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«Nous devons revoir notre expérience démocratique et ses particularités»
Bouteflika lors de l'ouverture de l'année judiciaire
Publié dans La Tribune le 22 - 12 - 2011


Photo : S. Zoheir
Par Hasna Yacoub
De plus en plus offensif ces derniers jours, le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, multiplie les déclarations politiques à l'approche de la prochaine échéance électorale. Avec des mots clairs et sans détours, le Président a déclaré que le peuple sera le seul à juger et jauger les partis politiques, leur crédibilité et leur «poids» réel à l'issue des prochaines élections. Le chef de l'Etat, qui a présidé, hier au siège de la Cour suprême, l'ouverture officielle de l'année judiciaire 2011-2012 en présence de hauts responsables de l'Etat, de membres du gouvernement et de cadres du secteur de la justice, a commencé par préciser : «Je ne parle pas au nom d'un parti politique, mais au nom du peuple algérien. Les réformes que nous menons sont les réformes du peuple.» Avant de reconnaître clairement l'existence de la fraude dans certaines échéances électorales : «Si la démocratie est une question d'élections, alors il est impératif de tenir les élections.
En Algérie, il y a eu plusieurs élections même à la méthode de Naegelen.» Mais «nous devons revoir notre expérience démocratique et ses particularités. Nous nous inspirons des autres expériences que nous adaptons à notre réalité et nos traditions politiques tout en tirant les leçons». Il expliquera ensuite que «le pluralisme politique existe en Algérie, et il est évident que certains partis ont plus d'influence que d'autres. Si le pluralisme implique l'existence des petits partis, soit. Les petits partis existeront et les élections seront le véritable baromètre de chaque force politique. Je n'ai pas le droit de juger les uns ou les autres. Même si nous sommes dans une époque où lorsque le poids de partis ou d'associations baisse, leur voix s'élève. Il est impératif que le peuple démontre la crédibilité et le poids de chacun». Dans une digression qu'il s'est offert alors qu'il lisait le discours préalablement rédigé, le premier magistrat du pays, qui défendait ses réformes, n'a pas manqué d'écorcher le parti de Bouguerra Soltani. Ce dernier, faut-il le rappeler, membre de l'Alliance présidentielle, a ouvertement critiqué les réformes du président de la République. Sans le citer, le chef de l'Etat dira : «Je parle au nom du peuple, et non au nom d'un quelconque parti politique. Nous menons les réformes du peuple qui peuvent être conformes à la vision d'un parti de l'Alliance gouvernementale ou non. Ce qui est tout à fait normal. Nous sommes à la veille d'une importante échéance électorale qui va ouvrir la porte à un horizon démocratique.» Autrement dit, le président de la République rappelle au Mouvement de la société pour la paix (MSP) que le seul garant des réformes menées en Algérie est le peuple algérien, et le plus important est d'atteindre l'horizon démocratique et non pas l'Alliance présidentielle dont l'éclatement est loin de constituer un quelconque obstacle. Revenant sur les dernières consultations politiques menées par la Commission Bensalah, le président Bouteflika a rappelé que plusieurs textes de loi ont été amendés dans le seul but de renforcer la démocratie et élargir la participation des citoyens dans le jeu politique, mais a reconnu que l'Algérie était encore à ses débuts en matière d'expérience démocratique : «Je ne dis pas que nous avons franchi toutes les étapes et il n'y a pas lieu de faire des comparaisons entre ce qui se passe chez nous et ce qui se passe en Grande-Bretagne ou même en France. Car, ces pays nous ont devancés en démocratie depuis des siècles déjà. Nous faisons notre apprentissage en la matière. En conséquence, aucun reproche ne doit être fait à notre encontre ou à l'encontre de ceux qui nous critiquent, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.» Il a ajouté : «Il est possible qu'il y ait des lacunes ou des déficits. Il est possible que des étapes ne soient pas encore franchies. Celles-ci interviendront progressivement et émaneront de notre peuple qui n'a confiance qu'en ses propres réalisations.» Le chef de l'Etat n'a pas omis d'évoquer «l'exception Algérie» à l'ère des révoltes arabes. A l'adresse de «tous ceux dont la voix s'est élevée pour évoquer l'exception Algérie, je tiens à dire que l'Algérie fait partie de ce monde. Elle subit son influence et influe sur lui». «Mais, a-t-il dit, elle n'a pas à revenir sur des expériences vécues depuis des décennies.» Il a enfin conclu que «le peuple algérien est soucieux de son indépendance et de sa souveraineté, et refuse que les choses lui soient dictées. Le peuple a arraché sa liberté grâce à de lourds sacrifices. Nous ne sommes pas là pour faire de cette indépendance un objet de surenchère et nous n'avons pas le droit de le faire».


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