«L'absence de l'Algérie, la RDC et l'Afrique du Sud pèsent sur la CAN» Sélectionneur de la RD Congo, Claude Leroy est un fin connaisseur du continent africain. Il explique l'absence des grandes nations (Egypte, Nigeria...) de cette édition 2012 au Gabon et en Guinée Equatoriale et pourquoi le Sénégal, le Ghana ou le Maroc figurent parmi les favoris au titre. Comment expliquez-vous l'absence des grandes nations comme l'Egypte, le Nigeria, le Cameroun... Et l'Algérie, la République Démocratique du Congo, l'Afrique du Sud... Ca pèse quand même quelques CAN. Ca s'explique d'abord par le tirage au sort des qualifications : le Cameroun était avec le Sénégal et la RD Congo. On savait que deux gros allaient sortir. C'est étonnant de voir qu'un tirage les a placés dans le même groupe. A croire que les résultats antérieurs des uns et des autres ont fait que ça a pu être possible... Et puis l'Afrique du Sud, c'est invraisemblable. Ils avaient mal lu le règlement et ont joué le nul devant la Sierra Leone à domicile. Pour un pays qui a organisé la Coupe du monde, c'est même une honte. L'Egypte, qui est triple tenant du titre et qui a un certain statut, avait pourtant un groupe abordable... Oui, mais elle était déjà en bout de course en Angola (2010) voire même au Ghana (2008) où elle a bénéficié de certains facteurs favorables. Et même depuis 2006, chez elle, avec un arbitrage qu'on ne peut pas qualifier d'anti-égyptien. Le critère qui aurait dû alerter tout le monde, c'est qu'elle dominait le football africain mais n'est pas parvenue à se qualifier pour une Coupe du monde. En ayant tout gagné dans l'intervalle sur le continent. A leur époque de domination, le Cameroun, le Maroc ou encore l'Algérie se qualifiaient eux pour la Coupe du monde. Et le Nigeria ? La raison est différente. C'est dû à l'essence même de l'organisation dans le pays depuis toujours. C'est en permanence un incroyable gâchis de talents. J'ai toujours pensé que le Nigeria, sur son potentiel, devrait être le premier pays africain champion du monde. Comme il n'arrive pas à s'organiser pour progresser, je pense que les prochaines échéances ne me donneront pas tort. C'est un immense pays de football comme la RD Congo mais dont l'instabilité empêche ce potentiel de résultats. On voit que trois des quatre grands favoris de la compétition sont des pays calmes ou relativement calmes comme le Ghana, le Sénégal et le Maroc. L'apparition de nouveaux participants comme le Niger et le Botswana est-il le signe d'un niveau qui se relève ? C'est plutôt la récompense d'un travail bien fait. Quand on travaille bien dans un pays, et même s'il y a moins de talents, la qualité du travail compense la différence. Le Niger place depuis quelques années certains de ses meilleurs joueurs dans d'autres pays africains comme le Coton Sport du Garoua, qui a été champion du Cameroun. Tous ces joueurs ont participé à des compétitions de bonne qualité au niveau continental et ils sont venus renforcer leur équipe nationale avec cette expérience. C'est un travail de longue haleine qui se fait au Niger. Tranquillement, imperceptible. Quant au Botswana, qui était le premier qualifié, ils ont de très bons joueurs qui évoluent en Afrique du Sud. L'ingérence et l'instabilité sont donc toujours les maux du football africain ? En ce qui concerne l'ingérence, je suis toujours étonné de voir des entraîneurs qui pleurnichent. Si on s'immisce dans leurs affaires et qu'ils ne sont pas contents, qu'ils s'en aillent. Moi je n'ai jamais eu ce problème là. Jamais on est venu me dire il faut faire ceci, cela, sélectionner untel... Je trouve que les dirigeants africains parlent souvent moins de football que les dirigeants de clubs en France. Quels sont vos favoris de cette édition ? Et quels joueurs en seront les stars ? Je vois deux lignes de quatre. Un quatuor Ghana, Sénégal, Maroc, Côte d'Ivoire. Et derrière, je vois bien le Burkina Faso comme dangereux outsider avec la Tunisie, la Zambie et le Gabon. Chez les joueurs, je pense que le Rennais, Pitroipa, devrait faire une grosse Coupe d'Afrique tout comme André Ayew (Marseille) ou encore l'attaquant du Niger, Moussa Maâzou, et quelques