammari Seif Eddine: condoléances du président de l'APN    Début des épreuves orales du concours de recrutement au grade d'éducateur d'animation de la jeunesse pour le sud et les wilayas frontalières    Alger : lancement des projets de réalisation de trois nouvelles piscines semi-olympiques    France : les députés renversent le gouvernement lors d'un vote de confiance    Qualifs Mondial 2026: l'Algérie et la Guinée se neutralisent (0-0)    Secousse tellurique de magnitude 3,2 à Oum El Bouaghi    L'APN prend part à Lima au 11e Forum mondial des jeunes parlementaires    Madrid annonce une série de mesures contre l'entité sioniste    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'élève à 64.522 martyrs    Des milliers de personnes ont manifesté dimanche à Bruxelles pour dénoncer le génocide à Ghaza    Hand/CAN (U19): l'Algérie s'offre une 2e victoire devant le Mali (39 -16)    28e SILA: lancement de la 2e édition du prix "Mon Premier Livre" dédié aux jeunes    La présidente accueille une délégation de la communauté algérienne établie à l'étranger    Ouverture de la 20e édition    IATF 2025: rencontre sur la protection de la propriété intellectuelle à l'ère du numérique    Le président du Front El Mostakbal appelle à renforcer la cohésion nationale et à soutenir les réformes    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Hidaoui reçoit le célèbre mounchid Maher Zain avant son concert à Alger    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La classe politique ne sort pas de sa torpeur
En dépit de l'importance des échéances à venir
Publié dans La Tribune le 20 - 08 - 2011


Photo : Riad
Par Abdelkrim Ghezali
Le verrouillage politique et médiatique ayant caractérisé les années quatre-vingt-dix et deux mille semble avoir eu un effet anesthésiant sur la classe politique dont le ronronnement est chronique. A l'exception du FFS qui tente d'animer des soirées de débats pendant ce Ramadhan et du PT qui occupe la scène médiatique à travers ses activités organiques, le reste des partis semble hiberner en plein période caniculaire. Pourtant, la période estivale s'apprête bien à une offensive politique pour occuper le terrain, aller à la rencontre des citoyens, engager des débats de fond sur la conjoncture nationale et internationale, aborder les problèmes sociaux, économiques et culturels qui préoccupent les citoyens, dans un contexte mondial de mutation lente mais certaine provoquée par les révoltes arabes et ce vent de liberté et d'émancipation sociale qui souffle sur les pays de la région arabe.En Algérie, des partis ont tenté d'initier des dynamiques de changement à travers des appels à manifester dans les rues, en vain. Une question fondamentale se pose et s'impose à l'ensemble de la classe politique : pourquoi les Algériens n'ont pas bougé à l'instar de ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte en particulier ? Les Algériens sont-ils réfractaires au changement ? Sont-ils satisfaits du régime actuel ? Autant d'interrogations qui devraient susciter des débats au sein de la société à travers des partis qui semblent être timorés et déconnectés de la réalité sociale. Beaucoup d'observateurs ont disserté sur l'attitude des Algériens face à ce qui se passe ailleurs. L'ensemble des avis et hypothèses convergent sur l'idée-clé de la lassitude des Algériens de la violence.Pourtant, les Algériens veulent un changement profond qui devra mettre le pays sur le cap de la démocratie, du développement et du progrès. Mais ce qui a été négligé dans les différentes analyses, c'est l'attitude des Algériens vis-à-vis de l'élite politique, de l'intelligentsia et des leaders de la société civile. Manifestement, la société algérienne ne dispose pas d'une avant-garde politique, intellectuelle et sociale qui servirait de catalyseur, de sherpa et de locomotive à une société qui aspire à une mutation pacifique, stable et viable. La preuve de ce décalage entre la société, notamment ses secteurs vifs et actifs, et l'élite putative est à vérifier dans toutes ces manifestations sociales qui se sont exprimées sans encadrement politique. Cette tendance de rupture entre la société et son élite supposée s'est confirmée lors des dernières législatives qui ont enregistré un taux d'abstention record puisque seulement 35% des électeurs ont voté.Pourtant, cette rupture n'est pas définitive si la classe politique se remet en cause et essaye de mieux comprendre la société et formule une alternative conforme aux aspirations sociales et s'adopter un comportement et une praxis politiques conformes aux discours qu'elle développe. Jusque-là, les déchirements qu'ont connus les partis ne sont pas motivés par des divergences politiques et programmatiques, ce qui aurait été à leur honneur et bénéfique pour le débat politique, mais ils sont dus essentiellement à des luttes d'appareils, d'individus pour le leadership et les privilèges que cette position octroie. Ces antagonismes abortifs et non productifs ont discrédité la majorité des partis, notamment ceux qui avaient une base sociale conséquente devant leur permettre de peser sur la scène politique et institutionnelle. Quant à l'argument qui consiste à présenter le pouvoir comme seul responsable de la situation des partis notamment de l'opposition, il est aussi naïf qu'incongru dans la mesure où c'est dans la nature de tout pouvoir de vouloir contrôler l'opposition et la canaliser dans le sens qui ne remette pas en cause son assise sociale, institutionnelle et politique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.