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L'Afrique enregistre des flux d'échange de plus en plus importants
Selon le dernier numéro de la revue El Djeich
Publié dans Le Maghreb le 09 - 08 - 2009


Au cours des dernières années, l'Afrique a enregistré une croissance annuelle moyenne supérieure à 5% et attiré un volume d'investissements étrangers et des flux d'échanges commerciaux de plus en plus importants. C'est ce que relève le dernier numéro d'El Djeich, du mois d'août, consacré un dossier lourd intitulé "le continent, la sécurité et le développement, défis africains". Selon la revue, appuyée par les estimations du Comité d'aide au développement (CAD) de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l'augmentation de l'aide publique au développement (APD) à l'échelle mondiale sera d'environ 50 milliards $US par année, d'ici à 2010. La reconstitution des ressources de l'Association internationale de développement, du Fonds africain de développement et du Fonds asiatique de développement, dont 75% des contributions des donateurs provenaient de pays du G8, sont des initiatives importantes pour le développement de l'Afrique, et la réunion de haut niveau de l'ONU sur les OMD, de septembre 2008, a permis d'examiner les progrès réalisés et de déterminer les difficultés qui doivent encore être surmontées de même que les mesures que pourront prendre les pays pour y arriver. Aussi, la coopération dans le domaine du développement devrait se concentrer sur la promotion de la bonne gouvernance et d'une croissance économique autonome menée par le secteur privé dans les pays en développement. Les Etats africains qui réussissent comme l'Afrique du Sud, le Botswana ou Maurice, ont compris qu'ils attirent plus d'investissements et augmentent leurs revenus par habitant en améliorant l'efficacité et la capacité de performance de leur gouvernement et de leurs institutions. Depuis quelques années, l'Afrique est passée par un mouvement de réforme politique qui prend de la vitesse et de l'ampleur. Création de l'Union africaine, mise en place d'une nouvelle architecture de paix et de sécurité, Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), processus formalisé d'évaluation en cours (le mécanisme africain d'évaluation par les pairs), tout donne l'image d'un continent plus sûr de lui et désireux d'échapper à l'image du "cas social international". A la demande des réformateurs africains, les Etats du G8 et de nombreux autres Etats industrialisés soutiennent les efforts de leurs partenaires africains avec des moyens conséquents. Le partenariat avec les forces réformatrices en Afrique repose sur une conception commune d'une politique responsable et sur l'engagement des partenaires de mettre leurs stratégies de réforme en œuvre avec détermination pour réduire la pauvreté, promouvoir la participation et la démocratie et réaliser les droits de l'homme, l'égalité entre les sexes ainsi que la paix et la sécurité. Actuellement, 31 pays de l'Afrique subsaharienne élaborent et mettent en œuvre des stratégies de réduction de la pauvreté (SRP) avec la participation de la société civile. Outre les crédits budgétaires existants, ils consacrent à la réduction de la pauvreté les fonds dégagés par le désendettement qui a été obtenu dans le cadre de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) impulsée par l'Allemagne. Il a ainsi été possible d'accroître les budgets sociaux. A cet égard, la réduction de la pauvreté ne se résume pas à une simple augmentation des dépenses sociales. Dans le processus de SRP, les pays analysent les problèmes principaux, élaborent des stratégies et fixent, de manière aussi participative que possible, les priorités d'utilisation de ressources financières limitées. Les SRP reposent sur des processus politiques qu'il convient d'évaluer en fonction des conditions initiales et des dynamiques caractérisant chaque pays. La plupart des pays enregistrent des progrès, mais il subsiste toutes sortes d'insuffisances concernant notamment la participation de la société civile, la détermination des priorités, l'évaluation de la performance des dépenses publiques ou l'intégration la politique économique et commerciale ; mais, d'une façon générale les experts jugent que le processus est en bonne voie. Pour rappel, le continent africain a commémoré, le 25 mai 2009, le 46e anniversaire de la Journée de l'Afrique. A travers le thème retenu cette année, "vers une Afrique unie, prospère et en paix", la commission de l'Union africaine a voulu revisiter le rêve panafricaniste des pères fondateurs de l'Organisation de l'Unité africaine. La naissance de l'Union africaine (UA), le renforcement du rôle des communautés économiques régionales d'Afrique (CER), les programmes africains de développement économique (Nepad - Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique) et de gouvernance démocratique (mécanisme africain d'évaluation par les pairs) de même que le plan stratégique de l'Union africaine (2004-2007), ont marqué une rupture fondamentale dans l'image que l'Afrique a d'elle-même et dans la façon dont elle traite avec ses partenaires extérieurs. L'Afrique est aujourd'hui déterminée à affirmer son statut sur la scène internationale et à contribuer activement à résoudre les grands problèmes planétaires tels que l'insécurité alimentaire, l'énergie et les changements climatiques ou encore l'évolution des environnements économiques. Synthèse Lotfi C.

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