Crash d'un avion de la Protection civile à Jijel: Nasri présente ses condoléances    Crash d'un avion de la Protection civile à Jijel: Boughali présente ses condoléances    Merad arrive à Jijel pour s'enquérir de la situation suite au crash d'un avion de la Protection civile    CHAN 2024: la sélection algérienne reprend les entraînements    Prolongation du délai de dépôt des demandes de mutation pour tous les enseignants hors de leur direction d'affectation pour l'année scolaire 2025-2026    Plus de 200 journalistes exigent l'accès à Ghaza et dénoncent un blackout sioniste    Réception de la tranche restante du projet de la pénétrante de l'autoroute Est-Ouest prévue fin 2026    Quelle est la structure du commerce extérieur en Algérie pour 2023, selon les données officielles du Gouvernement ?    34 morts et 1.884 blessés en une semaine    «66 % des bacheliers ont opté pour les filières des sciences et des technologies»    « Hommage à Abdelhamid Mehri : Un homme d'Etat, une conscience nationale »    Voyage au cœur d'un trésor vivant...    Sept médailles pour le tennis algérien    La Protection civile déplore cinq blessés    Chantage à l'antisémitisme pour justifier le Palestinocide    CHAN-2025 : Ouganda 0 – Algérie 3 Du jeu, de l'engagement, du ballon et une belle victoire    Jane Austen, une écrivaine toujours actuelle    Jeux africains scolaires: le Président de la République honoré par l'ACNOA    Révision prochaine des dessertes aériennes intérieures à l'échelle nationale    Le peuple sahraoui ne renoncera jamais à son droit inaliénable à l'autodétermination    Agriculture : Cherfa examine avec l'ambassadeur de Belgique en Algérie les perspectives de développement de la coopération bilatérale    Ghaza: au moins 10 martyrs dans des frappes de l'armée sioniste    Chlef : nécessité de renforcer et de moderniser les équipes d'intervention spécialisées    Annaba: diverses manifestations artistiques clôtureront les Jeux scolaires africains    Boudjemaa met en avant les réformes structurelles et la modernisation du système judiciaire    Abdelmadjid Tebboune préside la cérémonie    1500 Palestiniens tombés en martyrs en tentant d'obtenir de la nourriture    Forte hausse de la valeur des actions échangées au 1er semestre 2025    La "Nuit des musées" suscite un bel engouement du public à Tébessa    De l'opulence à l'élégance contemporaine, le bijou d'Ath Yenni se réinvente sans perdre son âme    Jeux africains scolaires: Les athlètes algériens se sont distingués de manière "remarquable"    Canex 2025: 6 courts métrages algériens en compétition    Inscriptions universitaires: plus de 70% des nouveaux bacheliers orientés vers l'un de leurs trois premiers vœux    Bordj Badji-Mokhtar: installation du nouveau chef de sureté de wilaya    CHAN-2025 Les équipes, même sans le ballon, veulent dominer    Le président de la République honore les retraités de l'Armée et leurs familles    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les responsables des EPE estiment nécessaire l'aide des pouvoirs publics
Restructuration du secteur public économique
Publié dans La Tribune le 20 - 10 - 2008


Photo : Sahel
Par Smaïl Boughazi

«Le Trésor public est autorisé à procéder à l'assainissement financier des entreprises et établissements publics déstructurés en Algérie. Le financement de cette opération est assuré sur des ressources budgétaires ou d'emprunt, ainsi que par le traitement des créances du Trésor sur ces entreprises».
A la faveur de ce texte contenu dans le projet de loi de finances 2009, un nouveau souffle sera donné à coup sûr au secteur public économique et aux entreprises déstructurées. Ce coup de pouce est considéré comme une autre chance pour ces petites entités économiques afin qu'elles puissent relever la tête. Il est vrai que le contexte actuel est favorable à ce genre d'orientations économiques à plus d'un titre. Les responsables de ces entreprises n'ont pas caché leur satisfaction quant à ces nouvelles orientations. L'EPE mobilier scolaire et collectif d'Algérie (Mobsco), une filiale du groupe Wood Manufacture, est un exemple de ces entreprises qui nécessitent un appui des pouvoirs publics. Cette petite entreprise emploie actuellement, selon son P-DG, M. Boufrioua Abdel Rachid Slimane, quelque 260 personnes. Son chiffre d'affaires annuel s'élève à environ 300 millions de dinars. Même si, actuellement, cette entité économique ne souffre pas de dettes ou de problèmes financiers, M. Boufrioua n'a pas mâché ses mots quant à une nécessaire aide des pouvoirs publics.
