Pré-Honneur Béjaia Le Ghalia prend déjà une option ! Après un début de saison peu reluisant, le Hamzaouia de Aïn Bessam a su comment rebondir au bon moment et se relancer dans le championnat. Classé deuxième derrière l'étonnant Gouraya de Béjaïa, le Hamzaouia veut jouer cette saison sa chance pour l'accession, mais tout est conditionné des moyens à la disposition de l'équipe, affirme un Boualem Hamdache, ambitieux malgré tout.
Votre équipe a commencé la saison avec une lourde défaite face à Sidi Daoud, mais le Hamzaouia n'a pas tardé pour chasser le doute et se relancer, que s'est-il passé ? Le départ de certains joueurs a faussé nos calculs ; il fallait retravailler pas mal de choses avec le reste du groupe et les nouvelles recrues. Sans trop se poser de questions, on s'est mis au travail avec abnégation et dans la sérénité. La communication a beaucoup aidé dans la restructuration du groupe, je cherche à chaque fois à communiquer avec les joueurs, cela notamment après le premier revers, afin de chasser le doute, pour leur faire comprendre que le championnat ne se résume pas à un seul match, mais une saison de 30 rencontres qu'il faudrait préparer et gérer. Il y a eu un écho favorable, les joueurs ont compris le message et se sont mis au travail, les résultats n'ont pas tardé à suivre. Aujourd'hui, l'équipe affiche clairement son ambition de jouer l'accession... Je dirais plutôt les premiers rôles, maintenant si l'accession suit, c'est tant mieux, on jouera notre chance jusqu'au bout. Une chose est sûre, le Hamzaouia n'a pas les moyens de sa politique, l'équipe reste toujours dépendante des subventions des autorités qui n'arrivent d'ailleurs pas à temps, cela perturbe le groupe, mais heureusement que le staff dirigeant et à sa tête le président du CSA qui joue franc jeu avec les joueurs qui, eux, ont très bien saisi le message. Une véritable confiance s'est installée entre les deux camps et c'est tant mieux, d'autant que l'équipe marche bien. Vous en êtes à votre deuxième saison à la tète de la barre technique, cela a sans doute évité pas mal de couacs à l'équipe, non ? L'avantage ou autrement dit le secret du métier réside dans le fait que j'étais à la barre technique du Hamzaouia la saison écoulée, donc je connais bien la mentalité et l'attitude des uns et des autres, le staff dirigeant m'a fait confiance en me maintenant à la tète de la barre technique. Cette continuité a permis d'éviter pas mal de problèmes. Aujourd'hui, il règne un bon esprit de groupe, une solidarité entre les joueurs. L'essentiel est que l'équipe gagne et prospère. C'est cela qui nous a permis de se classer à la seconde position et vite chasser le doute du début de championnat. Deuxième au classement général à trois points du leader, ça se précise non ? Oui, on peut voir les choses ainsi, mais les responsables doivent agir sans attendre le pourrissement, les joueurs ont fait montre d'une compréhension exemplaire, ils ont fait ce qu'on attendait d'eux, c'est au staff dirigeant de se montrer à la hauteur maintenant. Il faut maintenir cette stabilité pour pouvoir aller plus loin, le joueur restera toujours motivé s'il est récompensé pour son rendement et les résultats positifs obtenus. On vous laisse terminer... Sincèrement, le Hamzaouia peut réaliser l'accession cette saison, on dispose d'un bon groupe de joueurs et de dirigeants, les autorités doivent s'impliquer pour aider le club. Je signale au passage l'éclairage du stade qui nous fait défaut, la majorité des joueurs sont scolarisés, on débute la séance à 17 heures, une demie heure après, c'est le noir intégral, trente minutes c'est très peu pour une séance d'entraînement d'une équipe aussi ambitieuse que la nôtre. La détresse des Requins d'Aokas Les supporters du Chabab ne savaient pas à quel saint se vouer pour sauver une équipe en totale détresse. «On a été trahis par les responsables du CRBA, on nous a promis une bonne équipe compétitive, ils nous ont rassuré sur la qualité des nouvelles recrues, ils nous ont promis monts et merveilles. Finalement, le CRB Aokas est la plus faible équipe du championnat avec seulement deux petits points. On va se retrouver à jouer une fois encore en championnat de wilaya et ce, après la pose du tartan à notre stade. On a désormais un beau stade mais pas une équipe», se lamente un supporter parmi ceux qui ont été nombreux à solliciter nos colonnes pour transmettre leur hantise et pointer du doigt le président Saïd Larabi qui, à les entendre, doit démissionner sans tarder parce qu'il est l'unique responsable de la situation désastreuse que vit le club et il devra tout assumer. «Les nouvelles recrues n'ont rien à avoir dans le football !» L'autre sujet qui taraude l'esprit des Requins est la qualité jugée désastreuse des nouvelles recrues qui, d'après les inconditionnels de ce vieux club de Kabylie, n'ont rien à avoir avec le monde du football. Ils veulent savoir comment le recrutement a été entrepris. Quel est le responsable de cet échec ? Qui assumera les conséquences qui vont en découler ? Ces nouvelles recrues ont-elles subi un test avant d'être retenues ? Des questions qui hantent