Il a refusé 750 millions cash. Un autre élément ciblé par le Mouloudia risque de s'envoler. Il s'agit de Salim Boumechra dont les négociations avec les responsables du club, à leur tête le président, n'ont rien donné. Bien que, Mehiaoui, qui est actuellement en position de faiblesse, ait répondu favorablement à ses exigences financières, le meneur de jeu de l'USM Harrach aurait placé la barre très haut dans le but de décourager les dirigeants du MCO à lui faire signer son contrat. Il aurait en effet réclamé la bagatelle d'1 milliard de centimes cash et les 200 millions qui restent sous forme de salaire. Chose qui a fait douter les responsables oranais des intentions du joueur qui ne s'attendait apparemment pas à voir le président accepter sa première condition, celle de signer pour un montant d'un milliard 200 millions de centimes. Il a refusé 750 millions cash Alors que les deux parties ont trouvé un accord en s'entendant sur une prime de signature de 1,2 milliard, Mehiaoui avait proposé la somme de 600 millions comme première tranche. Voyant que Boumechra faisait la fine bouche, le président lui a demandé de fixer lui-même cette première tranche. Grande fut la surprise de Mehiaoui en apprenant que le joueur avait réclamé la bagatelle de un milliard cash. Dans l'obligation d'engager une grosse pointure pour sauver son recrutement qui n'a même pas commencé, le président a fait un autre effort financier en ajoutant 150 millions à Boumechra, lui proposant cette fois, 750 millions cash. Malgré cette proposition, le joueur harrachi ne semblait guère satisfait. Les deux parties se sont séparées sans pour autant trouver un accord financier. Un autre rendez-vous a été fixé entre Boumechra et Mehiaoui L'aurait-on dissuadé de signer ? Pour les responsables du Mouloudia, des gens de l'extérieur sont en train d'user de tout leur poids pour capoter les transferts des joueurs au Mouloudia. Ils pensent en effet plus que jamais que Boumechra a été manipulé par des opposants à la direction pour placer la barre aussi haut. En effet, les dirigeants du Mouloudia se demandent comment le joueur avait donné son accord pour revenir au MCA avec la même somme d'argent et une première tranche de 480 millions pour refuser, quelques jours plus tard, une somme de 750 millions cash. Le feuilleton Boumechra est loin d'être terminé. «Il aurait pu signer pour 800 millions» Des proches du joueur nous ont confié que Boumechra n'a jamais voulu faire de chantage aux dirigeants car si c'était le cas il aurait refusé poliment de négocier avec eux et ne pas prendre le risque de griller ses autres pistes. En effet, selon ce proche du joueur, le meneur de jeu de l'USM Harrach a fait preuve de bonne foi en laissant les autres contacts en stand-by et donner la priorité au club de sa ville natale. «C'est vrai que les négociations entre les deux parties étaient très serrées mais le montant réclamé par le joueur n'était pas fixe. Le deux parties auraient pu trouver un accord», dira ce proche du joueur avant de révéler : «Il signera si jamais on fait un tout dernier effort.» Selon nos sources, le joueur aurait pu donner son accord de principe si on lui avait proposé 800 millions cash, soit près de 70% de sa prime de signature sur laquelle les deux parties sont d'ailleurs tombées d'accord. Feham «Mehiaoui m'a posé un lapin» Le milieu de terrain de l'Entente explique les raisons de l'échec des négociations avec le président du Mouloudia. Vous avez signé à l'USMA. On suppose que vous êtes soulagé ? Disons que je ne regrette pas ce choix du moment que cette équipe s'est montrée la plus intéressée par mes services. Les contacts avec les dirigeants de l'USMA n'ont pas cessé depuis le premier jour. Personnellement, je n'ai pas failli à ma promesse en signant chez eux. Mais vous étiez en contact très avancé le MCO. Que s'est il passé au juste ? Je n'ai jamais été en contacts très avancés avec le MCO pour la simple raison que le président ne m'a sollicité que peu de fois sans pour autant