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Le taux de participation dépend de la capacité de mobilisation
L'abstention, hantise des partis politiques
Publié dans La Tribune le 26 - 12 - 2011


Photo : S. Zoheir
Par Hasna Yacoub
Le calendrier électoral algérien se précise. Le président Bouteflika a annoncé que les élections législatives se tiendraient au cours du printemps prochain. La classe politique s'organise et a déjà commencé sa campagne. Les partis politiques sortent le grand jeu, afin de convaincre un tant soit peu les citoyens pour plébisciter leur programme. En fait, tout l'enjeu réside dans la capacité de ces partis à convaincre le peuple à participer au prochain scrutin. La participation du citoyen en est la grande inconnue. Le régime et les partis savent que les prochaines échéances électorales seront déterminantes. Ils savent qu'une abstention massive serait symboliquement fatale. A l'ère des révoltes et après l'annonce de profondes réformes, l'Algérie ne peut plus se permettre une défection comme celle de 2007, où les législatives ont été massivement boudées par le peuple, puisque le nombre de votants n'avait pas excédé les 35%, dont 10% de bulletins nuls. L'abstention massive de 2007 témoignait du peu d'intérêt des Algériens pour un scrutin législatif sans enjeu. Mais les électeurs ont-ils conscience qu'en 2011 la donne a changée ? Les Algériens savent que le pouvoir n'est pas entre les mains de l'Assemblée nationale, considérée à juste titre comme une chambre d'enregistrement. Mais ont-ils pris conscience que cette dernière, une fois réélue, aura à voter la nouvelle Constitution, la loi suprême du pays qui devra garantir les libertés fondamentales ? La garantie de ces libertés fondamentales sera le socle déterminant de l'avenir de l'Algérie qui s'apprête à aller vers des élections présidentielles dans deux ans. Toute la question est là ! Les partis politiques vont sûrement évoquer l'importance de la prochaine échéance électorale, mais devront également présenter leurs programmes aux citoyens. Ces derniers, habitués aux promesses électorales, vite oubliées après le vote, ne vont sûrement pas se laisser berner aussi facilement cette fois encore. Le simple citoyen n'est pas dupe, et il dit tout haut que toutes les formations politiques n'ont aucun programme à réaliser. Et que celles qui participent au gouvernement se contentent d'exécuter le programme du chef de l'Etat. La tâche s'annonce rude pour toutes les formations politiques, même si ces dernières pensent à s'allier entre elles pour former des coalitions puissantes. C'est le cas déjà pour les islamistes, qui croient dur comme fer à leurs chances de s'emparer cette fois-ci des rênes du pouvoir, en profitant de la vague qui a déjà permis aux islamistes de gagner les
élections en Tunisie, au Maroc ou encore en Egypte. Il suffit de rappeler que Bouguerra Soltani, le chef du MSP, a lancé, dernièrement de Bordj Bou Arréridj, un appel à l'alliance des islamistes modérés : «Nous ne sommes pas encore au stade de l'alliance, mais le débat est ouvert avec les islamistes algériens, car nous sommes en devoir, nous islamistes algériens, d'être à la hauteur des attentes de notre société qui veut être gouvernée par les islamistes.» Mais ce que semble oublier Bouguerra Soltani, c'est que son parti a déjà eu à participer à la gouvernance au sein de l'Alliance présidentielle. Cela n'implique, certes, pas que la mouvance islamiste perdra de ses chances lors des prochaines élections. Il est vrai que les Algériens sont très attachés à la religion, mais il est vrai aussi que ce n'est pas l'unique enjeu qui sera pris en considération lors des prochaines élections. Les citoyens se demandent si les islamistes, une fois arrivés au pouvoir, seront porteurs de changements économiques. Car, il ne faut pas l'oublier, c'est la très forte demande sociale qui est à l'origine des changements politiques dans les pays arabes, et qui a poussé l'Algérie à aller vers des réformes politiques profondes. L'enjeu, pour les nouveaux gouvernements, sera donc de répondre à ces attentes. Mais pour qu'il y ait de nouveaux gouvernants en Algérie, il faudra en premier gagner de nouveau la confiance du citoyen pour l'amener ensuite à suivre la campagne électorale, à s'intéresser aux programmes des partis et finir par se déplacer au bureau de vote le jour J. Ce qui n'est pas chose facile. Et le spectre de l'abstention demeure présent comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des partis politiques.


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