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Un salon de l'artisanat uniforme
Deuxième festival panafricain à Alger
Publié dans Le Maghreb le 19 - 07 - 2009


"Chez nous on pensait que l'Algérie c'est l'Europe" lance un artisan congolais qui attendait paisiblement dans son stand au palais de la culture l'arrivée du public pour liquider les quelques broutilles (tissu, linges) qu'il proposait ce vendredi, dernier jour du premier salon de l'artisanat africain. "Y a pratiquement pas de monde. Je ne comprend pas pourquoi. Peut être le transport ? " se demande ce quinquagénaire qui trouve qu'il y a un manque flagrant de commodité au Palais de la culture. "Pour acheter une puce, prendre un verre d'eau, un café ça devient éprouvant tant qu'ici tout est loin…il n' y a rien ! Chez nous c'est rien tout ça. Ça se trouve partout", affirme t-il encore tandis que sa collègue regrette de n'avoir pas vu Alger, sauf les marchés de Tipaza, pas loin de la résidence des artistes ou " il y a de belles choses que j'aurais voulu acheter pour les revendre au pays si j'avais de l'argent " raconte t-elle. Au salon de l'artisanat africain, il y a au minimum une centaine de stands dont une bonne trentaine représentant l'Algérie, mais les produits qui y sont proposés semblent uniformes pour ne pas dire non variés : Costumes, boubous colorés, bijoux de pacotilles comme il en existent des tas au marchés aux puces de chez nous, des images caricaturales de pays participants au PANAf 2009, quelques tableaux signés, de la poterie et de la céramique de chez nous, quelques objets en cuir (tangues, sacs), des petits meubles, et beaucoup de statuettes en bois, assez jolies mais difficile à vendre selon une tradition monothéiste qui dit que dans ces décors là se niche le diable. Une statuette de 40 cm travaillée au bois massif coûte 10.000 DA. C'est le premier prix que vous propose l'artisan avant de vous faire de lui même un excellent rabais. C'est peut être parce que c'était le dernier jour ce vendredi. Le salon était d'ailleurs rallongé de deux jours. Partout on pratique ce genre de rabais et partout on regrette qu'il n' y ai pas de monde à ce rendez- vous qui entre dans le cadre du second PANAF. "J'aurais voulus que ce salon se tienne à la Safex, là bas les gens viennent, les foires ils sont habitués " explique encore un jeune algérien qui représentant une société égyptienne spécialisé dans les babouche. " Je ne suis pas du tout satisfait. On a pratiquement rien vendu." regrette t-il encore. En ce vendredi, ça grouillait pas du tout au Palais de la culture ou certains exposants avaient déjà fait leurs carton pour partir. Pratiquement vides étaient les stands, même leurs représentants les abandonnait parfois. Lassés sans doute. Pas de musique pour vous accompagner dans ces long espaces qui sentent le sommeil et l'ennui. Silence comme à l'église. "çà va j'ai un peu vendu, je pense que j'ai eu de la chance parce que mon stand est bien situé " signale une gabonaise qui vend des statuettes, petites celles ci, à 2500 DA et qui vous fait un rabais allant jusqu'à 1500 DA. Les objets exposés pour la vente ne sont pas du tout variés ni opulents d'ailleurs. Du linge qu'on peut trouver partout et des souvenirs que proposent certaines boutiques artisanales d'Alger, habituées depuis l'ouverture des marchés à varier leurs produits. " Il faut pas les croire, ils ont bien vendu. Regardez, il leur reste pratiquement plus rien" remarque une exposante algérienne qui vient d'Oran est qui était installée dans un endroit dominant. Elle expose et vend des miroirs décoratifs. "je suis là surtout pour des contacts. Nous avons nos propre points de vente. Alors vendre ou pas vendre, c'est pas ça l'essentiel." explique encore cette jeune qui ne se plaint pas trop. Nous repartons par une chaleur torride, avec toutefois une idée forte, celle de nous dire que l'Afrique est monochrome. Yasmine Ben

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