Les Khroubis ont accepté la relégation avec sportivité Honteux, pathétique, ridicule, c'est le visage que l'ASK nous a montré face au CAB et au MCEE ces dix derniers jours. L'équipe a écœuré avec son niveau de jeu minable et très mauvais. A en vomir. Au Khroub, on n'oubliera jamais ces deux derniers matches contre les voisins proches, une triplette batnéenne qui n'a causé que du mal et qui a fait vivre aux joueurs le début de l'enfer et une sévère correction de la part des Eulmis qui ont donné une dure leçon de réalisme aux poussins de Aït Djoudi qui se sont fait avoir cinq fois comme des bleus. Ils ont foiré leur deux jokers pour le maintien d'une manière bizarre qui laisse la place à beaucoup de questions sans réponse, alors qu'ils auraient dû jouer avec les tripes pour se maintenir. Chers fans et Diables Rouges, on vous dit que le huis clos vous a évité d'assister à un cauchemar mardi passé. La commission de discipline vous a évité de voir une ASK sans cœur ni âme, qui n'a rien tenté pour mériter une victoire pour au moins quitter la Ligue 1 avec les honneurs. Pour notre part, on a vu pire dans ce championnat pourri, on est vaccinés contre ce genre de mascarade. L'ASK a les deux pieds en Ligue 2, cela nous suffit pour dire aux décideurs et pseudos actionnaires et dirigeants qui ont accompagné l'équipe ces deux dernières années en mode professionnel, de rendre le tablier à présent. Dégagez vite, l'équipe a touché le fond à cause de vos décisions dénuées de bon sens ! Désastreux sur toute la ligne ! Il y a dix jours, l'ASK espérait encore un miracle après le revers enregistré face au CAB, mais dans le décor triste d'un Abed Hamdani vide, les Askistes n'ont pas eu la réaction escomptée, l'équipe s'est laissé aller au jeu de l'attaque sans assurer ses arrières. Elle s'est trop laissée à découvert même dans un match où les joueurs auraient dû faire très attention aux contre-attaques de Tiaïba et Bouaïcha qui se sont régalés devant un Boutrig qui, il faut le dire franchement, n'a rien d'un gardien de Ligue 1 avec son comportement indigne sur les terrains. Malheureusement, l'ASK a mordu à tous les pièges. Les Khroubis ont vite perdu confiance après le but encaissé à la 40'. Déjà que certains jouaient la peur au ventre, et que d'autres étaient tétanisés par l'enjeu, les deux réalisations de Tiaïba ont mis à plat le moral de la troupe de Aït Djoudi qui n'a pas trouvé la motivation nécessaire pour revenir à la marque, sans oublier la grave erreur de l'arbitre, Bouster, qui vient de créer une nouvelle loi dans l'arbitrage en signalant un penalty alors que le jeu avait repris depuis deux minutes ! D'habitude on revient à une faute hors des 18m, mais pas sur un penalty Monsieur l'arbitre. C'est le genre d'ingrédient qui casse le moral et qui fait perdre un match. Mais bon, l'ASK avait déjà perdu son match avant cette grave faute de Bouster. Après Vahid, c'est Bougherara ! Si l'on revient aux instants d'après-match, plus exactement aux déclarations d'Aït Djoudi, qui n'a pas mâché ses mots cette fois, pointant du doigt son adversaire du jour, qualifiant de responsable de l'échec de l'année footballistique de l'ASK, Bougherara, le coach khroubi, il n'avait pas a déclarer ce genre de chose du moment que Bougherara n'a pas quitté l'ASK de son propre gré. On l'a forcé à faire ses valises après une défaite normale à l'extérieur contre une grosse cylindrée du championnat qui est la JSK. Cela pour dire que si Bougherara a recruté les nouveaux joueurs de l'ASK en juillet dernier, c'est qu'il savait quoi faire d'eux lui qui était toujours prêt à assumer ses responsabilités en cas d'échec. Enfin, c'est devenu récurrent de la part de Aït Djoudi qui a pris cette mauvaise habitude de rejeter la responsabilité sur les autres. Quand il était avec les Olympiques, après l'élimination du tournoi du Maroc, il s'est attaqué au sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, et, cette fois encore, c'était le tour de Bougherara d'être la cible du coach. Azzedine, nous, on a une seule question à lui poser : pourquoi n'avoir pas dit que l'effectif de l'ASK est très moyen et limité dès le départ, au moins ça aurait donné de la crédibilité à ses propos de mardi dernier. ------------------------- Les Khroubis ont accepté la relégation avec sportivité On a retenu la leçon au Khroub. Dans la défaite de l'ASK, mardi soir, face au MCEE, la galerie khroubie n'a pas dépassé la ligne rouge cette fois. A part quelques bruits fait aux alentours du stade pour vider toute la colère, le village est resté calme la nuit, et la tristesse n'a pas quitté le visage des fans qui ne méritent pas ce sort tant ils sont proches de leur club. Ils ont juste besoin de temps pour sécher leurs larmes et cicatriser la plaie, en attendant des jours meilleurs. Les téléphones portables des joueurs volés ! C'est une première au Khroub. Après le match, alors que les joueurs étaient dans une colère noire après le piètre match qu'ils ont produit, ces derniers ont eu la mauvaise surprise de ne pas trouver leurs téléphones portables. Le plus étonnant c'est que les mobiles volés sont ceux des joueurs qui ont pris part à la rencontre, car les remplaçants ont gardé leur cellulaire dans leurs poches. Devant cet incident, les coéquipiers de Mesfar ont trouvé un seul coupable à pointer du doigt, le garde matériel. Tout le monde avance cette seule hypothèse. Une blague de mauvais goût Apparemment, la piste du garde matériel semble bien tenir la route, car, selon nos informations, un des joueurs remplaçants aurait vu de ses propres yeux l'opération de vol. C'est pour cela que les joueurs sont vite entrés en contact avec le garde matériel, le menaçant de saisir la police s'il ne restitue pas les téléphones. Cela semble une blague de mauvais goût, sous l'effet de la colère, mais, comme le climat n'est pas favorable aux blagues actuellement dans le vestiaire khroubi, cela risque de causer des soucis judiciaires au garde matériel qui pourrait regretter son geste longtemps si cette affaire allait plus loin.