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Les paradoxes dans les sociétés arabes en images
Hikayate tounissiya de la cinéaste tunisienne Nada Mezni Hafaiedh
Publié dans La Tribune le 25 - 12 - 2011

Dans une Tunisie qui fait ses premiers pas dans la nouvelle voie qu'elle s'est ouverte, Hikayate tounissiya (histoires tunisiennes) de la Tunisienne Nada Mezni Hafaiedh apporte un éclairage sur la société tunisienne, ses attentes, ses peurs et ses paradoxes. Mais le film, premier long-métrage de la jeune cinéaste, ne dissèque pas la société tunisienne seulement mais également toutes les sociétés arabes et africaines en illustrant la richesse ostentatoire d'une minorité et le dénuement révoltant du plus grand nombre de citoyens. Cette réalité douloureuse et paradoxale se retrouve dans la plupart des sociétés arabes et a même grandement contribué à leur implosion. La répartition, l'appropriation, devrions-nous dire, des richesses dans ces pays a alimenté le ressentiment des citoyens qui vivent dans la pauvreté et sous la botte des pouvoirs iniques au service des riches.Le film se situe entre le documentaire et le reportage. Il relate le quotidien de personnages réels : Shams qui vit une déception amoureuse ; Sabrine tiraillée entre la pression familiale qui veut la bien marier à tout prix et ses rêves d'un bel amour éternel ; Inès, qui, après son divorce, vit pleinement et librement son célibat ; Hassan qui, après la mort de sa femme adorée, décide d'abandonner sa carrière et de revenir au pays ; Sami le chauffeur de taxi qui se retrouve au chômage ; Mo le propriétaire du pub qui baigne dans une corruption totale.«Histoires tunisiennes peut se regarder comme un film relatant la vie colorée de personnages troublants […]. Tunis d'aujourd'hui et ses tourments […]. Du glamour, du luxe et du clinquant et en contrepoids la perte d'identité et la recherche de soi, la misère d'un homme et son quotidien déchirant. On y retrouve tous les éléments de la recherche du bonheur, du désir d'une vie meilleure, de la joie éphémère aux questions existentielles… Nul ni rien n'est épargné. Tout y est, le rêve qui ne deviendra jamais réalité, les illusions perdues, la reconstruction d'une vie quand plus rien n'est à sa place, la richesse mais la pauvreté…», lit-on dans la présentation du film à la réalisation duquel a participé l'Algérien Hichem Lagua en contribuant à la rédaction des dialogues et à la direction de production.«La question essentielle de ce film est celle de l'identité. Abordée de manière «délirante» parfois et plus profonde à d'autres moments, elle m'a permis de mettre en avant les malaises des vies de chacun des personnages du film. Le principal point d'intérêt de ce film, c'est le fait que l'histoire est réelle, les personnages existent et leur vie est telle que décrite dans le film. Le scénario est conçu d'après mon documentaire Singularity. Le plus de ce film pour moi, c'est que sa façon d'aborder le thème social est différente. La situation ne change pas mais dévoile simplement une réalité de la vie des personnages d'après leur situation […]. Bien évidemment, un film où n'importe quel projet artistique ne peut pas couvrir ou dévoiler toutes les catégories sociales», explique pour sa part la cinéaste qui compte produire d'autres longs- métrages dans la même veine.Par ailleurs, le producteur du film, Mohamed Slim Hfaiedh, a annoncé qu'une partie des recettes du film sera versée sur le compte de l'association tunisienne de pédiatrie que préside le Dr Mohamed Douagi, rapporte l'agence African press organisation (APO). Nada Mezni Hafaiedh, née en Arabie Saoudite de parents diplomates, a grandi dans un environnement cosmopolite aux cultures riches et variées : Arabie Saoudite, Etats-Unis, France, Egypte puis Canada. Dès l'âge de 10 ans, elle se passionne pour le cinéma et se met à réaliser des films amateurs en mettant en scène ses amis et des membres de sa famille. Elle part à Montréal pour finir ses études en Business Administration mais change rapidement de voie et revient à son premier amour : le cinéma. Elle écrit et réalise des courts-métrages qui cartonnent au sein de la communauté canadienne. A son retour en Tunisie, en 2009, Nada s'entoure d'une équipe de professionnels pour réaliser son premier long-métrage, Hekayate Tounissia (histoires tunisiennes).
H. G.

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