Jeudi, la formation du coureur italien Astana ne figurait pas dans la liste des équipes World Tour diffusée par l'Union cycliste internationale (UCI) qui préfère se donner le temps de la réflexion jusqu'au 10 décembre. Cette hésitation vient des affaires de dopage qui ébranlent la formation kazakhe. Ces dernières semaines, deux coureurs de l'équipe ont été contrôlés positifs à l'EPO tandis que trois autres membres de sa réserve ont été pris aux stéroïdes anabolisants. Malgré la réaction d'Astana, qui a décidé de suspendre sa petite sœur et de licencier les directeurs sportifs concernés, l'UCI a décidé de placer la maison mère dans l'incertitude. La licence World Tour offre ainsi la garantie aux équipes concernées de participer aux plus grandes courses annuelles. Si Astana ne l'obtient pas, sa présence au prochain Tour de France serait dépendante d'une invitation des organisateurs de l'épreuve. Libre à eux de se passer alors du précédent vainqueur. (20minutes)