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Chaouchi «Trois joueurs de la JSK sont en train de me pourrir l'existence»
Publié dans Le Buteur le 29 - 01 - 2009

« Je ne partirai pas de ce club tant que Hannachi est là »
Plouc plac ! Il pleuvait des cordes ce mardi-là à Bordj Ménaïel. Avec Faouzi Chaouchi, on s'est entassé dans une pièce exiguë qui faisait office de salon, dans l'appartement de l'un de ses amis. Ça caille même à l'intérieur ! Sid-Ahmed, le «maître» de céans essayait de réchauffer l'endroit avec un chauffage électrique. Mais l'atmosphère allait vite se décrisper avec un Chaouchi qui se livrait comme il ne l'a peut-être jamais fait jusqu'ici. Incontestablement, il en avait gros sur le cœur. L'entretien rythmait avec les coupures continues d'électricité. Docteur Faouzi, Mister Chaouchi ! Encore une fois, l'on se rend compte combien le garçon peut pousser la controverse à l'extrême. Assis au milieu, les bras bien croisés, le Menaili laissait refléter l'image d'un garçon sage qui ne prenait l'initiative de parler que pour répondre à nos questions. Point de pic, ni de saute d'humeur, Chaouchi est presque resté «carré» tout au long de notre entretien. Mais très incisif, et jamais vague. «Je n'ai rien à cacher !» Deux heures se sont écoulées et nous étions encore là à piocher dans le présent du gardien Kabyle, jamais aussi bavard qu'il ne l'aura a été cette fois-ci. Alors Chaouchi, qu'est-ce qui cloche ?

Vous êtes depuis le début de la saison au centre d'une polémique, disputes, absentéisme, injures, que se passe-t-il ?
Je n'y comprends plus rien. Ça s'enchaîne à une vitesse... Je ne sais pas que ce que j'ai fait qui mériterait une telle levée de bouclier, mais ça tend à devenir une machination orchestrée contre ma personne. Il y a des personnes au club qui font tout pour salir mon image. Quand il s'agit de Chaouchi, on ne cogite pas, on ne parle pas...ça dégaine illico ! Pourtant, il y en a des joueurs qui ont fait bien pire sans pour autant qu'on en fasse tout un plat autour d'eux.
Une machination vous dites, ça frise la paranoïa ça, vous ne trouvez pas ?
Je vous assure que non. Je sais bien ce que je dis et je pèse bien mes mots. Il y a des personnes au club qui s'amusent à salir mon image. On en fait toujours plus lorsqu'il s'agit de moi. On me sort les codes disciplinaires et je ne sais quoi. C'est le branle-bas de combat ! Mais dans les journaux, on en fait des Unes. Ça devient impossible...
Mais pour quel motif voudrait-on salir votre image ?
Tout simplement pour qu'on me grille du circuit. On me fait passer pour un fauteur de troubles. Comme ça personne ne voudra plus de toi à l'intersaison. Je resterai ainsi à la JSK. Ces personnes sont en train de tout faire pour que je reste, quitte à me pourrir la vie.
Mais avouez que vous la chercher parfois, commençons par l'affaire Moldovan, on dit que vous êtes impliqué directement dans son départ, qu'en est-il au juste ?
Quand je me rappelle de cette période, je reste perplexe. Je n'y comprends rien. Moldovan a changé d'un seul coup d'attitude avec moi. Quand je dis d'un seul coup, je parle d'un temps de quelques heures à peine. On était au Cameroun pour jouer les Astres de Douala. On avait gagné par un but à zéro. Je me souviens que Moldovan était venu me poser un baiser sur le front. Il m'avait félicité pour ma prestation et nous sommes rentrés le soir même à Casa. Vers 21h, Mahrez, (l'entraîneur des gardiens, ndlr), vient me voir pour me dire que le lendemain je devrais me lever tôt car le coach avait programmé un entraînement. J'ai dit OK ! Le lendemain, il frappe à la porte de ma chambre à 8h30 et me demande de m'habiller et de le rejoindre sur le terrain. Là, j'ai dit, il est encore tôt. L'entraînement ne débutera pas avant 10h. Après quoi, Mahrez m'a sorti un truc, comme quoi c'est le coach qui a demandé à ce que je m'entraîne en solo pour ensuite intégrer le groupe. Franchement, je n'ai pas trop aimé. Nous sommes rentrés très tard, la veille. Alors j'ai dit à Mahrez que je débuterai avec le reste du groupe à 10h et après, je resterai le temps qu'il voudra sur le terrain. Ça ne me dérangerait pas.
