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Les majors se bousculent pour le gaz algérien
vif intérêt pour les gisements du sud-ouest du pays
Publié dans Le Maghreb le 29 - 04 - 2009


C'est les grandes manœuvres dans le gaz. A mesure que la théorie du pic oil tend à s'imposer d'elle-même producteurs, consommateurs et majors pétrolières aiguisent leurs appétits pour cette ressource énergétique. Même si le gaz reste une sources d'énergie fossile et dont l'exploitation nécessite des investissements très lourds, que ce soit dans l'exploration, le développement des gisements et surtout le transport et le stockage, celui-ci présente de plus en plus d'attrait à mesure que les gisements de pétrole léger s'épuisent et que l'industrie pétrolière enregistre des reculs de profitabilité. Aussi, l'incapacité de développer de véritables énergies alternatives pratiques et rentables, fait du gaz l'option la plus courue, du moins dans le court terme. Pour l'heure, le débat le plus nourri tourne en Europe, laquelle avance à chaque événement énergétique la question de la sécurité de ses approvisionnements en gaz. Même si la question prend parfois des allures de confrontation politique opposant la Russie à l'Europe et à ses relents atlantiques, cela ne peut en aucun cas remettre en cause le caractère stratégique de ce qui sert de fondement à toutes ces confrontations, à savoir le gaz. Ayant saisi tout l'attrait de l'industrie gazière, l'Algérie entend bien tirer son épingle du jeu. Dans ce sens, il faut savoir que la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, entend porter ses exportations en gaz à 80 milliards de m3 par an à brève échéance et ambitionne d'occuper la 2e place au niveau mondial en matière d'exportations de gaz liquéfié (GPL) à l'horizon 2012. Entre développement des gisements gaziers, augmentation des capacités de transport par gazoduc ou méthanier et augmentation des capacités de liquéfaction, c'est tout un programme d'investissements qui se profile, et qui ne laisse pas les compagnies internationales indifférentes. Ainsi, et selon l'analyse présentée par le magazine "les Afriques", la crise financière et l'obligation de s'associer avec la compagnie publique Sonatrach dans l'exploration-production n'ont pas atténué l'intérêt des firmes internationales pour le développement des gisements gaziers algériens, notamment au sud-ouest du pays, qualifié de "nouvel eldorado gazier algérien". Ainsi, une dizaine de compagnies étrangères sont actives dans la région. Le magazine rappelle que BP et Statoil ont été les premières à exploiter des champs dans cette partie du territoire algérien, classée comme risquée en raison de l'absence d'infrastructures. Les champs d'In Salah, exploités par le consortium, fournissent 9 milliards de m3 par an de gaz depuis leur mise en service en 2004. Ils sont destinés à l'exportation vers l'Europe et représentent environ 15% des exportations globales de gaz du pays. Il y a aussi Gaz de France qui nourrit de l'intérêt pour la région. Ainsi, la compagnie française n'attend plus que le feu vert d'Alnaft, l'Agence nationale de valorisation des hydrocarbures, pour développer le gisement de Touat, dont les réserves sont estimées à 70 milliards de mètres cubes. GDF prévoit d'extraire le premier mètre cube de gaz pour 2013 avec un niveau d'extraction de 3 milliards de mètres cubes de gaz par an. L'autre français, Total, associé à l'espagnol Cepsa, devrait participer à l'exploitation du gisement de Timimoun, qui recèle plus de 20 milliards de mètres cubes de réserves. L'autre espagnole, Repsol, est, quant à lui, associé à l'allemand RWE et l'italien Edison, cumule les découvertes dans la région. Statoil a pour sa part, réalisé cinq découvertes entre 2006 et 2008 sur le périmètre de Hassi Mouina. C'est aussi le cas de Shell et British Gas qui ont également réalisé des découvertes dans la région. Selon "Les Afriques", le champ qui suscite le plus d'intérêt demeure celui de l'Ahnet, situé non loin de la ville d'In Salah avec des réserves de l'ordre de 100 milliards de mètres cubes de gaz. Le projet a été retiré à Petronas, associée à GDF, par Sonatrach pour cause de non-respect des clauses contractuelles.Dans ce sens, le magazine indique que le gisement a été remis sur la table par l'Alnaft avec des conditions plus sévères, lors du septième round d'exploration, lancé en 2008. "Gazprom, a été exclu de la compétition en raison de sa faible capacité en matières de liquéfaction de gaz, Shell et BP étaient notamment retenues" note "Les Afriques" qui ajoute que les négociations ont néanmoins capoté. La raisons invoquée par la publication est que Sonatrach, qui attendait un échange d'actifs dans le cadre de sa stratégie de développement à l'international, a considéré que les offres faites par les grandes firmes en échange de l'Ahnet étaient dérisoires. Alnaft a dû retirer le projet, mais elle compte le remettre sur le tapis prochainement. Selon les estimations avancées par "Les Afriques", Sonatrach compte tirer environ 10 milliards de mètres de gaz par an de la région à partir de 2013-2015, à l'issue du développement de cinq à sept projets. Il y a de quoi aiguiser les appétits. Samira G.

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