joueurs tunisiens. Et puis, l'attaquant du Sénégal, Demba Ba, qui, s'il continue à jouer à son niveau de Newcastle, va faire un malheur. Trabelsi : «Après la révolution, tout le monde veut célébrer» Le sélectionneur national de la Tunisie, Sami Trabelsi, à la veille de la rencontre contre le Maroc, l'affiche du Groupe C de la CAN-2012, range son pays parmi les favoris pour le titre, expliquant qu'avec la «révolution tunisienne, tout le monde veut célébrer». «Les joueurs sont très motivés. Ils savent qu'après la révolution, tout le monde veut célébrer quelque chose. La meilleure occasion serait de faire de bons résultats lors de la CAN avec des joueurs jeunes», a déclaré l'ancien défenseur. Trabselsi souligne que la Tunisie a remporté en février 2011 le CHAN (Championnat d'Afrique des Nations, réservé aux joueurs évoluant en Afrique) alors que le pays était en pleine révolution. «A l'époque, on était en pleine révolution et les joueurs était très motivés. Mais maintenant, c'est autre chose : l'ancien régime est fini et les joueurs veulent faire quelque chose pour le peuple tunisien parce qu'il en a besoin». Il estime toutefois que «le match contre le Maroc est très important mais pas décisif» et évite toute comparaison avec la victoire de la Tunisie en finale de la CAN-1996 : «Il n'y a que deux joueurs qui sont encore présents et tous les matches sont différents». «Nous faisons partie des candidats au titre. Nous sommes en forme, et c'est important de bien commencer», a-t-il conclu. Maroc - Tunisie Gerets «Ce sera un match comme les autres» A deux jours de la rencontre qui opposera les sélections marocaine et tunisienne, lundi (19h 00 GMT) à Libreville pour le compte de la première journée du groupe C de la CAN-2012 de football, le sélectionneur national, Eric Gerets, s'est montré insensible au caractère spécial de ce derby maghrébin, estimant que c'est «un match tout comme les autres». Interrogé, samedi au terme d'une séance d'entraînement des Lions de l'Atlas, sur l'équipe tunisienne, Gerets a dit que les Aigles de Carthage «seront un obstacle tout comme les autres sélections.» Interpellé sur le fait qu'il s'agit quand même d'un derby maghrébin, il a répliqué : «Un derby est un match comme les autres.» Par ces déclarations, Gerets maintient sa logique, ignorant tous les paramètres exogènes en se concentrant davantage sur l'amélioration du rendement du groupe, loin de toute pression. Déjà interrogé sur le climat à l'arrivée de l'équipe marocaine à Libreville, jeudi dernier, il a estimé que c'est une contrainte qui touche toutes les équipes. En outre, le technicien belge a révélé que la séance de samedi, suivie par une dizaine de spectateurs et de journalistes, lui a déjà permis d'arrêter le onze de départ pour lundi. «Ce soir l'équipe sera faite», a-t-il lancé. Cette séance d'une heure, la troisième de la sélection marocaine depuis son arrivée à Libreville, s'est déroulée sous un ciel couvert qui a apaisé la chaleur que connaît Libreville actuellement et a connu la participation de l'ensemble des joueurs, y compris Essaïdi, qui semble bien se rétablir de son mal de dos. Au programme, figurait un match d'entraînement entre deux équipes de 11, lors duquel l'accent a été mis sur la rapidité de circulation de la balle, la bonne conclusion des actions et l'efficacité devant les buts. A ce propos, le sélectionneur national s'est dit satisfait de son équipe. «Cela fait deux semaines qu'on est ensemble et je n'ai pas à me plaindre, car aujourd'hui (samedi) il y avait 22 joueurs sur le terrain qui ont disputé un bon match et livré un beau spectacle avec beaucoup de discipline et d'envie», a-t-il souligné. Même son de cloche du côté du médecin de l'équipe, Abderrazak Hifti, qui assure qu'hormis quelques bobos, aucune blessure n'est à signaler. «Tout le groupe se porte bien. On peut dire qu'Essaïdi a récupéré à 100 %. Chammakh, lui, ressent un peu de douleurs à un genou, mais ce n'est pas méchant», a-t-il dit. L'équipe marocaine a effectué, vendredi, deux séances d'entraînement au terrain Monedan I, une matinale (10h 30) et l'autre en soirée (17h 00), avec, au menu, décrassage et peaufinage du schéma