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Vers des partenariats entre les banques publiques et les banques étrangères
Des filiales de capital investissement seront créées
Publié dans Le Maghreb le 07 - 03 - 2009


Les banques publiques sont sur le point de créer des filiales spécialisées dans le capital investissement. Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a indiqué, jeudi sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, que les banques publiques sont susceptibles de recourir à des partenariats avec des banques étrangères pour les accompagner en matière de management afin de créer des filiales de capital investissement. L'objectif étant de solutionner les problème de financement des petites et moyennes entreprises. Le ministre des Finances a indiqué que son département a engagé une réflexion dans le cadre de la réforme du secteur afin de trouver des réponses en matière de financement de l'économie. Cela a contribué à une croissance de 18 % des crédits à l'économie, lesquels ont atteint, en 2008, 2 600 milliards de dinars. D'autres mécanismes de financement ont été mis en place, à l'image de la microfinance qui a contribué à hauteur de 100 milliards de dinars au financement de l'économie, le leasing ou encore le marché obligataire qui a atteint un volume de financement de 200 milliards de dinars. Néanmoins, les besoins en financement nécessitaient, selon, M. Djoudi, un nouveau mécanisme susceptible de garantir des financements à long terme. C'est dans ce cadre qu'a été créé le Fond national d'investissement, dont les financements sont assurés par un capital de 150 milliards de dinars, les avances du Trésor ainsi que les levées de fonds sur le marché obligataire. Le ministre des Finances a indiqué, dans ce sens, que l'objectif de ce fond est d'accompagner les projets susceptibles de consolider le développement économique du pays. Ainsi, le FNI assurera des financements à long terme à des projets publics ou privés, considérés par les pouvoirs publics comme étant prioritaires, assurant une croissance des exportations hors hydrocarbures ou fortement pourvoyeurs d'emplois. C'est ainsi que le fonds en question est doté d'un comité de pilotage stratégique, d'une direction générale et d'un conseil d'administration. Se faisant plus précis, M. Djoudi indiquera que le comité de pilotage stratégique aura pour mission de tracer les grandes lignes stratégiques pour le financement de projets d'investissement en accord avec la vision et les objectifs stratégiques de l'Etat. Néanmoins, ce comité n'interfèrera en aucun cas dans la gestion du fonds, laquelle est assignée aux experts de la Banque algérienne de développement (BAD). Le ministre des Finances a également tenu à réaffirmer le fait qu'il ne faudrait pas assimiler ce fonds à un fonds souverain. Il a indiqué, dans ce sens, que la notion de fonds souverain induit l'utilisation de ressources en devises pour des placements dans des actifs à travers le monde, alors que FNI est instrument financier qui recourt aux ressources internes pour financer des projets nationaux. Il se dira également opposé à la création d'un fonds souverains, vu l'incertitude des marchés internationaux. Une situation qui a causé des pertes à hauteur de 30 % aux différents fonds souverains ayant investi dans les marchés internationaux. Dans le même ordre d'idées, et évoquant la gestion des réserves de change, M. Djoudi a indiqué que l'Algérie a préféré effectuer des placements dans des actifs sûrs, même si les taux d'intérêt sont faibles. Evoquant les inquiétudes des opérateurs étrangers par rapport aux nouvelles orientations du gouvernement concernant le cadre règlementaire devant régir l'investissement direct étranger, le ministre des Finances a indiqué que pour ce qui est de la répartition du capital cette question ne devrait pas poser de problème aux investisseurs, dans la mesure où la structure de l'actionnariat ne ferme pas la porte à la possibilité de donner au partenaire étranger la gestion du projet. Pour ce qui est de la génération de revenus en devises, M. Djoudi a expliqué que cette mesure a pour objectif de favoriser les investissements susceptibles de générer des revenus externes ou de substituer les dépenses à l'import. Il affirmera, également, que ces nouvelles mesures ne devraient pas réduire l'attractivité de l'Algérie, vu que le marché algérien présente l'avantage d'assurer des financements en cette période de raréfaction des crédits sur les marchés internationaux. Il faut dire que le marché financier algérien enregistre une surliquidité de 2400 milliards de dinars induite par une forte croissance des recettes en hydrocarbures. M. Djoudi a, également, insisté sur le fait que l'Algérie est un pays en forte croissance, avec une croissance hors hydrocarbures de 6 %. L'Algérie enregistre, également de bonnes performances sur le plan macro-économique avec une inflation stabilisée (4,2 % en 2008), une épargne budgétaire de 40 % du PIB et des réserves de change susceptibles de couvrir 3 années et demie d'importation. Le ministre des Finances a, également, mis en avant la baisse de la dette externe (500 millions de dollars) et de la dette interne (500 milliards de dinars). Pour le ministre toutes ces conditions sont susceptibles d'impulser une bonne dynamique de développement, l'objectif étant pour les pouvoirs publics de substituer la dépense publique par la dépense privée. M. Djoudi a également mis en avant le fait que le secteur privé contribue déjà à hauteur de 85 % à la croissance hors hydrocarbures. Enfin, et pour ce qui est de l'assimilation des actes de gestion dans le secteur bancaire à des délits économiques, le ministre des Finances a reconnu que les liens entre les banquiers et leurs clients sont de par la loi rigides. Aussi, indiquera-t-il, une réflexion a été initiée au sein du département des finances afin d'introduire plus de flexibilité. Samira G.

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