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Les projections de croissancepour les pays émergents en baisse
Selon le FMI
Publié dans Le Maghreb le 09 - 07 - 2009


Le dernier rapport du Fonds monétaire international ( FMI ) indique que l'économie mondiale commence à sortir d'une récession sans précédent, mais la stabilisation est inégale et la reprise sera probablement timide. D'après les dernières projections, la croissance économique en 2009-2010 devrait être supérieure d'environ un demi point aux prévisions qui figurent dans l'édition d'avril 2009 des Perspectives de l'économie mondiale, et atteindre 2,5 % en 2010. Les projections de croissance pour les pays émergents d'Afrique et du Moyen-Orient ont été révisées en baisse de 0,3 point et 0,5 point respectivement pour 2009, tandis que les prévisions pour 2010 demeurent à peu près inchangées. Les deux régions ont pâti davantage que prévu précédemment du repli du commerce international, les pays exportateurs de pétrole du Moyen-Orient ayant eu recours à leurs réserves financières pour soutenir la demande intérieure. En effet, l'amélioration des conditions financières a été plus marquée que prévu, grâce surtout à l'intervention des pouvoirs publics, et les données récentes indiquent que le repli de l'activité économique s'atténue, à un rythme qui varie toutefois d'une région à l'autre. Malgré ces signes positifs, la récession mondiale n'est pas terminée et les prévisions font encore état d'une reprise lente, car les systèmes financiers restent affaiblis, le soutien fourni par les pouvoirs publics va diminuer peu à peu et les ménages des pays qui ont subi l'effondrement des prix des actifs vont reconstituer leur épargne. La grande priorité reste le rétablissement du secteur financier. Les politiques macroéconomiques doivent continuer à jouer un rôle de soutien tout en préparant le terrain à la résorption ordonnée des interventions extraordinaires des pouvoirs publics. En même temps, étant donné que la demande intérieure ne s'annonce guère vigoureuse dans les pays, dont les Etats-Unis, qui connaissent des déficits extérieurs courants, il convient de renforcer la demande dans les principaux pays excédentaires. L'économie mondiale se stabilise grâce, entre autres facteurs, à un soutien macroéconomique et financier sans précédent des pouvoirs publics. Pourtant, la récession n'est pas terminée et la reprise sera vraisemblablement timide. Après un premier trimestre décevant, au cours duquel l'économie mondiale s'est contractée presque aussi vite qu'au quatrième trimestre de 2008, les indicateurs à haute fréquence laissent entrevoir le retour d'une croissance modérée au niveau mondial. Cependant, comme le faisaient déjà apparaître les prévisions de l'édition d'avril 2009 des Perspectives de l'économie mondiale, le groupe des pays avancés ne devrait pas connaître de reprise soutenue de l'activité avant le second semestre de 2010. En conséquence, l'activité mondiale devrait accuser un repli de 1,4 % en 2009 avant d'enregistrer une croissance de 2,5 % en 2010, soit 0,6 point de plus que prévu en avril 2009. Au cours de la période à venir, le rythme de la reprise dépendra de l'équilibre entre des forces opposées. L'effet de freinage exercé par le choc financier, la baisse prononcée du commerce mondial ainsi que l'accentuation généralisée de l'incertitude et l'effondrement de la confiance, est de moins en moins sensible. Cependant, les forces propices à l'activité restent faibles. De nombreux marchés immobiliers n'ont pas encore touché le fond. Il importe de noter que les marchés financiers sont encore affaiblis et que les bilans des banques doivent encore être assainis et des établissements restructurés. L'abaissement des taux d'intérêt directeurs, l'apport continu d'abondantes liquidités, l'assouplissement des conditions de crédit, les garanties publiques et la recapitalisation des banques ont nettement éloigné le spectre d'une implosion du système et favorisé l'intermédiation. Reflets de cette évolution, les indices de tension financière pour les pays avancés et les pays émergents sont en baisse depuis le début de 2009. Cela dit, l'amélioration est loin d'être uniforme sur tous les marchés et dans tous les pays. En particulier, l'accès au crédit bancaire devrait continuer d'être restreint, de même que l'accès au financement extérieur, pendant une durée considérable. Par ailleurs, les prix des produits de base ont rebondi avant que la reprise ne s'amorce. Leur remontée récente, qui a été particulièrement marquée et généralisée, tient au meilleur état d'esprit des opérateurs, à la dépréciation du dollar EU et à des facteurs propres aux produits concernés. Dans le cas du pétrole, les prix ont réagi vivement au sentiment que la dynamique du marché était en train d'évoluer, et que, d'une situation d'offre fortement excédentaire, l'on se dirigeait vers une situation plus équilibrée. Cela s'explique en partie par l'amélioration des perspectives concernant la demande, mais aussi par le fait que les pays membres de OPEP respectent rigoureusement la diminution de leurs quotas de production. Les marchés à terme prévoient un cours de 74,50 dollars le baril pour 2010, soit un cours à peine plus élevé que le niveau actuel, les capacités fortement excédentaires venant absorber le surcroît de demande. Dans les pays émergents et en développement, la croissance devrait retrouver son élan au second semestre de 2009, avec toutefois des différences notables entre régions. Les pays à faible revenu se heurtent à des difficultés qui leur sont propres parce que l'aide publique a diminué et qu'ils sont particulièrement vulnérables aux fluctuations des prix des produits de base. Ouzna Mesroua

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