les esprits des Requins jusqu'à les torturer. Pré-Honneur Bouira (7e journée) Ça se précise pour Aïn Lahdjar Comme lors des précédentes journées, le WRB Aïn Lahdjar n'a pas fait dans le détail pour se poser comme un des principaux candidats à l'accession en première division de wilaya de Bouira. Le WRB Ain Lahdjar a, en effet, infligé une véritable correction (3-0) à l'ESC Ouled Rached et s'accapare ainsi, provisoirement, du très convoité fauteuil de leader. La journée a été également marquée par la défaite surprise de l'ASC Dirah à Chorfa face à l‘équipe de Béni Hamdoun sur le score de 2 buts à 0. Au même moment, au chef-lieu de wilaya, l'USM Bouira n'a pas trouvé de difficultés pour glaner les trois points de la victoire face à l'Olympique de Saharidj (2-0). Le Widad de Ouled Rached, quant à lui, a été déclaré perdant dans le match qui devait l'opposer à l'équipe de Haizer, la JS Djurdjura. Bien que les deux formations aient été présentes sur le terrain communale de Oued Berdi, mais le service d'ordre a brillé par son absence. Honneur Bouira (7e Journée) Qui arrêtera Auzia ? Après avoir écrasé un de ses plus sérieux concurrents à l'accession, la JS Bouaklane, chez elle, l'US Auzia vient de frapper fort devant une autre équipe, pourtant donnée favorite pour jouer l'accession, l'IRB Esnam, sur le score éloquent de 4 buts à 1. L'équipe d'Auzia a profité aussi du nul concédé à domicile par son dauphin l'ABR Djebahia, tenu en échec par l'AS Taghzout. Mais tout ce beau monde doit faire gaffe au DRB Kadiria qui arrive à grandes enjambées et pointe désormais à la deuxième place. L'équipe de Kadiria est allée battre la JS Bouaklane chez elle par la plus petite des marges certes, mais suffisamment pour faire son bonheur. L'autre bonne opération de cette journée prolifique en hauts faits a eu pour auteur la JSC Aghbalou qui a profité de la venue de l'Association de Guelta Zerga pour engranger trois points grâce à sa victoire (2-0). L'Olympique de Raffour, pour sa part, est revenu bredouille de son déplacement à Bordj Okhris où il s'est fait battre par le CRBO local. Pré-Honneur Béjaia Le Ghalia prend déjà une option ! Le fait marquant en division Pré-Honneur de la wilaya de Béjaïa a été sans conteste la belle performance réussie par le chef de file, le Ghalia de Béjaïa, qui est sorti victorieux du match phare de la journée face au WRB Ouzellaguen. Un succès réconfortant pour le leader qui continue à mener le bal et ôte toute espèce de doute quant à son objectif de se faire couronner en fin de championnat. C'est encore loin certes, mais la domination du Ghalia est telle que l'on peut affirmer que déjà c'est une option de prise pour le titre de la part des Bougiotes. Parmi les performances des poursuivants directs, on retiendra la belle série positive du CR Mellala qui est sorti victorieux en déplacement dans le duel à six points face à l'IRB Bouhamza qui, lui, marque le pas après une belle entame de championnat. Une nette victoire qui permet aux Banlieusards de Béjaïa de surclasser au classement leur adversaire du jour, lui chipant ainsi le rang de dauphin du Ghalia. De son côté, la formation du NRB Semaoun continue sa belle remontée vers le haut du tableau après sa victoire, quoique difficile, face à l'US Aourir Jdid. Pour sa part, le CS Boumellal s'est refait une santé en prenant le meilleur sur un CRA Barbacha qui n'arrive plus à aligner deux bons résultats de suite. Quant à la lanterne rouge, le CRB Thala Hamza, il a de nouveau chuté à domicile en payant les frais du réveil quoique tardif des Ath Waghlis de la JS Chemini. Honneur Tizi-Ouzou L'entraîneur Rachid Boukhelif démissionne de l'USM Draâ Ben Khedda L'entraîneur de l'USMDBK, Rachid Boukhelif, a décidé de démissionner de son poste juste après le match contre OC Azazga du week-end dernier (2-2). Le coach ménaïli avait pourtant bien remis l'équipe sur selle, mais apparemment rien ne va plus au sein du club de l'ex-Mirabeau. C'est ce qui a poussé l'expérimenté entraîneur Rachid Boukhlif à rendre le tablier. Voulant connaître les raisons de ce divorce, il nous a répondu : «Je n'en peux plus, il y a trop de problèmes. Je suis venu pour faire un bon travail, mais les conditions ne s'y prêtent pas actuellement. Franchement, les conditions de travail ne sont pas réunies et je préfère partir sans faire de bruit. Je pars la conscience tranquille. Dieu merci, j'ai essayé depuis mon arrivée de servir le club, je n'ai jamais triché. J'ai grandement contribué au redressement du club et les résultats sont là pour étayer ce que je dis, en 13 matchs joués, on n'en a perdu qu'un seul. Je souhaite bon courage à mon successeur et j'espère que le club retrouvera son lustre d'antan.» Ainsi, arrive à son terme l'expérience de Boukhlif avec l'USMDBK, club avec lequel il espérait réussir un grand coup cette saison, lui qui, rappelons-le, qu'on surnomme ‘'l'homme des accessions'' puisque à son palmarès figurent pas moins de huit titres engrangés avec différentes équipes dont la toute dernière avec l'US Béni-Douala, la saison dernière, qui a survolé le championnat de la Régionale 2 alors qu'elle y faisait ses premiers pas.
