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4 200 cas de sida déclarés en Algérie
Le dépistage devient nécessaire
Publié dans Le Maghreb le 02 - 12 - 2008

Comme à l'accoutumée à chaque 1er décembre, Journée mondiale contre le sida, l'heure est aux bilans. Cette année encore, ils ne sont pas réjouissants. 33 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde. 1 million de personnes dans le monde sont décédées l'an dernier à cause de cette maladie. En 2007, 2,7 millions de personnes ont contracté le virus selon les rapports de l'ONU. L'Afrique subsaharienne enregistre des taux record mais l'Afrique du Nord n'est pas épargnée. Dans notre pays, en effet, on dénombre 287 victimes qui sont passées de vie à trépas, alors que 4 230 cas sont déclarés. Ces chiffres, même s'ils ne reflètent pas la réalité chez nous, ils sont alarmants et obligent à lancer sérieusement des campagnes de dépistage. En effet, le dépistage précoce et les prévention doivent être de mise surtout si l'on s'est exposé à des situations de risque. Les jeunes s'adonnent de plus en plus aux drogues dures en utilisant des injections, ce qui augmente le risque de transmission du VIH. Il faut ajouter à cela une consommation de plus en plus importante d'alcool et de psychotropes. Dans les prisons algériennes, le risque de transmission se fait par les pratiques sexuelles entre hommes et la toxicomanie. Pour cette population, un contrôle médical est effectué par des médecins généralistes à plein temps et éventuellement par des médecins spécialistes à la demande. Mais il y a aussi les rapports sexuels à multiples partenaires, l'émigration, la prostitution … Ce sont des facteurs qui favorisent la transmission rapide du virus. Le malheur ! c'est qu'on est inconscient et qu'on pense que cela n'arrive qu'aux autres. Les déterminants de l'épidémie VIH en Algérie sont les infections sexuellement transmissibles, la vulnérabilité croissante des femmes, un environnement favorisant les situations et les comportements à risque, la faiblesse du mouvement associatif et de l'implication de la société civile, la migration nationale et internationale et la détérioration des conditions socioéconomiques. Les opérations de dépistage sont lancées depuis très longtemps en Algérie, elles sont gratuites et anonymes, mais les citoyens ne se ruent pas vers les centres de dépistages. Cela est dû certainement au fait que cette maladie est encore un tabou dans notre société. De plus, on estime, que malgré l'optimisme enregistré à l'échelle internationale en matière de lutte contre le sida et d'avancée dans les recherches scientifiques, la politique du " silence " en Algérie, concernant cette maladie, fait que la population jeune soit exposée en permanence aux dangers de la transmission du VIH à cause de la toxicomanie par injection, les relations sexuelles non protégées et l'immigration illégale, surtout au niveau du Sud algérien. En conséquent, les Algériens sont mal informés sur cette maladie, cela suppose qu'il faut expliquer clairement les différents modes de transmission, surtout la transmission sexuelle. La société algérienne continue à stigmatiser les sidéens. Une culture du tabou et du rejet qui facilite la prolifération de la maladie car la révéler mène à l'exclusion. Il faut pourtant faire avancer la prévention, en Algérie comme ailleurs.
1 500 unités de dépistage implantées sur le territoire national
878 cas de sida ont été enregistrés en Algérie de 1985 au 30 octobre 2008, pour 3416 déclarés séropositifs, a indiqué, hier, Mohamed Ouahdi, directeur central de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. M. Ouahdi, qui intervenait à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, organisée par le ministère de l'Education nationale, a également relevé que l'Algérie a beaucoup investi dans le domaine du dépistage de cette maladie, avec la mise en place de 60 centres médicaux de dépistage volontaire. Sept centres régionaux de traitement sont fonctionnels, selon M. Ouahdi, qui a indiqué que le nombre sera porté à 12 dès la fin de l'année 2008, et ils sont implantés à Béchar, Tlemcen, Ouargla, Tiaret et Sidi Bel Abbès. Il a ajouté, à ce propos, que dans des wilayas du Sud et au regard des distances qui séparent certaines localités du chef-lieu de la wilaya, il existe jusqu'à 4 centres régionaux, comme c'est le cas de la wilaya de Tamanrasset.
Il a également relevé que 1500 unités de dépistage et de suivi sont implantées à travers le territoire national, comptant 1200 médecins qui y travaillent en coordination avec les établissements relevant du ministère de l'Education nationale. De son côté, le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a affirmé, hier, que "l'Algérie a dépassé de nombreux tabous dans le but de sensibiliser les citoyens sur les dangers du sida" "Le secteur de l'Education" a-t-il ajouté "de par le fait qu'il compte une grande partie de la population, soit 8 millions d'élèves, joue un rôle essentiel dans cette quête de sensibilisation aux dangers du sida" Le ministre a, par ailleurs, estimé qu'il est "faux" de dire que l'Algérie n'est pas touchée par cette maladie du siècle et que "le virus est là, exigeant de nous davantage d'efforts dans le cadre de la sensibilisation, afin d'engager la lutte aux débuts de l'apparition de la maladie". Il a, à cette occasion, soutenu que "l'Etat a mis la question de la lutte contre le sida au centre de ces programmes", et que "le gouvernement s'est acquitté de l'ensemble de ses engagements dans ce domaine". "L'apport de la société civile dans cette lutte est à mettre en valeur également", a-t-il poursuivi. M. Benbouzid a mis l'accent sur la nécessité de déployer tous les moyens pour sensibiliser la société et pousser le citoyen à une prise de conscience préventive.


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