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Le FLN appelle à une révision approfondie de la Constitution après la présidentielle de 2009
Elle sera soumise à référendum
Publié dans Le Maghreb le 03 - 11 - 2008


Après l'annonce du président de la République, mercredi dernier, portant révision partielle et limitée de la Constitution, qui sera soumise dans les quinze jours à venir au Conseil des ministres, le Conseil constitutionnel et puis le Parlement, le parti d'Abdelaziz Belkhadem a appelé à une révision profonde de la Constitution.Dans une réunion qui a regroupé hier les Mouhafedhs et les secrétaires de kasmas du parti, le Front de libération national a appelé à ce que cette révision profonde intervienne après les élections de 2009 tout en insistant que celle-ci soit soumise à référendum. Dans ce cadre, le SG de l'instance exécutive de parti, M. Belkhadem, a souligné dans son intervention que son parti soutien la décision de chef de l'Etat pour que la révision soit à l'heure actuelle partielle, mais il ne s'agirait pas d'une dernière étape puisqu'il revendique une révision profonde qui corresponde à l'évolution du pays. Il a ajouté que pour son parti, la révision doit toucher plusieurs articles de la Constitution, notamment la question relative à donner plus de prérogatives à la chambre haute de Parlement (le Conseil de la nation). Il s'agit également, selon Belkhadem, de définir les relations et les prérogatives du chef de l'Exécutif, et également renforcer les libertés individuelles et publiques. En outre, un appel a été lancé et des instructions ont été données pour la mobilisation du parti pour soutenir la révision de la Constitution, et plusieurs réunions sont programmées dans ce cadre. L'appel du parti du FLN, qui a été le premier à revendiquer une révision de la Constitution, rédigeant même une mouture dans ce cadre, intervient dans un contexte marqué par un rejet de certains partis de l'opposition au Parlement et demande d'aller vers un référendum pour trancher sur le projet portant révision de la Constitution. A noter que le chef de l'Etat a préféré le recours au Parlement en exécutant ses prérogatives stipulées par l'article 176 de la Constitution, sans éliminer une éventuelle révision dans le futur qui sera soumise au peuple pour décider. A ce titre, il a affirmé : "Il m'est apparu nécessaire d'introduire des amendements partiels et limités, loin de la profondeur, du volume et même de la forme, que je souhaitais donner à ce projet de révision constitutionnelle, ce qui aurait dans ce cas imposé le recours au peuple". C'est ainsi que les amendements qui seront apportés à la loi fondamentale de la République ne passeront pas par voie de référendum mais ce sera aux deux chambres du Parlement de trancher. Le chef de l'Etat a expliqué le choix du recours au vote par voie parlementaire en indiquant qu'il avait "préféré recourir, pour l'instant, aux dispositions de l'article 176 de la Constitution, éloignant l'idée de la révision constitutionnelle par voie référendaire, mais sans pour autant l'abandonner". La révision partielle de la Constitution sera donc proposée au Parlement après avis motivé du Conseil constitutionnel conformément aux dispositions de l'article 176 de la Constitution recommandant " d'enrichir le système institutionnel avec les fondements de la stabilité, de l'efficacité et de la continuité ". A rappeler que le président de la République avait parlé de trois éléments dans ladite révision : il s'agit de la réorganisation, la précision et la clarification des prérogatives et des rapports entre les constituants du pouvoir exécutif sans pour autant toucher aux équilibres des pouvoirs. Un pouvoir exécutif doit être fort, selon le chef de l'Etat, uni et cohérent, à même d'assumer ses responsabilités et de décider avec célérité et efficacité, de sorte à éviter les dualités et les contradictions et de dépasser les effets négatifs induits par l'incapacité à coordonner certains programmes. En outre, la révision partielle de la Constitution vise, selon le chef de l'Etat, à mettre à l'abri les symboles de la Révolution nationale du 1er Novembre contre toute tentative de marchandage politique. Le président a introduit aussi un nouvel article relatif à la représentation de la femme dans les institutions politiques élues.

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