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USMBA : Djillali Bensnada : «Il y a urgence !»
Publié dans Le Buteur le 25 - 12 - 2012


«La cause du déclin est la vacance du comité»
Fraîchement installé à la tête du Comité de sauvegarde, Bensnada Djillali ne compte pas se taire, plus que jamais décidé à dénoncer la gestion du club. Le président du Comité de sauvegarde refuse de cautionner cette anarchie et compte aller au bout de ce que lui dicte sa conscience afin de procéder à un grand assainissement au sein du club et recouvrer l'âme de l'équipe. C'est ce qui ressort de l'intervention de Bensnada Djillali lors d'un point de presse animé dimanche. Il a tenu à insister en disant qu' «une rencontre est plus qu'indispensable» pour éclaircir la situation catastrophique qui perdure au sein de l'USMBA.
«La cause du déclin est la vacance du comité»
«Sans le Comité de sauvegarde, l'USMBA n'aurait pas pu disputer son match contre Saoura», a-t-il déclaré en substance. Poursuivant son allocution, Bensnada a fait part de son ras-le-bol face à la gestion anarchique. Pour lui, «si l'équipe est ce qu'elle est maintenant, c'est en grande partie à cause de la vacance criante du comité actuel». Et de poursuivre : «C'est un indispensable flash-back de ce que nous avons préludé répondant ainsi aux doléances des supporters.» Bensnada Djillali tient à faire remarquer qu'il n'a «nullement l'intention de nuire ou pointer du doigt quiconque», mais «que la situation requiert des éclaircissements concernant les bilans financiers».
«Recruter utile pour accroître les chances de maintien»
Abordant l'aspect technique, Bensnada estime : «C'est connu. C'est la fin de l'aller et il faut agir promptement et de façon étudiée et réfléchie afin de faire face à la masse salariale». Quant aux chances de maintien, l'intervenant signale que «l'objectivité recommande des mesures urgentes et un renfort judicieux au mercato afin d'insuffler un sang nouveau dans l'effectif à même de permettre à l'équipe de se redynamiser et préserver ses chances de maintien».
«On s'est engagés pour l'intérêt du club»
Tout en mettant en exergue la situation du club quant au problème de la prise en charge des joueurs, Bensnada a tenu à préciser que «le Comité de sauvegarde s'est engagé dans l'intérêt du club bénévolement». Bensnada n'a pas omis de remercier les pouvoirs publics de rendre hommage aux autorités locales pour leur aide et assistance au club tout en relevant la situation du CSA et de la SSPA qui demeure confuse et dont le thème fera l'objet d'une rencontre avec la tutelle dans la perspective de décanter le flou.
Comment faire sortir le club de la crise ?
Difficile, triste, angoissante. Les mots ne sauraient suffire pour qualifier la situation critique que traverse l'USMBA qui se trouve dans un cul-de-sac pendant que certaines personnes veulent se donner raison et dire qu'elles ont pressenti cela pour l'équipe alors que la responsabilité de cette situation incombe à toute la famille de l'USMBA qui n'a pas daigné prendre ses responsabilités et suivait le cours du «crime de lèse-majesté» dans une indifférence et froideur absolue. Pis, même les pouvoirs publics et la tutelle de la ville ne semblent guère se soucier de la situation, cautionnant ainsi le dommage que le comité actuel a fait endurer au club. Que faut-il de plus pour éveiller les consciences, pour faire sortir le club de son marasme ? Bel-Abbès, où sont tes hommes ?
Une situation prévisible
La situation à laquelle l'USMBA est arrivée était prévisible. Même les plus avertis des radicaux des Bel-Abbésiens ne croient pas au miracle et savent pertinemment que leur équipe ne pourra pas échapper au purgatoire à cause de l'anarchie qui y règne depuis l'intersaison. Les vraies causes n'étaient pas perdues de vue et la sonnette d'alarme était pourtant tirée, cependant les responsables se sont enfermés dans leur entêtement, refusant de se rendre à l'évidence que le groupe n'avait pas les moyens techniques pour assurer le maintien. Hormis 30 nuls en déplacement et 2 victoires à domicile, le Vert et Rouge n'ont cessé de multiplier les ratages et les débâcles qui ont débouché sur une dernière place. Tel est le bilan en 15 rencontres. Un épilogue qui reflète tout le mal qui gangrène le club et qui incite les supporters à dire que les dirigeants actuels ont entièrement échoué dans leur entreprise et raté ainsi l'objectif. Les responsabilités demeurent collectives. Tous ceux qui ont administré cette pièce, de bon ou de mauvais gré, doivent assumer entièrement leurs responsabilités.


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