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Le Dr Adel El Hadithi : “Nous remercions vivement Bouteflika pour son soutien aux ingénieurs arabes”
L'Union des ingénieurs arabes remettra une médaille au président de la République
Publié dans Le Maghreb le 23 - 11 - 2006

La marche des ingénieurs arabes vers la constitution d'un regroupement les unissant a commencé dès 1943 avec la première réunion des professionnels de ce domaine, à Alexandrie, en Egypte.
Ce qui a donné naissance, plus tard, à l'Union des ingénieurs arabes en 1963, avec l'adhésion actuellement de 15 pays membres.
En marge de la tenue de la 62e session du haut conseil de cette organisation à Alger, prévue pour les journées du 25 et 26 du mois courant, et qui verra la participation pour la 1re fois, de l'instance des ingénieurs saoudiens, M. Adel El Hadithi, le secrétaire général de cette organisation basée en Egypte, a bien voulu nous accorder cette interview. Ecoutons-le.

Le Maghreb : Vous êtes ici en Algérie après 17 ans d'absence, soit près de deux décennies depuis la dernière réunion du genre. Quelles sont vos premières impressions ?
Dr Adel El Hadithi : C'est toujours un événement spécial de se rencontrer dans cette terre si chère. On saisit surtout cette opportunité de la réunion du Conseil supérieur de l'union des ingénieurs arabes en Algérie pour féliciter et honorer le président de République algérienne, ce pays cher à tous les Arabes pour son soutien et son encouragement à notre action et sa reconnaissance pour le rôle, la place et les efforts des ingénieurs dans la construction des pays arabes. Tous les ingénieurs sont pour cet humble geste de distinction à notre frère et ami, le chef de l'Etat algérien.
Nous espérons que la chance, son agenda et les circonstances nous permettront de rencontrer notre frère Abdelaziz Bouteflika durant cette réunion pour lui faire part de notre fierté, de notre gratitude et le remercier pour son patronage et son soutien garantissant à la bonne tenue des travaux de cet important événement, et lui remettre la médaille de l'Union.

Quelle place occupent les ingénieurs arabes par rapport à l'évolution, aux changements socioéconomiques qui se produisent dans tous les pays membres de votre union ?
En vérité, les ingénieurs n'ont pas trouvé encore leur véritable place et ne peuvent ainsi fournir toute l'aide et la contribution dont ils sont pourtant capables (…). Le nombre d'ingénieurs arabes dépasse un million, mais beaucoup souffrent encore des inégalités des chances de travail, du chômage et de la non lisibilité, surtout du marché de l'emploi, et c'est là l'une des préoccupations majeures de l'Union des ingénieurs arabes.

Quels sont vos autres
objectifs ?
L'Union vise à faciliter les déplacements des ingénieurs arabes, à identifier et répertorier les chances de travail au profit des professionnels du domaine dans les pays membres et la préservation du patrimoine urbanistique et architectural de la nation arabe. Et dans sa base, il favorise aussi le partenariat l'échange d'expériences et du savoir-faire, et le dialogue entre les Arabes. Il convoque aussi des congrès extraordinaires pour les discussions autour des questions et des problématiques architecturales que posent l'évolution et l'industrialisation des villes arabes. Nous intervenons aussi dans l'élaboration des guides, des codes d'éthique, des dictionnaires et d'autres publications au profit des ingénieurs. Il arrive que l'Union prenne des décisions concernant les préoccupations actuelles des Arabes.

Pouvez-vous être plus explicite ?
Concernant ce que commet l'occupation sioniste en termes de violations et de destructions du tissu architectural, ou du patrimoine des pays arabes. C'est le cas en Palestine, en Irak, au Liban et ailleurs. L'Union en tant que témoin condamne les forces alliées qui s'associent à cette innommable destruction… Nous étions témoins oculaires de la destruction massive de ce pays frère et nous avons décidé d'une aide avec la contribution symbolique de chaque ingénieur de 20 dollars.
Cela dit, pour conserver l'unité de nos rangs, nous nous abstenons de nous ingérer, d'intervenir et de nous livrer à la prise de décisions concernant les affaires internes des pays arabes, car l'Union a ses représentants locaux, dans chaque pays et c'est à eux qu'il revient de prendre une décision qui soit la plus proche de la réalité.