Selon lui, les mesures décidées par le gouvernement et contenues dans la loi de finances 2009 «sont louables». «Ce sont des mesures qui tendent à aider les entreprises qui se tiennent. Et je crois que l'entreprise peut bénéficier de cette aide et, bien sûr, même si elle est viable en ce moment puisqu'elle produit, elle a quand même besoin d'un petit investissement pour renouveler l'outil de production, pour améliorer et pour le moderniser. Il ne faut pas oublier que c'est une usine qui travaille depuis trente ans et dont les équipements n'ont pas été renouvelés. Donc elle a besoin d'un effort de l'Etat», a affirmé notre interlocuteur à ce propos. A ses yeux, «cet effort ne sera pas vain. Si les pouvoirs publics venaient à nous aider, on pourra recruter davantage et améliorer la qualité du produit». Néanmoins, le talon d'Achille de cette entreprise, relève le P-DG, c'est l'exiguïté des lieux. «On ne peut pas envisager maintenant une extension des ateliers car les lieux sont trop exigus.» En soulevant la question du soutien des pouvoirs publics, l'orateur a estimé d'emblée que l'entreprise qu'il gère est actuellement dans une phase de transition. «Nous sommes dans une période de transition entre l'entreprise socialiste telle qu'elle était gérée et l'entreprise purement économique. Nous ne pouvons pas d'ailleurs nier ce qu'a apporté l'entreprise socialiste, notamment la création des postes de travail.» Mais notre locuteur ne voit pas de différence entre cette entité publique et le secteur privé, même si, reconnaît-t-il, il y a actuellement «une coexistence entre un secteur public économique qui a ses avantages et ses inconvénients et un secteur privé qui n'a pas de lourdeurs et/ou un passif». Dans cet ordre d'idées, il affirmera que, «maintenant, si l'on crée une entreprise publique, c'est sûr qu'elle n'aura rien à envier au secteur privé. Elle sera gérée de la même manière.» Une preuve, selon lui de l'efficacité du secteur étatique si on arrive à le gérer de manière fiable. Actuellement, soutient-il encore, il reste aux responsables de ces entités à gérer cette période transitoire qui ne se fera que par un changement des mentalités. Pour notre locuteur, ce changement viendra de la jeune génération, épargnée, à ses yeux, des réflexes du socialisme.
Evoquant le registre des contraintes auxquelles fait face actuellement l'entreprise, le P-DG citera, entre autres, les contraintes de l'approvisionnement et la concurrence déloyale ou l'informel. Pour ce qui concerne le premier point, M. Boufrioua a indiqué que «ce sont des contraintes qui sont situées en amont». Il citera en exemple «les contraintes subies par l'un de nos principaux fournisseurs qui est Anabib, qui, lui-même, subit des contraintes de la part de Mittal Steel dans le domaine des produits ferreux.» Expliquant cette situation, il affirmera : «Etant donné que les produits ferreux étaient fabriqués à
Annaba puis transformés ici à Réghaïa, nous n'étions pas préparés pour importer ces produits. Même l'importation risque de nous poser problème, en ce sens que les prix d'acquisition à l'importation risquent d'être plus élevés que les prix du marché intérieur. Donc nous souhaitons que Annaba se remette en marche et Anabib aussi», a-t-il assuré.
Le deuxième point auquel le responsable de Mobsco fera référence est l'informel ou la concurrence déloyale. «Il y a des produits importés à partir de sources d'approvisionnement douteuses», a-t-il dit, ajoutant que «ces produits ont été fabriqués en utilisant une matière appelée résine, un conglomérat de particules d'origine inconnue». Par ailleurs, le P-DG de cette entreprise a assuré enfin que Mobsco, à l'image de toutes les EPE qui activent encore, ont pu former des centaines, voire plus, de cadres qui ont été attirés par la suite par le secteur privé offrant des avantages particuliers. Tout de même, affirme-t-il, ces entités ont été des écoles qui peuvent encore former et produire.
Enfin, il convient de fournir quelques chiffres afférents à ces entités économiques. Leur nombre s'élève à 1 255 et emploient environ 335 000 salariés. Selon le projet de loi de finances 2009, les subventions d'exploitation des entreprises et établissements publics sont directement prises en charge par l'État. À cet effet, «des crédits budgétaires sont dégagés annuellement» et mis en place, selon des modalités qui seront fixées par le ministre des Finances, sur la base des besoins effectivement enregistrés. La mise en œuvre concrète, au bénéfice des entreprises concernées, du dispositif d'assainissement financier nécessite également des délais pour la préparation et la discussion des plans de redressement interne des entreprises bénéficiaires. Ces préparations constituent la condition préalable à la mise en œuvre de mesures d'ordre financier.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.