Prévention des feux de forêt: de nouvelles mesures en vigueur durant la saison 2025    Jeux africains scolaires: L'Algérie préserve sa première position au tableau des médailles après la 8e journée    Basket/Jeux scolaires Africains: médaille d'argent pour l'Algérie    Rentrée universitaire 2025/2026: Baddari se réunit avec des cadres du ministère et de l'ONOU    Début de la semaine culturelle de la wilaya d'Ouled Djellal à Alger    Ghaza: l'entité sioniste continue d'interdire l'accès aux médias internationaux    Foot/Algérie: lancement de la deuxième promotion de la licence CAF PRO à Alger    L'Australie s'engage à fournir des fonds supplémentaires pour les efforts d'aide humanitaire à Ghaza    Une responsable de l'UE appelle l'occupation sioniste à "cesser d'affamer" la population de Ghaza    Commerce extérieur: réunion sur la situation des marchandises bloquées aux ports    Le ministre de la Justice préside la cérémonie d'installation du président de la Cour et du procureur général près la Cour de Constantine    Ce pays qui est le mien    Bilan du commerce extérieur en Algérie pour 2023, selon les données officielles de l'ONS    Le CHAN démarre Les Verts finalistes de la dernière édition, visent une performance honorable    Mustapha Adane, une vie de création entre mémoire et matière    L'ambassadeur d'Egypte en Algérie souligne le caractère stratégique des relations entre les deux pays    Protection des données à caractère personnel: l'ANPDP informe l'ensemble des acteurs des amendements apportés à la loi    Vague de chaleur, orages et de hautes vagues dimanche et lundi sur plusieurs wilayas    Le président de la République reçoit l'ambassadeur de la Confédération suisse    Journée nationale de l'ANP: un lien sacré avec le peuple et une doctrine défensive ancrée    Une première place en or pour l'Algérie    L'économie de l'Algérie se porte L'économie de l'Algérie se porte biende l'Algérie se porte bien    Le ministre des transports annonce une augmentation du nombre de vols et l'ouverture de nouvelles lignes    L'Europe piégée et ensevelie    Une ville clochardisée    3.761 interventions à travers le territoire national    Le Général d'Armée Saïd Chanegriha honore les Cadets de la nation lauréats du Baccalauréat et du BEM    « Coûteux, insuffisants et inefficaces »    Déjà sacrée championne, l'Algérie bat l'Egypte et termine invaincue    L'élégance d'un artiste inoubliable    La célèbre statue féminine de Sétif au statut toujours contesté    Le ministère de la Culture organise un atelier international de formation sur le patrimoine mondial en collaboration avec l'AWHF    La délégation parlementaire algérienne tient une rencontre de travail avec la délégation autrichienne    Biskra commémore le 59 anniversaire des "massacres du dimanche noir"    Renforcement des perspectives de coopération dans le domaine de la jeunesse entre l'Algérie et la Chine    Le héros national, le Brigadier de Police Mellouk Faouzi s'en est allé    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



D'avant à maintenant
Publié dans Le Maghreb le 07 - 01 - 2010


Pratiquement depuis longtemps, les populations croissent d'une façon irréversible et plus vite que les ressources, lesquelles marquent des pauses et de la régression durable. Sur quoi se basait le pouvoir de la décennie 80 pour expliquer que même s'il se produisait une crise économique dans le monde, notre pays en serait épargné ? Il s'en est trouvé même au lendemain de l'actuelle crise financière internationale pour dire que notre pays en sera épargné, preuve étant que les attitudes nationales à l'égard de la crise mondiale n'ont pas changé, alors que c'est d'un changement de mentalités par rapport au monde que le pays a besoin. Les diagnostics (ou audits) se font et se refont constamment, souvent par les mêmes cadres ou les mêmes bureaux d'études mais les mêmes problèmes demeurent, font appel aux mêmes thérapies, avec les mêmes approches qu'invariablement reconduisent les mêmes mentalités. Pour les uns, c'est l'affaire des " politiques ", pour les autres, c'est l'affaire des " économistes ". Les pouvoirs publics souhaitent, quant à eux, n'avoir pas du tout à être interrogés sur ces thèmes. Qu'auraient-ils à répondre sur l'économie informelle maintes fois dénoncée par eux-mêmes, et qui est parfois accusée de tous les maux, mais qui enregistre à chaque fois, depuis au moins deux décennies, les déterminations successives à trouver et à mettre en œuvre les traitements adéquats ? Même constat pour la politique d'emplois, quand bien même il est dit par le gouvernement que furent créés deux millions d'emplois et que seront créés cette fois-ci trois millions d'emplois en cinq ans, soit une moyenne de six cent milles emplois par an, soit encore trois cent milles emplois tous les six mois. Il faudrait bien tout de même que de temps à autre, on tente de mesurer le chemin parcouru depuis que s'était imposée la mondialisation et que les pays avaient quitté les rives de l'ancien système du socialisme et du parti unique pour tenter de rejoindre l'autre rive, celle de la concurrence qui se présente sous le visage de l'économie de marché et du pluralisme politique. Elle est révolue et bien révolue l'époque où il n'y avait pas de tension sur le front social, où les variables de sécurité étaient maîtrisables et même maîtrisées, où les déroulements de carrière étaient garantis au sein de la même entreprise, où les situations politiques étaient stabilisées en termes d'orientations, en termes de personnel politique. Elle est révolue l'époque où pouvaient coexister deux systèmes politiques et économiques qui entraient en concurrence ou plutôt en confrontation militaire par le biais d'Etats tiers et à l'intérieur de ces Etats par le biais des mouvements politico militaires qui imposaient pratiquement des guerres à l'intérieur de leurs sociétés. A cette époque, sur le plan économique, dans une partie du monde à laquelle notre pays était arrimé, les objectifs étaient centrés sur le plein emploi, un taux de chômage zéro, sur la médecine gratuite, sur l'amélioration des conditions socioéconomiques de vie des populations dans un cadre égalitaire. L'économie était construite autour du secteur public. Elle ne permettait pas la venue des investisseurs privés étrangers. Ces modèles économiques étaient fondés sur les intérêts collectifs. Aujourd'hui, le monde entier s'inscrit dans un seul modèle, celui qui est imposé sous le nom de mondialisation, et qui était né du point de vue idées dans le cadre de ce qui était appelé une trilatérale, à savoir la finance, les industries multinationales, et les idéologues libéraux "jusqu'au boutistes". La réflexion avait officieusement commencé en 1973, année où les pays dits parfois du Tiers monde, parfois des non alignés, parfois du Sud, voulaient imposer un nouvel ordre mondial basé sur des objectifs à la fois économiques et politiques, un ordre mondial qui évacue la misère et les ingérences. N. B.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.