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Panorama d'un rendez-vous consacré
15ème Salon international du livre d'Alger (SILA)
Publié dans Le Maghreb le 09 - 11 - 2010

Les quelque 500 éditeurs algériens et étrangers ont plié bagage ce samedi, jour de la clôture du 15ème Salon international du livre, un rendez- vous incontournable dans la vie culturelle et sociale des Algériens. Qu'avons-nous retenue de salon après 10 jours d'intenses activités littéraires ? D'abord par le nombre de sa fréquentation chaque jour qui selon les organisateurs. dépasserait les 100.000 personnes, la facture des conférences et des débats proposés dans l'un des chapiteaux qui parfois débordait de monde, l'extraordinaire cohabitation des ouvrages qui touche à plusieurs domaines. Certes au Salon international du livre, on trouve un peu de tout, mais pas tout. Certains romans croustillants de la littérature française, ou des civilisations antiques étaient introuvables. "La plupart de nos ouvrages n'ont pas pu être acheminé à cause de la grève de la CGT à Marseille. Nous avons dû les acheminer par avion et ça coûte très cher. " avoue la représentante des éditions Gallimard, un stand qui a eu un succès fou et qui, au bout des cinq premiers jours s'est pratiquement vidé. " Les Algériens lisent sans doute quand ils trouvent de la bonne lecture ; selon leurs références leur éducation culturelle, ils achètent sans avarice parce qu'ils sont averties." soutient un observateur du salon. Mais le livre, surtout les ouvrages que proposent les éditions étrangères étaient exagérément chers ; 1800 DA pour un roman espagnol d'un auteur inconnu, 900 DA pour l'extraordinaire œuvre de Sartre, " Les mots " qui pourtant date des années 60, 1800 DA, pour "Le deuxième sexe " de Simone de Beauvoir, un ouvrage féministe qui a plus d'un demi siècle. Il n'y a pas de loi qui définisse le prix du livre, qu'il soient connus ou pas, les ouvrages étrangers coûtent très cher, sauf lorsqu'ils tombent -et ça nécessite du temps - plus d'un siècle- dans le domaine public. Là, on peut avoir tout un volume de littérature du 19ème siècle à moindre frais chez les éditeurs locaux comme l'ENAG ou Casbah. L'ENAG, (Entreprise nationale des arts graphiques) qui a survécu de justesse aux vagues des dissolutions dans les années 90, réédite des Prosper Mérimée des Proust à seulement 200 DA, en fonction de l'épaisseur des pages, parce que le papier coûtait lui aussi jusque-là très cher.
Le livre accessible à tous ?
Mais la ministre de la Culture, Khalida Toumi a annoncé lors de sa conférence de presse organisée en marge du salon et qui concernait la politique du livre et de la lecture visée par son département, qu'il y aurait dorénavant zéro TVA sur le papier destiné à l'édition des ouvrages. Ça a été voté dans la loi de finances complémentaire 2010 qui prévoit également une aide au livre qui proviendrait des appels téléphoniques mobiles à hauteur de 0,5%. Cela doit selon la ministre, se ressentir immanquablement dans le prix du livre. Mais qui pourra inspecter l'incroyable faune des éditeurs ? Comment peut-on évaluer un ouvrage ? Si des contrôles, il n'y aurait pas, cette aide grossirait seulement les chiffres d'affaires des acteurs du livre au détriment du consommateur qui lui, est obligé d'acheter certains titres didactiques ou autres, même s'ils sont exorbitants. Le 15ème salon du livre d'Alger paraissait, selon les visiteurs plus humains, plus digne que l'année précédente, la période où les organisateurs ont décrété une levée des boucliers de la part du Syndicat des éditeurs (SNEL), son transfert du Palais des Expositions des Pins Maritimes aux chapiteaux du Complexe olympique Mohamed Boudiaf. Même vexé par ce transfert, le SNEL ne rate jamais ce rendez- vous. Pour cela, certains de ses membres aiment bien le rappeler aux journalistes en couverture. Sans vraie lutte pour la vie et l'accessibilité du livre. Lors de cette rencontre, des écrivains, anciens membres du gouvernement avaient surgi du passé, pour déambuler sur les travées, signer des dédicaces, animer ou assister aux conférences. C'est le cas de Zhor Ounissi, Redha Malek, Leila Aslaoui qui n'édite plus chez Casbah. Ce que nous pouvons retenir de ce salon qui est un extraordinaire bouillon culturel, c'est qu'il n'a pas fait découvrir un livre, un auteur de talent. Mais les livres à quelques exceptions prés se vendent très bien selon les représentants des stands. Plus discret que les années précédentes à cause du nombre important des étrangers au salon, le livre religieux tient tout de même la vedette avec des cartons vendus. Le parascolaire tout comme le livre de cuisine étaient également très prisés à ce salon qui d'années en année se dépoussière.


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