Qu'est-ce qui s'est passé après ?
A 10h, je me suis présenté comme tout le monde sur le terrain. Ça ne sentait pas bien, je l'avoue. Moldovan s'est adressé directement à moi en haussant le ton. Je lui ai dit pourquoi je m'entraînerais en solo avant tout le monde alors que je pouvais le faire après la séance. J'étais prêt à purger deux heures sans problèmes. C'est là qu'il s'est retourné à m'a dit «tu sors, je ne veux pas de toi à l'entraînement» Je me suis cassé. Je ne voulais pas d'histoires. L'après-midi même, je suis allé à l'entraînement et...rebelote. Il m'a renvoyé. C'est là que ça commençait à pourrir.
Il y a eu par la suite l'incident de Tizi qui a été, si vous voulez la goutte qui a fait déborder le vase...
En effet. Une fois à Tizi, le coach continuait à me chercher la petite bête. Alors que tout le monde était regroupé au milieu, il m'a demandé d'aller courir et je me suis exécuté. Je ne voulais pas en rajouter une couche. Une demi-heure après, j'ai rejoint les gardiens pour un travail spécifique. Le coach nous demandait de dégager le plus loin possible pour simuler une action de danger. Berrefane rate son dégagement et je l'ai remplacé...Le ballon arrive et je l'ai dégagé comme j'ai pu. C'est sorti en touche, je crois. Moldovan s'est retourné et m'a dit, «tu sors !» Là c'en était trop ! M. Boukhari et Karim Doudane qui étaient sur la main courante sont allés le voir. Tout le monde avait témoigné que je n'ai appliqué que ses consignes. Mais tout ce que je faisais, ce n'était pas bien. Il m'avait dans le collimateur... Le lendemain, il décide de partir et on me colle tout sur le dos. Ai-je fauté ? Je ne le pense pas du moment que c'est lui qui me cherchait la petite bête dès le départ. Pourtant, on avait démarré sur de bonnes bases. Je ne sais pas ce qui l'a fait changer comme ça, mais ça sentait louche tout ça...
Comment ça ?
Il voulait partir et comme il lui fallait un prétexte, il s'était servi de moi. Il m'a utilisé. Ce que je n'ai pas compris c'est la réaction de M. Khalef qui a demandé à ce qu'on me déchire ma licence. J'avais bien de l'estime pour lui.
Il y a eu par la suite Ifticen, on dit qu'il est parti aussi à cause de vous, vous l'aurez injurié, est-ce vrai ?
Jamais ! Ifticen pourra en témoigner. Je n'ai jamais eu le moindre problème avec lui. Tout ce qu'il y a, est que face à El Harrach, je n'ai pas digéré le nul. Je me suis alors défoulé sur la porte des vestiaires. Je suis un compétiteur, c'est comme ça. J'ai crié, j'ai balancé des mots comme ça, mais je n'ai à aucun moment manqué de respect au coach. Il se trouve qu'un journaliste était sur les lieux et a monté tout un scénario. Je le répète, Ifticen pourra en témoigner.

Cette semaine, vous avez été sanctionné pour avoir manqué la reprise, ignoriez-vous sincèrement la date de la reprise ?
Je vous assure que oui. J'ai quitté le vestiaire avant tout le monde. Quand je suis sorti, on nous avait dit qu'on allait reprendre samedi. Pour moi, ça tenait toujours. Vendredi, j'étais chez moi à Bordj Ménaïel. Je ne suis allé nulle part. Je n'ai jamais prémédité ça.
Mais on dit que la direction a mis au courant tous les joueurs de la date de la reprise...
Pas moi, en tout cas. Personne, je dis bien personne ne m'a appelé pour m'en informer. Ce n'est que samedi que j'ai été mis au courant. Guillou était venu me demander pourquoi je ne me suis pas entraîné la veille. J'étais étonné de l'entendre me dire que le groupe s'était entraîné sans moi. Je suis allé voir le coach. Je lui ai dit que je n'étais pas mis au courant du changement de programme. Il m'a répondu que mon justificatif ne tenait pas la route. C'est là qu'il m'avait demandé de m'entraîner à l'écart et je me suis exécuté sans ronchonner. Je vous assure que je n'ai pas bronché.
