Le premier changement concerne le gardien de but, avec un retour attendu de Malik Asselah. Pour les autres compartiments de jeu, c'est sans surprise. Après quatre matchs amicaux on peut dire que Rachid Belhout dispose d'assez d'éléments pour composer son onze de départ, qui affrontera le MCEE cet après-midi au stade du 1er-Novembre. Il faut dire aussi que les choses n'ont pas été évidentes lors des deux semaines de préparation. Et pour cause, le technicien kabyle ne disposait pas de l'intégralité de son effectif. Pour rappel, Mohamed Khoutir Ziti qui était l'auteur d'une passe décisive face au CRB mercredi dernier, se trouvait en sélection olympique. De plus, le milieu récupérateur Bilel Naïli qui soufrait d'un bobo aux adducteurs a raté la première étape de la préparation. Hamiti était victime d'une forte angine, et il a raté le match amical face à l'USMH. Donc, ce n'est que mercredi dernier que le staff technique a pu regrouper le onze qui a été mis en place. Le premier changement concerne le gardien de but, avec un retour attendu de Malik Asselah. Pour les autres compartiments de jeu, c'est sans surprise. Oussalah indétrônable Même s'ils sont deux à ce poste, Nessakh n'a toujours pas réussi à détrôner le latéral gauche Nassim Oussalah, qui reste le n° 1 au poste d'arrière gauche. D'ailleurs, Nassim reste le joueur le plus stable dans le groupe, avec un temps de 1170 minutes rien qu'en Ligue des champions. Oussalah a disputé la plupart des rencontres du championnat et a pu maintenir son niveau malgré le cumul des matchs. Le staff mise beaucoup sur l'expérience du joueur en cette seconde phase de championnat et Coupe de la CAF. Rial – Berchiche, un duo rassurant Finalement, ceux qui craignaient le départ de Coulibaly et la blessure de Belkalem ont eu tort. Pour preuve, le nouveau duo Rial- Berchiche semble donner une grande satisfaction. Lors des quatre matchs joués, la JSK n'a pas encaissé le moindre but. Ce qui donne plus d'assurance au compartiment défensif. Les deux joueurs se tiennent prêts pour prouver une fois de plus leur complémentarité, même s'ils n'ont joué que rarement ensemble. Remache de retour Sur le côté droit, c'est Belkacem Remache qui fera son retour. Tout comme Berchiche, Remache n'a été utilisé que rarement lors de la phase aller du championnat et en Ligue des champions. Coulibaly qui jouait souvent sur le côté était mieux expérimenté. Mais il semblerait que les choses ont changé depuis. Remache veut marquer son territoire. Il n'a désormais qu'un seul concurrent, à savoir Mohamed Khoutir Ziti, un jeune qui promet. Douicher et Naïli à la récupération Dans la récupération, il semblerait que Rachid Belhout a voulu jouer la carte de l'expérience en prenant la décision d'incorporer Douicher et Naïli. Même si le second revient tout juste de blessure, il retrouvera son poste de titulaire. Pour El Orfi, il est fort probable qu'il soit préservé pour le match en retard de la 15e journée, face au MCA. En effet, vu les matchs intenses qui vont défiler dans les prochaines semaines, le staff technique de la JSK est dans l'obligation de songer à des solutions de rechange. Younès et Tedjar au milieu Pour le duo qui composera le milieu de terrain, il semblerait que Sofiane Younès et Saâd Tedjar aient donné satisfaction, notamment lors du dernier test face au CRB. C'est même Younès qui fut l'auteur du premier but, d'entrée de jeu. Tedjar a retrouvé sa forme lors du stage hivernal, après avoir connu une période de saturation. C'est donc à ce duo que le staff technique fera confiance cet après- midi. Hamiti-Yalaoui, le nouveau duo Ce qui est certain, c'est que les yeux seront braqués sur deux joueurs qui composeront la charnière offensive. Il s'agit de Farès Hamiti et Nabil Yalaoui. Les deux éléments ont été alignés en essai face au CRB, ce qui a permis à Rachid Belhout d'apporter sa touche de correction en pointe. Comme il nous l'a déclaré, le premier responsable du staff technique compte placer Hamiti derrière Yalaoui, qui sera seul en pointe. Un dispositif qui ressemble à celui mis en place par Geiger, qui alignait Aoudia et Hamiti de la même façon. ----------------- Le stade de Tizi sera-t-il prêt dans 30 mois ? Les supporters de la JSK attendent avec impatience leur nouveau stade qui leur permettra de se déplacer en masse à chaque rencontre puisque sa capacité dépasse les 50 000 places. Le stade, qui renferme toutes les infrastructures, serait en principe prêt d'ici 30 mois puisque les deux sociétés qui sont chargées des travaux, sont en train d'effectuer de gros efforts. Selon le DJS de Tizi Ouzou, les deux entreprises ont déjà entamé les travaux et tout va pour le mieux pour que l'établissement soit livré à temps. «Nous sommes vraiment confiants parce que nous avons en face une entreprise assez costaude qui a fait ses preuves sur le terrain. Autrement dit, ce sont des gens expérimentés qui ont déjà construit des stades. Ils sont vraiment sereins, avec les études qu'ils ont entre leurs mains, et envisagent de livrer le projet à temps. D'ailleurs, ces derniers nous ont rassuré qu'il n'y aura pas de retard sauf cas de force majeure.» Belhout : « Au Maghreb, les résultats sont vraiment importants mais… » L'entraîneur de la JSK, Rachid Belhout, a intervenu hier matin sur les ondes de la Radio Chaîne III, lors de l'émission «Football magazine». Le technicien, qui a évoqué le sujet du professionnalisme en Algérie, n'a pas hésité à dire que dans une discipline comme le football, bien que les résultats soient vraiment importants, il faut d'abord essayer de construire une équipe d'avenir. Selon lui, le travail compte plus que les résultats. A ce sujet il dira : «C'est vrai que dans le football, les résultats sont vraiment importants, surtout dans les pays du Maghreb ou bien les pays arabes, mais franchement il faut d'abord passer par certaines étapes. Il faut être très fort dans tous les domaines, que ce soit au niveau technique, physique ou bien sur tous les plans du professionnalisme. La JSK renferme des joueurs jeunes, et si on travaille dans le domaine professionnel avec la même équipe, on obtiendra une forte formation à l'avenir. Il n'y a pas que les résultats qui comptent, mais aussi le travail.»