tactique. Les protégés de Gerets devaientdécouvrir hier dimanche la pelouse du stade de l'Amitié qui abritera les rencontres du groupe C, selon le programme établi par le Comité d'organisation. Outre le Maroc et la Tunisie, le Groupe C comprend le Gabon, pays co-organisateur, et le Niger, invité surprise de cette 28e édition. Daniel Bennet dirigera la partie La Confédération Africaine de Football a désigné l'arbitre sud-africain, Daniel Bennett, pour diriger la rencontre qui opposera les Lions de l'Atlas aux Aigles de Carthage lundi, en match comptant pour la première journée du groupe C de la 28e édition de la Coupe d'Afrique des Nations. Daniel Bennett, qui fait partie des meilleurs arbitres africains à l'heure actuelle, est habitué à diriger ce genre de rencontres. Il a entre autres officié la demi-finale entre le Nigeria et le Ghana lors de la CAN 2010 organisée en Angola Assaïdi apte Souffrant d'une inflammation à la cheville lors du stage de préparation de la sélection marocaine à Marbella, le milieu de terrain des Lions de l'Atlas, Oussama Assaïdi, s'est entraîné normalement lors de la première séance d'entraînement de vendredi. Incertain pour la rencontre choc prévue aujourd'hui, lundi, face à la Tunisie comptant pour la 1re journée du groupe C de la CAN 2012, le staff médical a jugé Oussama Assaïdi apte en vue de cette rencontre au sommet. Excellente nouvelle pour Eric Gerets qui pourra compter sur le nouveau chouchou du public marocain. Aït Fana : «Je serai le premier supporter du Maroc» Eloigné des terrains pour cause de blessure pendant 8 mois, Aït Fana a refait surface en Ligue 1 avec le MHSC, et peut-être bientôt en Equipe nationale du Maroc. N'ayant pas encore été convoqué pour porter le maillot des Lions de l'Atlas, l'attaquant marocain n'a pas manqué pour autant de souhaiter bonne chance à ses deux compères, Younès Belhanda et Abdelhamid El Kaoutari, avec lesquels il jouera peut-être bientôt en sélection : «Je serai le premier supporter de Younès et Abdelhamid. Je vais les appeler pour prendre des nouvelles et j'espère qu'ils feront une bonne CAN", a-t-il déclaré à RST FM. Et de conclure : «De mon côté, je ferai de mon mieux durant ce mois pour essayer de gagner ma place…» Issam Jemaâ : «Je veux jouer ce match» Issam Jemaâ a longtemps été blessé pendant la préparation des Aigles de Carthage pour la CAN 2012. Et d'entamer une véritable course contre la montre pour être apte au service face aux Lions de l'Atlas. «J'ai une grosse envie de jouer face aux Lions de l'Atlas. Je viens de reprendre les entraînements depuis peu. Le staff médical craint une rechute si on m'incorpore face au Maroc. Pour ma part, je me sens prêt et je suis à la disposition du coach national», a notamment confié Issam Jemaâ aux médias tunisiens présents à Libreville. Mais il semble peu probable que Sami Trabelsi prenne le risque d'incorporer un joueur encore à court de condition physique. Le sélectionneur tunisien ne manque d'ailleurs pas de solutions de rechange et devrait faire confiance au trio Allagui-Khelifa-Dhaouadi sur le front de l'attaque, avec Yassine Chikhaoui comme meneur de jeu. Le cas Jemaâ s'apparente à celui du Marocain, Oussama Assaïdi, l'une des stars de l'équipe nationale marocaine. Le joueur d'Herenveen vient à peine de reprendre les entraînements avec le groupe. Là aussi, il semble plus que probable qu'Eric Gerets n'alignera pas l'ailier gauche marocain. En conséquence, les Lions de l'Atlas pourraient jouer avec le trio d'attaquants suivants : Chamakh-Lmrabat-Hadji, avec Mbarek Boussoufa à la baguette. ---------------- Libye Paqueta : «Notre défaite n'est pas la fin de l'histoire» Battue par la Guinée équatoriale (1-0), la Libye espérait mieux lors de son entrée dans la CAN 2012. Mais Marcos Paqueta, le sélectionneur des Chevaliers de la Méditerranée, s'est montré philosophe en conférence de presse d'après-match : «Je félicite la Guinée Equatoriale. On savait que ce serait un match très difficile à jouer sur le terrain du pays organisateur. On a bien commencé le match, on a eu la possession de balle, mais l`équipe s`est montrée ensuite nerveuse et a raté des passes faciles, avant de