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Le livre de plus en plus cher
Salon international du livre d'Alger (SILA)
Publié dans Le Maghreb le 01 - 11 - 2009


Si vous allez au quatorzième Salon international du livre d'Alger (SILA) ouvert mardi dernier sur le terrain vague du complexe olympique Mohamed Boudiaf, sous les chapiteaux blancs, il faut emmener beaucoup d'argent. Les livres nécessaires et essentiels comme les encyclopédies les ouvrages scientifiques, la littérature étrangère coûtent très cher. Moitié du Smig coûte une encyclopédie : 6000 DA et à peu près un sixième du smig, un livre sur le droit : 1800 DA. Ce qui étonne c'est que les gros éditeurs français comme Hachette Gallimard ou encore Fayard sont présents de façon abstraite du fait qu'ils ont concédé leurs ouvrages aux importateurs. En clair ce sont les importateurs qui de façon sommaire les représentent au Sila 2009. Ce qui est d'autant étonnant c'est que les prix des collections de poche qui ont parfois plus de 60 ans d'âge n'ont jamais été aussi haut. " Le deuxième sexe " de Simone de Beauvoir, un livre sorti à la fin des années 40 chez Gallimard coûte 2000 DA, un essai sur carl Max signé Jaques Attali, 1000 DA, une pièce de Jean Paul Sartre 800 DA….Pourquoi sont -ils si haut les prix ? "Dans la récente loi de finance, y a pas d'exonération de taxe des douanes, puis faut payer cash et à l'avance sa marchandise à l'éditeur ! " répond une représentante du stand Gallimard qui n'est en fait qu'une salariée de l'importateur Oméga. Ce stand était plein le jeudi. Nous y avions même aperçu le ministre de la Jeunesse et des Sports, Djiar en train de feuilleter un ouvrage sur les institutions culturelles. Beaucoup d'étrangers passent par là avec leurs enfants pour les livres d'aventure, des Algériens aussi achètent des piles de bouquin. Fallait faire la queue devant la caisse. Chez Casbah édition, le spécialiste du livre d'histoire et le bénéficiaire de l'éditions des quotas parascolaires au même titre que son alter ego Chihab ou Sedia, (filiale de Hachette), le stand est aussi plein. Dans les travée du Sila, c'est lui qu'on remarque en premier ; si on lève un peu la tête, on remarque tout de suite son logo rouge tournoyant indéfiniment à l'entrée. A notre passage à ce stand là, des officiers de l'Ecole de Cherchell s'étaient déplacés pour une commande. Nous n'avions pas eu le temps de discuter avec la responsable des relations extérieures, qui poliment nous a quittés en nous demandant de revenir plus tard. Mais nous avions pu distinguer une pléthore de livres, sur fond d'emblème national. Les prix, pas trop cher, autour de 500 DA le titre. Chez Chihab, les prix sont a peu près pareils, ces ouvrages aussi signés Rachid Mokhtari, Gassouma, Challal, Guebalou et meublant les étalages derrière les colorés parascolaires. Sedia a sortie le grand jeu : pas moins de 6 nouveautés dans le dernier Azzouz Beggag, " Dis moi bonjour " et le dernier Anouar Benmallek, " Le rap ". Les prix ? Autour de 1000 DA ! Les étudiants perdent la tete. J'ai acheté quelques ouvrages chez l'ENAG. Quoi ? "L'or de Baise cendras çà coute rien : 60 DA. Cette maison d'édition publique propose encore sa collection littérature, tombée déjà depuis belle lurette dans le domaine public, mais sur les rayons des beaux livres, les prix sont attrayants : plus de 2000 DA le titre. Y avait beaucoup de monde ce jeudi, mais la salle de conférence était vide. Aucune information n'est donnée autour de cette activités parallèle des conférences-débats ; devant la porte des agents de sécurité qui vous demandent avec arrogance : " Win ? " (où-allez vous ?). " Esprit du Panaf " avait son stand juste à l'entrée, grand et peu achalandé. Les livres n'y sont pas à vendre, c'est pour l'expo. Ceux qui semblent avoir la cote comme à chaque SILA, ce sont les éditeurs arabes, trop nombreux. Le produit exclusif est le livre religieux : il s'achète par carton. Même cher il s'achète. Au stand de l'Egypte, l'(on vend même comme dans une foire des maquettes colorées pour initier les gosses à la prière. Çà coûte 300 DA. "çà se vend très bien nous dit l'hôtesse souriante" Au stand l'Azhari Labtar l'on remarque de loin deux gigantesques affiches de son portrait : l'une face à l'autre comme à l'entrée d'un bureau de campagne. Les titres à peu près moins d'une dizaine qu'il propose sont soigneusement cités sous son regard souriant sur la photo. Dehors, il fait moins humide qu'à l'intérieur, des enfants jouent à l'intérieur d'un stand fait pour eux, à côté de deux toboggans. Yasmine Ben

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