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Convention ratifiée, et après ?
Publié dans La Tribune le 23 - 12 - 2012

La protection de l'enfant est une expression vide de sens dans notre pays. Pour preuve, ces enlèvements et ces assassinats de gamins et cette maltraitance dont ils font quotidiennement l'objet. Deux fillettes ont été retrouvées mortes après avoir été kidnappées, l'une d'elles éviscérée. Ce fait douloureux n'a pas soulevé un tollé et n'a pas suscité une réaction de la part des pouvoirs publics pour faire reculer cette bête immonde qui fait régner la peur au sein des familles. Le chemin vers l'école est devenu un coupe-gorge, l'accompagnement des enfants fait désormais partie des tâches des parents dont la terreur grandit chaque fois que des mains assassines mettent fin à la vie d'un enfant. Les colonnes de la presse se font chaque jour l'écho de ces meurtres d'innocents à peine venus à l'existence sans que cela fasse bouger ni la société, ni les pouvoirs publics. C'est un silence assourdissant qui répond à de tels actes, un silence qui encourage ces sans-âmes qui fauchent de jeunes vies et endeuillent des familles. En dépit de la ratification par notre pays de la Convention des droits de l'enfant il y a 23 ans, celui-ci ne dispose pratiquement d'aucun droit. Cette ratification n'a pas été concrétisée par des lois devant protéger les enfants. Exploités, maltraités, subissant le mépris de la société quand ils sont nés hors mariage, bafoués quand les parents se séparent, voilà le sort de la frange infantile qui ne connaît malheureusement ni ses droits, ni les moyens qui lui permettraient de se défendre. C'est simple, la voix d'un petit n'est pas écoutée, même au sein de la cellule familiale, alors que sous d'autres cieux, il a le droit de recourir à la justice si ses droits sont bafoués, même par ses propres parents. En Algérie, ce sont donc des droits théoriques puisqu'on ne daigne pas donner une suite à la signature d'un protocole qui appelle pourtant des engagements de la part de ses signataires. Des enfants fugueurs se retrouvent livrés à la drogue et à la prostitution, et on ne peut même pas dire dans les bas-fonds puisque c'est dans les grandes villes que des malfrats tirent profit de leur désarroi. D'autres sont surexploités pour le compte d'employeurs sans foi, pour la raison que leurs maigres revenus sont nécessaires à la famille. On fait d'ailleurs l'impasse sur cette question, arguant que le travail des enfants se fait à une échelle réduite et qu'il est loin d'avoir de l'ampleur. La réponse est toute trouvée. On met des œillères pour éviter de voir cette ampleur au lieu de protéger les enfants du travail imposé et de l'exploitation. Tant que notre pays s'en tient uniquement à la ratification de la convention, il en sera ainsi des enfants. Ils continueront à être maltraités, exploités, kidnappés et assassinés dans l'indifférence totale.
R. M.

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