perdre le contrôle du jeu. En deuxième mi-temps, on a eu la main sur le début et même si on était un peu fatigués, on arrivait à garder le ballon, et on a souffert des contre-attaques. Ce fut crucial, a expliqué le technicien brésilien. L'équipe doit être préparée à ça. Il n'y a rien de définitif pour la qualification, ce n'est pas la fin de l`histoire. L'équipe est jeune, certains joueurs n'ont pas pu beaucoup jouer en raison des problèmes que l'on connaît. Et cette équipe participe à ce tournoi pour accumuler de l'expérience.» Zambie Renard : «Notre victoire n'est pas une surprise» Hervé Renard, le sélectionneur de la Zambie, est fier de la performance de ses joueurs, mais estime que le résultat est le fruit du travail engagé et n'est surtout pas une surprise : «On savait que pour marquer il fallait jouer dans leur dos, parce qu'ils ont des joueurs très forts. On l'a fait à la perfection. Je connais par cœur les joueurs du Sénégal, des joueurs très athlétiques, comme Diawara et Mangane, qui ont parfois un peu de difficulté à être rapides. Parfois entre le dire et le faire il y a un décalage, aujourd'hui c'était parfait. En seconde mi-temps, on a perdu en maturité, perdu trop de ballons. On est jeunes. Pour nous, c'est une fantastique performance de battre le Sénégal. Ce n'est pas une surprise, c'est le résultat de beaucoup de travail. On avait confiance en nous, on a eu de la réussite aussi.» Guinée Equatoriale Edjogo savoure : «On ne joue pas pour la prime de un million de dollars» Pari réussi pour la Guinée équatoriale. Grâce à un but de Balboa, le Nzalang Nacional a remporté, face à la Libye (1-0), le premier match de son histoire en Coupe d'Afrique. Juvenal Edjogo, le capitaine, est ravi : «Il était très important pour nous de commencer ce match en gagnant. On voit l'avenir de manière plus optimiste», a assuré le milieu de terrain avant d'évoquer la belle prime promise en cas de victoire. “Le million de dollars offert ? On joue au foot. Quand on commence le match, on ne pense pas à l'argent. Quand on joue en Europe, on gagne de l'argent. Le plus important n'était pas l'argent, mais de gagner le premier match. On était très concentrés même si on n'avait pas joué beaucoup ensemble. Avec le travail et la foi en nos possibilités, je crois qu'on peut aller loin. On avait une équipe très technique et des joueurs très techniques. On a eu quelques occasions et on a pu marquer le but à la fin.» Gabon - Niger Rolland Courbis : «Je n'appréhende pas le Gabon» Le Niger retient déjà son souffle. Samedi, à l'avant-veille de la première historique du Mena national à la CAN, face au Gabon, le pays hôte, Moussa Maâzou et les siens ont eu droit à une séance tonique sous les ordres de Rolland Courbis. Le technicien français a répondu aux questions de Football365. Rolland, dans la dernière ligne droite avant l'entrée en lice du Niger, comment vont les troupes ? Ca va. On a pratiquement récupéré de tous les petits bobos qu'avaient certains joueurs. Le Mena va affronter le pays coorganisateur, appréhendez-vous ce grand rendez-vous ? Je ne l'appréhende pas ! Si j'écoute tout ce que j'entends, ce n'est même pas la peine de jouer ce match-là, il paraît qu'on l'a déjà perdu. Je veux bien que le Gabon soit favori, mais on va vraiment faire le maximum pour leur poser quelques petits problèmes. La star de votre équipe, Moussa Maâzou, a un très faible temps de jeu cette saison avec Zulte-Waregem. Comment allez-vous gérer cet aspect des choses ? Déjà, le terme de «star», excusez-moi, ne me semble pas adapté. C'est un de nos bons joueurs, qui peut même être très bon par instants. Maintenant, si Maâzou manque un peu de rythme, il sera géré en fonction de cela et ne jouera pas les 90 minutes. Rohr : «23 sur le pont» Alors que le Gabon débute lundi sa CAN face au Niger, le sélectionneur des Panthères, Gernot Rohr, appelle ses troupes, au complet, à afficher un état d'esprit irréprochable : «On est 23 sur le pont, nous n'avons pas de blessés», s'est félicité Gernot Rohr au micro de la RTG. «On a travaillé l'animation offensive. On sait que le public va soutenir l'équipe, mais il faudra mériter ce soutien en affichant un état d'esprit irréprochable», a conclu le coach franco-allemand. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, René Ndemezo Obiang, a rendu visite aux Panthères afin de leur adresser le message d'encouragement et de mobilisation du gouvernement.
