Apparemment, le Mouloudia d'Oran est devenu un club à problèmes. Alors que la venue d'Hyproc était censée être un heureux évènement pour ce grand club de l'Ouest, certaines personnes parmi la société commencent à créer la zizanie. Des actionnaires qui ont pris l'initiative de signer un engagement dans lequel ils ont décidé de céder 67% des actions à la société en question ont fait circuler cette pétition où l'émargement du président et ses proches collaborateurs parmi la société ne figurent pas. Une absence de signature qui a été mal interprétée par certaines personnes qui ont crié sur tous les toits que Baba et les trois hommes en question, à savoir Bessedjerari, Benzerbadj et Kalaïdji refusent de vendre leurs actions. Une rumeur qui a fait le tour de la Toile portant ainsi préjudice au président avant que ce dernier ne réagisse. En effet, le premier responsable du club d'El Hamri affirme à ses proches vouloir céder 100% de ses parts et partir. Une façon pour lui de répondre «aux fausses accusations» montées contre lui mais aussi de mettre la pression sur les autres actionnaires qui ne veulent céder que 67% et par là même figurer toujours dans la société avec Hyproc. De même que Kalaïdji, Bessedjerari et Benzerbadj Trois actionnaires se disent prêts à emboîter le pas à Baba. Il s'agit en effet de Hassan Kalaïdji, l'ancien directeur général de la société ainsi que Nasreddine Bessedjerari et Abdelkader Benzerbadj, qui est le représentant de Charef Benchenni. «On voulait nous accuser de vouloir faire de la résistance. Je vous affirme qu'on est prêts à céder les 100 % des actions au profit de Hyproc», ne cesse de répéter Bessedjerari avant d'ajouter : «Même le président Ahmed Belhadj se dit prêt à céder toutes ses actions à la société». La guerre commence Deux clans viennent ainsi de se former au lendemain de la signature du protocole d'accord avec la société Hyproc où l'enjeu sera de taille. En effet, il y a un groupe d'actionnaires qui souhaite végéter encore au sein du club et un autre qui veut porter le coup de grâce à Baba et ses collaborateurs en les poussant à la sortie avant de connaître les modalités du contrat avec Hyproc. Si cette société arrive à entrer au Mouloudia avec 67% ou 100% des actions, les ardeurs vont être tempérées. En revanche, si Hyproc se contente d'apporter un sponsor, on assistera à une véritable guerre entre les actionnaires du Mouloudia. La réconciliation de façade Apparemment, la prétendue réconciliation qui a eu lieu entre les actionnaires chez le wali d'Oran le matin de la signature du contrat de protocole n'a pas duré plus de 48 heures puisque la guerre froide a déjà commencé. Chaque partie veut en effet mettre la pression sur les responsables de Hyproc pour être à ses côtés ou au moins s'assurer d'éliminer l'autre partie. On veut faire fuir Hyproc D'aucuns estiment que le fait de faire véhiculer les rumeurs au sujet des uns et des autres risque de faire fuir et confirme l'hypothèse que ce sont ces mêmes actionnaires qui ont fait fuir en 2012 la société Naftal. Afin de mettre tout le monde d'accord et pousser les actionnaires à faire preuve de sagesse, le wali d'Oran devrait les convoquer une nouvelle fois et mettre les choses au point avant qu'il ne soit trop tard. Les supporters ne veulent pas qu'on gâche cette opportunité Les supporters du Mouloudia soulagés par la signature du protocole d'accord, souhaitent que la société Hyproc prennent dans les meilleurs délais les pouvoirs et se débarrasse de toutes les anciennes figures qui, apparemment, ne veulent pas mettre leurs différends de côté. On appréhende que cette éternelle divergence ait des incidences sur la venue d'Hyproc.
