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MCS : Les jours d'Osmane seraient-ils comptés ?
Publié dans Le Buteur le 09 - 09 - 2013


La touche Osmane absente du terrain
L'équipe de Saïda est en train de faire le même parcours que la saison dernière. Sur les trois matchs joués, dont deux à domicile, les Saïdis ne sont pas arrivés à s'imposer, et cette équipe n'arrive pas à démarrer, en dépit que les dirigeants, à leur tête Khaldi, aient mis tous les moyens à la disposition de l'entraîneur. A ce jour, ce dernier cherche toujours à trouver la bonne formule pour débloquer la situation. Ainsi, depuis l'entame de la compétition, le MCS n'a récolté que deux malheureux petits points, ce qui place le coach sur un siège éjectable.
Après trois matchs, aucune victoire
Osman est dans une situation très délicate car, après les trois matchs, son groupe n'arrive pas à gagner la moindre rencontre, ratant même deux occasions nettes. En recevant l'OM, Saïda y a laissé des plumes, et vendredi dernier, un autre échec à domicile a secoué le public saïdi, en n'empochant que deux points, suite au nul imposé par son adversaire. Si ce n'était le gardien Naïli qui a sauvé la baraque, Saïda aurait été écrasée chez elle. Ainsi, ce visage montré jusque-là n'arrange pas les affaires de ce club. Désormais, les dirigeants s'inquiètent pour leur équipe.
La touche Osmane absente du terrain
Depuis le début de la compétition, Saïda patine. La preuve, elle a perdu son premier match de la saison à domicile. Tout le monde s'attendait à ce que l'équipe fournisse un meilleur rendement, mais la touche d'Osmane ne paraissait pas au fil des rencontres. Les joueurs vacillaient au cours de ces matchs. Il faut qu'ils soient assistés pour se surpasser. Ainsi, dernièrement, face à une modeste équipe de Bousaâda, et malgré l'armada de joueurs de qualité que recèle cette équipe, à l'image de Belahouel, Addadi, Hadjari, Bekhtaoui, Kebaïli, Mohamed Rabeh et Cie, ces derniers ne convainquaient pas. On dirait que l'équipe joue sans staff technique, car sa touche n'a pas été vue sur le terrain.
L'équipe ne convainc plus
Certes, nul n'est infaillible en championnat, mais Saïda est en train de rater des matchs chez elle et devant son public, face à modestes équipes largement prenables. Ce qui est regrettable, c'est que cette équipe ne convainc plus, et son jeu laisse à désirer. C'est d'ailleurs, ce qui a mis en boule les milliers de supporters et certains responsables.
Une préparation complètement ratée
Le mauvais départ était prévisible, du moment que la préparation effectuée par Saïda a été un énorme ratage, notamment sur le plan physique. Cela se voyait sur le terrain. En présence de quatre «techniciens», l'équipe n'arrive pas à surmonter son handicap. Les rencontres disputées face à des équipes de paliers inférieurs, lors du regroupement, n'étaient pas des références. Et face aux formations de Ligue2, l'équipe tourne en rond.
Les trois compartiments ne rassurent pas
Jusqu'à présent, les trois compartiments n'ont pas été à la hauteur de leur mission. La défense commet des erreurs de débutant, l'attaque est pratiquement absente durant ces trois matchs, ce qui inquiète le staff.
L'équipe joue mollement
Le MCS 2013-2014 est une équipe sans âme, qui ne montre aucune ambition. D'ailleurs, elle joue comme s'il s'agissait de rencontres amicales, et les joueurs semblent insoucieux de l'avenir du club. Ainsi, cette situation peut porter préjudice à l'équipe, mais depuis le début de la saison, la situation n'a pas évolué d'un iota. Le coach devrait secouer ses éléments et leur insuffler la rage de vaincre. Il devrait les mettre devant leurs responsabilités, en les sanctionnant, car c'est l'avenir du club qui est en jeu.
A quoi sert un staff élargi ?
C'est la première fois dans les annales du football du club que son staff technique recèle quatre techniciens, avec un entraîneur en chef, deux adjoints et celui des gardiens de but. Ainsi, avec cette armada, l'équipe trouve d'énormes difficultés à démarrer en championnat, en réalisant son plus mauvais départ depuis des décennies. Finalement, le président Khaldi est en train de jeter de l'argent par la fenêtre, en payant inutilement ces techniciens. Ainsi, sans un préparateur physique, le club ne pourra jamais relever sa tête.
Le staff ira-t-il loin dans sa mission ?
Le staff actuel a montré ses limites. En l'absence de préparateur physique, l'équipe paie cash son aventure. Elle n'arrive à gagner le moindre match, et son jeu déplait à tous. A présent, le doute s'est installé dans la maison saïdie. Osmane se trouve désormais sur un fauteuil éjectable. Un autre faux pas et le coach et son staff vont été limogés, car la direction n'acceptera pas une autre humiliation.


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