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Du gaz offshore en Afrique
Marché d'avenir pour le continent noir
Publié dans La Tribune le 08 - 04 - 2012

Fin mars dernier, la compagnie pétrolière italienne Eni venait à peine d'annoncer l'existence d'un nouveau gisement géant de 1900 m de fond, à 50 km des côtes de la province de Cabo Delgado, au Mozambique, que la société pétrolière britannique BG Group révélait sa propre découverte au large du pays voisin, la Tanzanie. Le bassin offshore de Rovuma qui s'étend dans les eaux territoriales des deux pays semble receler encore plus de gaz qu'on ne l'imaginait. Des ressources – c'est-à-dire pas forcément les quantités récupérables – qui se monteraient à ce jour, pour les deux pays, à 1 500 milliards de m3 ; soit la moitié des ressources de gaz non conventionnel de l'Australie. Jusqu'à présent, le gaz offshore est-africain n'était pas considéré comme rentable. Le gaz en eau très profonde demande une technologie et des infrastructures encore plus coûteuses que le pétrole. Il ne suffit pas d'extraire du brut d'une plate-forme et de remplir en mer la soute d'un tanker : il faut construire des conduites sous-marines qui mèneront le gaz jusqu'à la côte, où il sera ensuite liquéfié pour être enfin chargé à bord des navires gaziers, les méthaniers. Car, c'est de cela qu'il s'agit, explique Armelle Le Carpentier, expert chez Cedigaz : créer en Afrique orientale un terminal majeur d'exportation de gaz naturel liquéfié vers l'Asie. «Le» marché d'avenir pour le GNL, puisque la demande de la Chine, de l'Inde et du Japon devrait croître tous les ans de 5% dans les vingt ans qui viennent. Les prix du gaz destiné à l'Asie sont les plus élevés au monde, des revenus potentiels d'exportation majeurs pour le Mozambique et la Tanzanie, mis de fait en position de rivaux pour accueillir les futures installations de liquéfaction du gaz. Au Mozambique, l'italien Eni s'est dit prêt à investir jusqu'à dix milliards de dollars, il est en concurrence avec la compagnie américaine, Anadarco. En Tanzanie, le britannique BG Group a son propre projet. Mais l'entrée en lice des autres majors pourrait changer la donne : après le norvégien Statoil et l'anglo-néerlandais Shell, le français Total et le britannique BP manifestent à leur tour leur intérêt pour le gaz africain, dont BP a estimé qu'il contribuerait pour la moitié à la croissance de la production de GNL dans les huit ans à venir.
R. E.

L'Alaska : bataille sur des concessions énergétiques
L'Alaska et trois géants pétroliers ont mis fin, il y a de cela quelques jours, à une longue bataille sur des concessions énergétiques, ce qui pourrait ouvrir la voie à la construction d'un gazoduc trans-Alaska et d'un terminal de liquéfaction du gaz naturel à des fins d'exportation vers l'Asie. Le gouverneur d'Alaska, Sean Parnell, a annoncé qu'ExxonMobil, BP et ConocoPhillips avaient signé avec l'Etat américain un accord «historique» qui devrait permettre de lancer l'exploitation de gigantesques champs gaziers à Point Thomson, dans la région de North Slope (nord). L'accord pourrait renvoyer aux calendes grecques un projet de gazoduc qui devait relier le nord de l'Alaska à la province canadienne de l'Alberta. En revanche, il pourrait favoriser la construction d'un autre projet de gazoduc à l'intérieur de l'Alaska, qui déboucherait sur la côte sud, où pourrait être construit un terminal de liquéfaction. Les parties ont, en effet, «commencé à travailler ensemble à la commercialisation du gaz de la région de North Slope en se focalisant sur un projet de GNL (gaz naturel liquéfié, ndlr) à large échelle depuis le centre de l'Alaska», a souligné Parnell en annonçant l'accord lors d'une conférence de presse téléphonique. Le gouverneur dit avoir demandé à ces groupes de concevoir un gazoduc voué à l'exportation de GNL vers l'Asie plutôt que vers le Canada et les Etats-Unis. «Il semble que ce soit là que le marché du gaz se situe», a-t-il remarqué, alors que les prix du gaz sont à des planchers historiques aux Etats-Unis à cause d'une offre abondante due au boom de l'exploitation du gaz de schiste.
R. E.

Inde : 875 millions de mètres cubes de gaz par jour
L'Inde développe son réseau interne de distribution de gaz. Le ministre indien du Pétrole, cité par la presse locale, a indiqué que le pays serait doté de plus de 30 000 km de gazoduc en 2017, contre 12 000, aujourd'hui. Quelque 12 000 km supplémentaires sont en cours de construction et 7 000 autres le seront dès que les appels d'offres auront été attribués. Cela permettrait à l'Inde d'avoir une capacité de transit de 875 millions de mètres cubes par jour, contre 230 début 2012. De manière générale, l'Inde, encore très dépendante du charbon, cherche à développer son secteur du gaz, dont la demande a augmenté de 14% par an entre 2007 et 2011. Des licences ont même été récemment accordées pour l'exploitation de gaz de schiste sur le territoire. Du fait des importations croissantes de gaz naturel liquéfié (GNL), le ministre a également annoncé la construction de nouvelles infrastructures afin de pouvoir traiter 40,5 millions de tonnes par an à partir de 2017, soit trois fois plus qu'actuellement
R. E.


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