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Bush vit une sombre fin de règne économique
Etats-Unis
Publié dans Le Maghreb le 18 - 09 - 2008


La tourmente financière obscurcit encore le tableau de la fin de la présidence George W. Bush, pour qui la bonne santé économique américaine a longtemps été l'un des principaux arguments contre ses détracteurs. A quatre mois de sa fin, la présidence Bush est sommée de répondre à cette question: est-ce sa faute ? Elle est posée avec d'autant plus d'insistance que la rupture est l'un des grands thèmes de la présidentielle. Pour le démocrate Barack Obama, le candidat républicain John McCain serait quatre années en plus des huit années de George W. Bush. Mais M. McCain lui-même promet le changement. MM. McCain et Obama ont lieu de penser qu'ils trouveront, le 20 janvier: plus de 100.000 soldats américains encore déployés en Irak, l'Afghanistan qui s'enfonce dans une guerre commencée plus de sept ans auparavant, l'Iran défiant toujours les Etats-Unis avec son programme nucléaire, une alliance ébranlée avec le Pakistan. Mais, dans la dernière ligne droite engagée cet été, l'administration Bush a aussi vu les relations avec la Russie connaître leur crise la plus grave depuis la guerre froide ; de nouveaux doutes sont apparus sur la dénucléarisation de la Corée du Nord ; les espoirs d'un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens se sont amenuisés ; et la petite Bolivie s'est permis d'expulser l'ambassadeur américain. Quand a sonné, il y a plusieurs mois déjà, l'heure de dresser les premiers bilans de la présidence Bush, l'état dans lequel M. Bush transmettrait l'économie américaine à son successeur suscitait certes déjà de sérieuses interrogations, mais pas l'alarme actuelle. Il y a un an, M. Bush se disait "optimiste": "Les données fondamentales de notre économie sont fortes", disait-il, tout en reconnaissant que la crise de l'immobilier semait le trouble. Les Etats-Unis s'inquiètent du risque de récession. Le chômage a atteint son plus haut niveau en cinq ans en août. Devant les turbulences financières, la candidate républicaine à la vice-présidence, Sarah Palin, a accusé "Washington" de s'être "endormi à l'aiguillage" et a jugé dépassée la réglementation des marchés. "Je joue avec les cartes que j'ai héritées", s'est défendu le secrétaire au Trésor Henry Paulson. "Nous avons une structure de régulation financière archaïque, qui s'est mise en place il y a longtemps, après la Grande dépression" de 1929, a-t-il dit. Le candidat démocrate à la présidence a dit ne pas imputer à son adversaire républicain la faute des turbulences financières. Mais "j'incrimine la philosophie économique à laquelle il souscrit, c'est la même philosophie que celle que nous avons eue au cours des huit années passées". La Maison Blanche reproche en retour aux démocrates, majoritaires au Congrès, de faire obstruction alors qu'ils ont en main depuis des mois un projet de réforme de la réglementation financière. Dans cette matière comme dans les autres, elle dit se préoccuper de préparer le terrain à la prochaine administration. M. Bush se targue de laisser à son successeur les dispositifs multilatéraux nécessaires pour continuer à faire pression à plusieurs sur la Corée du Nord et l'Iran. L'administration Bush peut se prévaloir de l'amélioration de la sécurité en Irak et de l'absence d'attentat terroriste sur le sol américain depuis 2001. Elle a des raisons d'espérer un accord nucléaire d'importance avec le gouvernement indien. Au cours des dernières semaines, elle s'est sentie moins seule pour dire que la postérité serait peut-être plus clémente que le présent avec M. Bush. "Là où Bush a eu raison", titrait récemment Newsweek, évoquant l'évolution des dernières années après les "erreurs monumentales" des premières. "Le cow-boy solitaire: pourquoi il vous manquera quand il sera parti", titrait un autre magazine, Foreign Policy. Les experts sont nombreux à saluer l'état des relations avec l'Asie et la Chine et l'engagement américain en Afrique. M. Bush est "le survivant" d'une présidence marquée par des événements "à faire se dresser les cheveux sur la tête", a dit lundi le président ghanéen John Kufuor, "et j'espère que l'histoire se montrera plus tendre pour vous".

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