Sénégal Souleymane Diawara «On a sous-estimé les Zambiens» Souleymane Diawara est déçu mais pas abattu après la défaite 2-1 de l'équipe du Sénégal face à celle de Zambie. Le défenseur espère que les Lions de la Téranga auront retenu la leçon de leur non match avant d'affronter la Guinée Equatoriale, le 25 janvier à Bata. Une qualification en quarts de finale de la CAN 2012 est à ce prix selon le joueur de l'Olympique de Marseille. Souleymane Diawara, qu'est-ce qui n'a pas fonctionné face à la Zambie ? En première période, on n'a pas joué. On a un peu trop sous-estimé les Zambiens. Cette défaite va nous faire du bien parce qu'elle nous rappelle qu'il n'y a plus de petites nations. Quand une équipe en veut plus que l'autre, ça fait la différence et les Zambiens en voulaient beaucoup plus que nous. Avez-vous été surpris par le niveau de jeu de votre adversaire ce soir ? Pas surpris, non. J'ai déjà joué plusieurs fois contre cette équipe et je connaissais la qualité des Zambiens. On est rentrés tout doucement dans le match comme si tout allait se passer comme prévu. Les Zambiens ont eu plus d'envie, plus de grinta, ils ont gagné plus de duels, ils ont couru plus. Nous, on n'a joué que 45 minutes. Dans ces conditions-là, on ne pouvait pas gagner. Votre prochain adversaire, ce sera l'équipe de Guinée Equatoriale, le 25 janvier, à Bata. Oui, on va prendre conscience qu'il n'y a plus de petite équipe et on va faire des efforts. Il le faut si on veut réussir quelque chose durant cette CAN. Connaissez-vous cette équipe de Guinée Equatoriale ? Non, pas encore. Mais on va bien étudier des vidéos car on a un match très important à disputer mercredi. Niang «Notre défaite face à la Zambie est un échec collectif» Les supporteurs du Sénégal étaient très déçus après la défaite des Lions de la Téranga face à la modeste équipe de la Zambie (1-2). Un revers qui attriste Mamadou Niang, l'ancien buteur de l'OM. Toutefois, l'attaquant sénégalais reste confiant pour les deux prochaines rencontres du tournoi. «Cette première mi-temps a été un échec collectif, on est tous passés à côté, on a tout fait à l'envers. On devait passer sur les côtés, on n'a pas su le faire. En deuxième période, c'était un peu mieux, l'équipe s'est un peu réveillée. Ils étaient plus vifs, perdaient moins de ballons. Concernant mon changement, on est un groupe de 23. Des joueurs peuvent entrer, d'autres sortir, on est tous solidaires. Si le coach décide de réajuster l'équipe tactiquement, je m'y plie. Pour moi, le groupe prime. On va essayer de prendre le maximum de points dans les deux prochains matches», a expliqué Mamadou Niang dans France Football. «On a eu du mal à entrer dans le match» Le sélectionneur du Sénégal, Alain Traoré, reste également optimiste pour le reste de la compétition malgré le match très décevant de ses joueurs : «On a eu du mal à entrer dans le match. On a fait une première mi-temps calamiteuse, c'est une de nos pires premières mi-temps. La cause : la vivacité zambienne qui nous a beaucoup gênés, ils ont plus couru que nous. On est revenus en deuxième mi-temps en changeant de jeu. C'est un match qui va bien nous réveiller, ça montre qu'il faut plus d'engagement pour espérer quelque chose.» «Nos chances sont intactes. Rien ne change ce soir. On va jouer contre le pays organisateur qui sera poussé par son public, on n'a plus de joker à brûler», a indiqué le coach sénégalais. Côte d'Ivoire 1 - Soudan 0 Sur un éclair de Drogba Dans le groupe B, celui qui est domicilié à Malabo, la Côte d'Ivoire s'est imposée face au Soudan par la plus petite des marges. L'unique but de la partie a été inscrit par l'attaquant Didier Drogba. Autrement dit, l'expérience des Eléphants a prévalu. L'autre match du groupe a eu lieu hier dans la soirée entre les Etalons du Burkina Faso et les Palancas Negras de l'Angola. Programme de la journée (Groupe C) Gabon – Niger (17h 00) Maroc – Tunisie (20h 00)
