L'Egypte refuse catégoriquement de faire les tests anti-dopage en Coupe d'Afrique des nations depuis plusieurs années. Le site camerounais www.camerounlink.net a rapporté avant-hier dans sa page sport une information selon laquelle les joueurs égyptiens se doperaient lors des phases finale de Coupes d'Afrique des nations, depuis plusieurs années maintenant. C'est ce qui explique leur supériorité physique et technique sur leur différents adversaires du premier match du tournoi jusqu'au dernier. Le site en question relève que certains observateurs du football africain trouvent louche le changement radical de la forme physique des joueurs égyptiens lorsqu'ils participent à une compétition surveillée par la CAF, où le siège se trouve au Caire, alors que lorsqu'il s'agit d'une compétition dirigée par la plus haute instance footballistique mondiale, à savoir la FIFA, les Pharaons paraissent toujours fatigués et affichent souvent un rendement fébrile qui ne s'aligne pas du tout sur celui produit lors des dernières phases finales de la CAN. Ce qui explique, entre autres, pourquoi les poulains de Hassan Shehata n'arrivent jamais à décrocher leur billet pour une phase finale d'une Coupe du monde, malgré le fait qu'ils soient les détenteurs des deux dernières Coupes d'Afrique et qui restent sur une incroyable série de 17 matchs sans la moindre défaite en phase finale de la CAN, soit une période de six années d'invincibilité.Toujours d'après l'article mis en ligne, les Egyptiens n'oseraient pas faire usage de dopage lors des matchs comptant pour les éliminatoires du Mondial, de peur d'être détectés et démasqués par les systèmes modernes et très performants d'anti-dopage utilisés par la FIFA, ce qui n'est pas le cas lors des compétitions qui sont sous l'égide de la CAF. Une source affirme même que l'Egypte refuse catégoriquement de faire les tests anti-dopage en Coupe d'Afrique des nations depuis plusieurs années, ce qui n'est en soi pas du tout normal. Des accusations graves portées à l'encontre des joueurs égyptiens, qui ne devraient pas passer sans réaction de la part de la FIFA ; qui pourrait bien prendre au sérieux cette affaire. Saïd Fellak