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L'effet domino menace l'Afrique
Crise financière
Publié dans Le Maghreb le 04 - 10 - 2008


La crise financière qui frappe les pays occidentaux risque de produire un effet domino qui pourrait porter atteinte à la croissance économique en Afrique.Lors d'une réunion sous-régionale de l'Afrique australe et orientale, le ministre ougandais des Finances, Ezra Suruma, a estimé que les pouvoirs d'achat des peuples américain et européen ont été affaiblis par la situation économique très affectée de leurs pays, qui freinera à son tour les exportations de l'Afrique.A travers les programmes sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique, les pays africains exportent leurs produits vers les Etats-Unis et l'Union européenne respectivement sans droits de douanes, ni quotas.Pour l'économiste en chef du groupe bancaire sud-africain Standard, Goolam Ballim, la crise "pourrait se propager dans le monde entier, y compris sur les marchés émergents", et "affecterait évidemment les exportations de l'Afrique du Sud". "Si, tel qu'on le prévoit, la demande globale demeure faible durant une période prolongée, cela diminuera la demande pour les biens et les services provenant d'Afrique du Sud", a analysé M. Ballim. La semaine dernière, le gouverneur de la Banque d'Ouganda, Tumusiime Mutebile, a averti que la crise pourrait porter un coup dur aux investissements et à l'assistance extérieure à son pays à long-terme. L'Afrique devrait explorer de nouveaux marchés pour ses produits, tels que l'Inde, la Chine et d'autres marchés asiatiques, a proposé le ministre ougandais des Finances, lors d'une concertation avec ses homologues des Etats membres du Comesa (Marché commun des Etats d'Afrique australe et orientale). L'une des options consiste à accroître les exportations africaines vers les pays asiatiques, qui n'ont apparemment pas été touchés aussi profondément, a indiqué Ezra Suruma. En attendant, la crise financière fait planer le risque de récession aux Etats-Unis et en Europe. Dans ce sens, la Banque centrale européenne (BCE) a, comme prévu, alloué 50 milliards de dollars, vendredi, sur le circuit bancaire de la zone euro, mais les demandes des banques ont été largement supérieures, révélant la persistance de graves perturbations financières. Ces allocations en dollars sont effectuées quotidiennement dans le cadre de mesures conjointes avec la Réserve fédérale américaine visant à aplanir les tensions sur le marché. Cette opération a une durée de trois jours, de manière à couvrir les besoins des banques pendant le week-end. Mais la BCE n'a pu satisfaire les besoins de toutes les banques commerciales: les 59 établissements ayant participé à l'opération lui demandaient au total 82,9 milliards de dollars. Cette très forte demande témoigne des très graves perturbations qui persistent sur le marché monétaire. La BCE doit se substituer aux banques qui refusent de se prêter de l'argent entre elles, car elles craignent des défaillances de leurs concurrentes.Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a appelé, jeudi, l'ensemble des interessés à se coordonner "le mieux possible" face à l'actuelle crise financière. M. Trichet a souligné que les Européens devaient chercher à "améliorer autant que possible l'ensemble de la situation" pour relever le défi de la crise. Il s'est dit confiant sur les gouvernements européens et sur la Commission européenne "pour que nous trouvions ce qui est adapté à l'Europe". La présidence française a annoncé, jeudi, que les chefs d'Etat et de gouvernement des quatre pays européens du G8 - Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie - se réuniront samedi à Paris pour discuter d'une réponse européenne commune à la crise financière internationale. A cette rencontre seront également présents M. Trichet ainsi que les présidents de la Commission européenne José Manuel Barroso et de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker. "Ce sommet a pour objet de préparer la contribution des membres européens du G8 aux prochaines rencontres de cette enceinte consacrées à la crise financière internationale", dit le communiqué de la présidence française. Ces derniers jours, les médias français rapportent des divergences entre les pays européens sur la réponse à donner à l'actuelle crise financière qui prend de l'ampleur. La France a nié avoir proposé un plan de 300 milliards d'euros pour soutenir les banques, idée contestée par l'Allemagne. L'Italie a annoncé mercredi des mesures pour "garantir la stabilité du système bancaire et défendre les épargnants". L'Irlande a annoncé un plan de garantie de l'ensemble des dépôts bancaires et des dettes, avec environ un montant de 400 milliards d'euros, un plan qualifié de "très osé" par d'autres pays européens. Selon des observateurs, face à la crise financière, les pays européens n'ont pas trouvé une solution commune contre la crise. Ce mini-sommet, à l'initiative du président français Nicolas Sarkozy, vise à coordonner la position devant le risque d'une nouvelle grande faillite bancaire en Europe qui semble ne pas être écartée.

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