Vous devez alors veiller à une stricte organisation pour coordonner les décisions et éviter les confusions
Non, en aucune manière. L'Union est forte de plusieurs instances architecturales spécialisées, comme l'instance des bureaux d'études consultative, l'instance des experts urbanistes et ingénieurs arabes, et l'instance de qualification des ingénieurs arabes.
Il y a aussi sept commissions techniques permanentes, à savoir les commissions de l'enseignement de l'architecture, de l'environnement, des ressources en eaux, de l'information et des publications, des communications et de l'informatisation, et enfin celle des recours sur les questions en matière d'architecture et d'urbanisme.
Entretien réalisé par Zahir Saïfi

1re conférence ministérielle Afrique-Union européenne à Tripoli
Une nouvelle coopération sur l'immigration
Une conférence ministérielle Afrique-Union européenne, la première en son genre, s'est ouvrte hier mercredi à Tripoli (Libye). Européens et Africains participent, pendant deux jours, à une conférence qui porte sur l'immigration et le développement en Libye. La délégation algérienne qui prendra part à cette importante réunion où les multiples dimensions de la problématique de la migration et du développement seront traitées, sera dirigée par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a indiqué une source sûre auprès du ministère des Affaires étrangères.
Durant cette rencontre, les pays membres de l'Union africaine et de l'UE, qui seront en principe représentés au niveau ministériel, adopteront une déclaration conjointe qui couvrira tous les aspects des questions migratoires. Notons que cette conférence a été convoquée suite à une initiative de l'Algérie, prise au sommet de l'Union africaine, tenu en janvier 2006 à Khartoum. Le choix des pays participants à cette rencontre pour la Libye n'est pas fortuit, car du fait de sa richesse pétrolière et de sa politique "panafricaine", ce pays est de longue date un endroit de destination des immigrés, venus de l'est et du sud de l'Afrique, transformant, ainsi, ses quelque 1 770 km de frontières maritimes en un point de départ vers Malte et surtout l'île italienne de Lampedusa, au large de la Sicile, qui a reçu quelque 16 000 clandestins depuis janvier. En outre, sur 5,5 millions d'habitants, la Libye compterait 600 000 travailleurs étrangers en situation régulière et entre 750 000 et 1,2 million de clandestins, indique le compte-rendu d'une mission exploratoire de l'UE en 2005. Par ailleurs, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé mardi dernier, que la fuite des cerveaux coûte à l'Afrique, rien que dans le secteur de la santé depuis 1990, " quelque 20 000 professionnels qualifiés qui quittent l'Afrique chaque année", a affirmé M. Ndioro Ndiaye, directrice générale adjointe de l'OIM, lors d'une séance du Parlement panafricain (PAP) à Midrand, en Afrique du Sud, consacrée aux questions de la migration. Ainsi, ce déplacement du personnel de santé de l'Afrique vers les pays plus riches a entraîné une hémorragie sensible des compétences dans le secteur de la santé, a-t-elle ajouté. Ce qu'on relève aussi de cette enquête c'est que si on prend en compte l'estimation du coût de formation d'un médecin généraliste à 60.000 dollars US et d'une infirmière à 10.000 dollars US comme moyenne en Afrique, le préjudice pour les pays africains dépasse le montant de l'aide au développement qu'ils reçoivent des pays occidentaux. D'autre part, dans le domaine de la migration, ont constate un nouveau phénomène qui est l'immigration des femmes. "Beaucoup de femmes se déplacent maintenant sans leurs conjoints et on estime qu'elles représentent près de la moitié des migrants internationaux", a souligné Mme Ndiaye, responsable sénégalaise de l'OIM. Ce phénomène s'explique par "les changements intervenus au niveau de la demande pour des types particuliers de compétences", comme les employées de maison, les infirmières et les enseignantes, a-t-elle précisé. Enfin, la stratégie africaine en matière de lutte contre l'immigration clandestine met l'accent sur les droits politiques, humains et sociaux des migrants et la relation étroite entre le phénomène de la migration et celui du développement, ce qui implique une plus grande responsabilité des pays d'accueil, notamment européens, dans l'aide au développement de l'Afrique.


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