C'était quand même tiré par les cheveux que d'affirmer ignorer la date de la reprise, vous ne trouvez pas ?
Oui, c'est comme la fois où j'ai dit que j'étais tombé en panne. Tout le monde m'a ri au visage comme quoi je ne pouvais pas tomber en panne avec une « Touareg ». C'était pourtant la vérité. Je cherchais à actionner la clim et un fusible a sauté et je m'étais retrouvé cloué sur place. Je n'ai rien inventé. Ben, on ne m'a pas cru, tant pis !
Deux jours plus tard, vous avez eu une prise de bec avec Mahrez votre entraîneur, racontez-nous ce qui s'était passé ?
Rien de grave dans le fond. Il m'a demandé de venir m'entraîner avec les gardiens et j'ai rétorqué que le coach voulait que je m'entraîne en solo. Je m'apprêtais à ce moment-là à aller faire de la musculation dans le vestiaire. Ça a un peu crié mais on s'était calmé juste après. Le lendemain, on s'était attablés tout les deux dans une cafét' et on a pris le petit déjeuner ensemble.
Contrairement à la saison dernière, cette saison votre nom rime avec incartades, qu'est-ce qui a changé ?
Dans le fond rien ! Mais comme ça ne marche pas super bien cette saison, on est disons plus exposés. Pourtant, je suis resté le même. Je n'ai de problèmes avec personne. Parfois, c'est plus fort que moi. Je me retrouve sans que je ne le veuille au centre d'une polémique. Je vous l'ai dit, quand c'est moi, c'est le branle-bas de combat !
N'avez-vous pas le sentiment que votre cote a sensiblement baissé à Tizi Ouzou ?
Oui, considérablement. Il n'y a qu'à voir lors des matches à domicile. Une partie m'applaudit et l'autre m'insulte. C'est à n'y rien comprendre.
Ça vous affecte de perdre l'estime du public ?
Enormément ! C'est devenu insoutenable à un moment. Face à Saida à domicile, j'ai failli ne pas revenir à la mi-temps. Une frange de supporters s'est tenue derrières mes buts et a commencé à m'insulter. Le plus drôle, c'est qu'on me reprochait de rire ou de rigoler dans le vestiaire une fois les matches terminés. C'est sensé resté intime ça. Là, j'ai compris qu'il y avait des personnes dans le groupe qui était derrière. Ça sautait aux yeux... J'ai donc pris ma douche et j'ai dit au président que je ne reviendrais pas. C'était la totale ! Je ne pouvais pas supporter de les entendre insulter ma mère et à plus forte raison que nous menions au score.
Vous êtes revenu quand même ...
Oui, le président avait insisté pour que je reprenne ma place. Le plus drôle, c'est qu'une fois le match terminé, j'ai vite reconnu les mouchards. Il y a trois joueurs au club qui font tout pour me pourrir la vie. On m'insulte en kabyle, on se f...carrément de ma gueule. Je n'ai pas envie de les nommer, ils se reconnaîtront d'eux même. Il se trouve que c'est ces mêmes joueurs qui sont derrière ce qui s'était passé ce jour-là.
On vous savait très proche de Meftah, mais vous ne vous parlez plus depuis quelques temps, c'est l'amour vache entre vous, apparemment ...
On était très proche en effet. Il y a eu un petit malentendu que je n'ai même pas envie de ressasser tant c'était vraiment c... Depuis, il a pris ses distances. Je suis pourtant allé le saluer le jour de l'Aid, le lendemain. Le coach a essayé aussi de nous rapprocher, mais il est resté froid. Depuis, chacun a pris ses distances... Voilà tout.
Ne pensez-vous pas qu'il faudrait raviver la concurrence dans votre poste de manière à casser, peut être, cette routine ?
Je ne sais pas trop. J'entends Berrefane dire qu'il est mon concurrent et je ne demande qu'à voir. Y a que le terrain qui tranche. Moi en tout cas, je sais ce que je vaux.
On vous reproche souvent de vivre de votre talent, ou si vous voulez de votre dent, pensez-vous vraiment vous donner à 100 % à l'entraînement ?
