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Brahimi : «On sera la plus belle génération si on gagne des choses»
Publié dans Le Buteur le 16 - 04 - 2018

Dans un entretien accordé à Onze Mondial, Yacine Brahimi a évoqué de nombreux sujets, notamment ceux liés à l'actualité de l'équipe nationale. Tout en reconnaissant que l'EN a une belle génération de joueurs, Brahimi a insisté sur le fait qu'il faut gagner des titres pour être les meilleurs. «Pour moi, il y a deux choses différentes : on a de supers joueurs, ça, c'est clair. Après, je pense qu'on sera la plus belle génération si on gagne des choses. Ce qui fait de toi le meilleur, ce sont les titres. Si tu ne gagnes pas, tu n'existes pas. J'espère dans un premier temps qu'on va se qualifier pour la Coupe d'Afrique 2019 et derrière tout faire pour la gagner. Le but est de remporter un titre avec cette génération.»
«L'instabilité n'a pas aidé l'EN, mais nous les joueurs avons aussi notre part de responsabilité»
Interrogé sur les raisons des récents échecs de l'EN, Brahimi a répondu : «Franchement, c'est compliqué. On sort d'une Coupe du monde 2014 extraordinaire. On a été en huitième de finale, c'était historique. On perd contre les champions du monde en prolongation. Ensuite, on reprend bien. Avec Christian Gourcuff, tout se passe hyper bien. Bon, c'est vrai qu'on ne gagne pas la Coupe d'Afrique, on perd en quart de finale contre la Côte d'Ivoire, le futur vainqueur. Pour beaucoup d'entre nous, c'était la première Coupe d'Afrique. Et la CAN, on sait tous comment c'est. Ce n'est pas facile. Après, il y a une succession d'entraîneurs, quatre en une année. Ça, ça fait mal à la sélection. L'instabilité n'a pas aidé l'équipe nationale. Après, nous aussi, joueurs, avons notre part de responsabilité parce que nous sommes sur le terrain. Comme à la dernière Coupe d'Afrique, c'est nous qui avons gaffé. Maintenant, je pense qu'on a un groupe... (Il coupe). Je ne dirais pas qu'il est en train de se reconstruire mais, mentalement, il est en train de repartir. On a de plus en plus l'expérience africaine. J'espère qu'on répondra présent lors des prochaines échéances.»
«On doit tout faire pour remporter la CAN 2019»
Revenant sur les dernières contreperformances de l'EN, Brahimi a reconnu qu'il a lui-même parfois du mal à trouver des explications à ces situations. «Oui, on s'en rend compte. Et c'est le plus dur à gérer, il y a tellement d'attente autour de nous. Parfois, les gens ne se rendent pas compte que nous avons encore plus envie qu'eux. On représente notre pays, on représente 40 millions de personnes, on représente nos familles. Donc c'est sûr que ce n'est pas facile. Pour eux, comme pour nous. Mais, bien sûr que je les comprends. Franchement, avec l'équipe qu'on a, même nous, on se demande ce qu'il se passe. Parfois, il n'y a pas d'explication. Comme la dernière Coupe d'Afrique, si tu me demandes, je ne saurais même pas te dire pourquoi on n'arrivait pas à jouer, pourquoi on n'arrivait pas à gagner un match. Parfois, il y a des choses qui ne s'expliquent pas et ça rend fou. Là, on a un nouvel entraîneur, les deux derniers rassemblements se sont plutôt bien passés, donc il faut apprendre de nos erreurs. On connaît un peu plus l'Afrique. Il faut prendre nos responsabilités et les assumer.»
«C'est dur de jouer en Afrique, mais...»
Brahimi a également évoqué les difficultés d'évoluer en Afrique. «C'est dur de jouer en Afrique. On ne va pas se mentir. Celui qui me dit que ce n'est pas dur de jouer en Afrique, c'est un menteur. Surtout pour nous les Algériens. On ne va pas désigner quatre joueurs et voilà. Non, non, on est une équipe, on est tous ensemble. C'est dur. Parfois, il fait 40 degrés, la plupart du temps, les terrains sont catastrophiques. Mais voilà, on fait partie de l'Afrique, on se doit de représenter notre pays en toutes circonstances.»
«On a eu deux rassemblements avec Madjer et ils se sont super bien passés»
Yacine Brahimi a par la suite commenté la nomination de Madjer à la tête de la barre technique de l'EN. «On a eu deux rassemblements avec lui. Les deux se sont super bien passés. Il est vrai que j'ai eu la chance de le voir une ou deux fois sur Porto, à l'époque. Ici, il est très très apprécié. Pour le FC Porto, c'est l'un des plus grands joueurs de l'histoire. C'est sûr qu'il y a un petit rapprochement par rapport à ça.»
«Au-delà de l'élimination du Mondial 2018, c'est la manière qui est terrible
à digérer»
À la question de connaître son plus beau souvenir avec l'EN, Brahimi a répondu sans la moindre hésitation : «La Coupe du monde 2014. La qualification et la phase finale. C'était un truc de fou.» À l'inverse, Brahimi reconnaît que l'élimination du Mondial 2018 a été terrible à digérer : «Au-delà de l'élimination, c'est la manière.»
«Jouer pour l'Algérie était le choix du cœur»
Brahimi est revenu sur son choix d'opter pour l'EN, lui qui avait porté le maillot de l'équipe de France dans les jeunes catégories. «Ma décision était prise depuis un moment. Ça a été un choix du cœur donc ça n'a pas été un choix compliqué à faire. Voilà. Franchement, je suis super fier.»
«Mahrez a prouvé qu'il pouvait jouer dans un top club, et Ghoulam est l'un des meilleurs d'Europe voire du monde»
Dans un autre registre, Brahimi a évoqué son cas, ainsi que ceux de Mahrez et Ghoulam qui vivent à chaque mercato la même chose. «Je ne sais pas s'il y a un problème avec la cote des joueurs algériens. La seule chose que je peux te dire, c'est que les deux exemples que tu as pris, Riyad Mahrez et Faouzi Ghoulam... (Il coupe). Bon après, c'est un peu différent. Faouzi joue quand même dans un grand club, Naples. Même si je pense qu'il peut jouer dans un plus grand club. Concernant Riyad Mahrez, il a prouvé et démontré qu'il pouvait jouer dans un grand club. C'est tout. Tout ça, c'est clair.» Cependant, Brahimi a réfuté l'idée de l'existence d'un problème avec les joueurs algériens. «Non, non, il ne faut pas dire ça. Il ne faut pas rentrer dans cette paranoïa-là. D'une, je ne me suis jamais posé cette question. De deux, je ne veux pas rentrer dans ces considérations-là. Ce n'est pas bon. La seule chose que je peux dire, c'est que Riyad a prouvé qu'il pouvait jouer dans un top, top, top, top club. Et Faouzi Ghoulam qui est déjà dans un grand club mérite encore mieux. À son poste, Faouzi Ghoulam est l'un des meilleurs d'Europe voire du monde. Je dis la vérité. Je ne dis pas ça parce que je suis algérien.»


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