me fixer un rendez-vous digne de ce nom. J'ai senti comme un laisser-aller de la part des dirigeants. Mehiaoui m'a donné deux rendez-vous sans qu'il les honore. Mais il vous a fixé un rendez-vous vendredi passé… C'était trop tard dans la mesure où j'avais donné mon accord de principe à l'USMA. Je ne pouvais pas revenir sur ma décision même si je n'avais pas encore signé ce jour-là. Toutefois, j'étais clair et net avec Mehiaoui en lui disant les quatre vérités. Je ne suis pas le type qui fait dans la surenchère. Il y avait aussi un autre point qui m'a poussé à éviter de signer au Mouloudia. Lequel ? J'étais surpris de constater que les dirigeants n'avaient pas réussi à engager le moindre joueur car je m'attendais à voir les Yekhlef, Djallit et beaucoup d'autres parmi le nouvel effectif de l'équipe. Mais voyant que l'équipe n'a pas été renforcée, j'ai mûrement réfléchi avant d'opter pour l'USMA. Je n'ai pas l'intention de vivre une saison cauchemardesque comme celle de la saison 2008 où l'équipe avait connu la relégation. J'ai réussi à garder intacte ma notoriété chez les supporters. Je ne veux pas qu'elle soit gâchée. Mehiaoui à la capitale Beaucoup plus préoccupé par ses obligations politiques, le président du Mouloudia s'est dirigé avant-hier soir vers la capitale pour assister à la réunion du Sénat. Drôle d'attitude pour Mehiaoui qui n'a réussi à assurer la moindre recrue, laissant derrière lui une situation plus que catastrophique. Toutefois, Mehiaoui s'est expliqué au sujet du départ de Feham pour l'USMA et les contacts avec Boumechra. «Feham a réclamé 2 milliards» Selon le président du Mouloudia, Feham Bouaâzza a demandé la somme de 2 milliards de centimes lors des négociations. Pour lui, les exigences financières du joueur avaient pour but de le décourager. «Le cas de Feham était évident. Le joueur avait déjà pris la décision de signer à l'USM Alger avant de négocier avec nous. Donc, on lui souhaite bon vent», dira Mehiaoui. «Boumechra veut 1 milliard cash» Toujours dans le cadre des négociations, Mehiaoui qui, semble en avoir gros sur le cœur suite aux comportements des joueurs, précisera : «Boumechra a réclamé la somme de milliard cash.» «Nous lui avons proposé 700 millions comme première tranche. Je pense que la balle est dans son camp», aurait lâché le président. Les dirigeants sous pression Les responsables du Mouloudia d'Oran semblent sous pression ces derniers temps. N'ayant pas pu faire signer les joueurs qu'ils ont promis aux supporters, les dirigeants oranais ne savent plus à quel saint se vouer. Le fait que Feham, Boualem et Boumechra soient partis vers d'autres horizons a créé un mouvement de panique au sein de la direction du Mouloudia qui a du mal à relancer les autres pistes à l'image de Djallit, Diss et Mohamed Rabeh. N'étant plus en confiance, les membres de cette commission de recrutement désignés par le président lui-même n'osent plus prendre attache avec d'autres joueurs et encore moins répondre aux appels des journalistes. Un émigré pisté Un joueur émigré qui a déjà fait ses classes au Mouloudia d'Oran dans les jeunes catégories est ciblé par la direction du club. En effet, ce joueur, qui a évolué au CFA, avant d'aller tenter sa chance du côté de la Suisse, est proposé au Mouloudia. C'est un milieu récupérateur de 21 ans. Si la direction se montre intéressée par cet élément, il débarquera à Oran dans les jours à venir. Le Sénégalais et le Centrafricain attendus pour le 25 juillet Deux attaquants africains seront attendus à Oran ce mois-ci. Il s'agit d'un Sénégalais et un Centrafricain. La direction du club a envoyé une invitation aux deux joueurs qui seront présents à Oran du 25 juillet au 10 août. Si les tests s'avèrent concluants, ils signeront au Mouloudia. Gharbi reste à Chlef L'autre joueur pisté par l'équipe, Sabri Gharbi, ne devrait pas signer au Mouloudia puisque le joueur avait donné son accord de principe pour renouveler à l'ASO Chlef. Ainsi une autre éventuelle recrue vient de s'évaporer.