Je travaille avec beaucoup de sérieux. Je connais mes limites. Je sais quand il faut mettre le pied au plancher et quand il faut aller mollo. Je ne prends jamais de poids même quand je suis à l'arrêt. Je peux par conséquent jouer sans m'entraîner pendant un long moment. Mais cela ne veut nullement dire que je me la coule douce. J'estime que je travaille assez sérieusement. Durant le séjour de l'équipe à Tripoli, je me suis entraîné avec l'équipe B de Bordj Ménaïel. J'allais tous les jours à l'entraînement et je faisais de la musculation. J'étais régulier, quoi.
A Tizi, tout le monde est presque convaincu que vous jouerez à l'Entente de Sétif la saison prochaine, vous songez vraiment à partir ?
Je n'y ai pas du tout pensé. Je suis à la JSK et je compte bien y rester. J'ai donné ma parole au président à Tripoli l'an dernier. Tant que Hannachi est à la JSK, je n'irai nulle part.
Dites-nous au moins si Serrar vous a réellement fait une offre ?
Non, non, c'est faux ! Il y a eu un contact, mais on n'a jamais parlé argent, ni de quoi que ce soit. Tout ce qu'il y a c'est qu'un jour, une personne à tapé à la porte de notre maison. Il m'a sorti un truc du genre, Serrar me voulait à Sétif. On en a parlé vaguement, mais il n'a jamais été question de précontrat ou d'accord trouvé comme je l'entends par-ci et par là.
Doit-on comprendre que vous n'irez pas à Sétif même pour 1 milliard ?
Je vais être honnête avec vous. A la JSK, j'ai signé pour 200 millions. J'entends dire que je touche des fortunes alors que ce n'est pas le cas. Je n'ai jamais rien revendiqué. Jusqu'ici, je n'ai pas touché l'intégralité de mon dû et j'espère le percevoir bientôt. Il reste encore quatre mois et on en reparlera après. J'espère que les compteurs seront à zéro à ce moment-là. Comme ça on pourra en discuter tranquillement.
Amrous, le président du MCA a laissé dire récemment que vous lui êtes acquis pour la saison prochaine, vous êtes du même patelin, carrément voisins, ça devrait coller, non ?
(Il rigole !) C'est faux, mais j'ai beaucoup ri lorsque j'ai lu ça dans les journaux. Tout ce qu'il y a c'est qu'un jour je suis resté papoter un peu avec Amrous qui habite en effet en bas de chez moi. On a parlé de tout et de foot bien évidemment. A un moment, c'est vrai qu'il a essayé de m'amadouer on me promettant qu'avec lui, j'aurai du cash ! J'ai rigolé et je lui ai dit, qu'on en reparlera le moment venu. Je n'ai pas compris pourquoi il est allé raconter après que j'étais ok pour le Mouloudia.
Votre nom a été lié à un autre club durant l'été, l'USMH. Que représente pour vous ce club ?
J'éprouve peut-être de la sympathie pour ce club par rapport à mon père. Je ne sais pas, mais c'est comme ça. Lors de l'accession, on m'a appelé d'Alger pour me demander d'aller défiler avec eux et j'y suis allé. (Barradt Kalbi !) J'ai défilé à deux reprises pour tout dire...
Rabah Saâdane a divulgué sa liste pour le prochain stage de la sélection et vous n'y figurez toujours pas, comment avez-vous pris ça ?
J'étais encore une fois très déçu. La sélection est une plaie qu'on rouvre à chaque fois que je ne suis pas retenu. Pourtant cette fois-ci, il ne me restait qu'à faire mon sac ! J'étais presque convaincu que j'allais être retenu. Tout le monde m'assurait que j'allais être pris que j'y ai cru. Mais voilà qu'un autre train me passe sous le nez et je n'y suis toujours pas.
Seriez-vous prêt à tirer un trait sur la sélection ?
Non, mais j'aimerais vraiment qu'on vienne me dire les choses en face. Soit, on me prend et je suis prêt à patienter et à bosser. Ou on ne veut plus de moi et là qu'on me le dise clairement. Comme ça, je passerai à autre chose.
Comment sont vos relations avec Lang ?
Elles sont bonnes. Enfin, je crois. On entretient une relation entraîneur-joueur. Chacun fait son boulot. Avec lui, ça rigole un peu et ça bosse beaucoup ! C'est léger et agréable. Personne ne se plaint.
A. A. A.


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