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Les projets cinématographiques se lancent à la pelle
Après une production quasi-nulle dans les années précédentes
Publié dans Le Maghreb le 20 - 01 - 2011

Le cinéma est sans doute l'un des moyens d'expression qui pèse le plus lourd ….sur les consciences. Car il s'agit d'images. On a vu que tout de suite après la sortie de "Indigènes " de Rachid Bouchareb, le président français Jacques Chirac a vite fait de signer une ordonnance qui permettait comme ce fut promis pendant la Deuxième Guerre mondiale, d'aligner les retraites des soldats enrôlés dans l'armée française sur celles des soldats français. Il a fallu plus d'un demi siècle, un film fort pour que des soldats africains, du moins ceux qui sont restés encore vivants, voient leurs 150 euros de retraite alignés sur les 600 euros versés à leurs compères français. Des années 90 et jusqu'aux années 2000, le cinéma algérien a vécu une période des plus sombres du fait de la disparition en cascade de tous les vecteurs du 7ème art: entreprises de production dissoutes, salles de cinéma fermées ou détournées de leur vocation première, réseaux de distribution anéantis …Bref c'était le déclin. En 2003, alors que l'Algérie voulait parfaire son image défigurée par dix années de terrorisme, le gouvernement organisait une manifestation colossale, " l'Année de l'Algérie en France. " Rien que pour le secteur du cinéma, plusieurs dizaines de films entre courts, longs métrages, documentaires et autres fictions avaient vu le jour. Faire des films de façon conjoncturelle ne veut pas dire que notre cinéma a retrouvé sa santé. Un budget faramineux était dégagé pour la manif de 2003 et certains cinéastes avaient monté leur projet à la faveur de cette circonstance. En 2004, c'était le retour à la case de départ ; car le rite de l'événementiel ne fait pas durer la production qui elle, a besoin de plusieurs canaux stables et durables (studios de tournage, école de cinéma, laboratoire, salles de cinéma, entreprise de production, entreprise de distribution etc…) Quatre ans plus tard, soit en 2007, l'Algérie lance un autre grand rendez-vous , "Alger capitale de la culture arabe." Même chose, des films et autres documentaires étaient montés tandis que certains projets comme "l'Andalou " de Mohamed Chouikh avaient reçus une subvention de 1 milliard de centimes. Le film dont le tournage ne commencera qu'en février prochain a dû attendre d'autres subventions pour se mettre en chantier. De cette période- là d'ailleurs, et parmi toute cette panoplie de films généreusement financés on ne retient que " Mascarades de Lyès Salem qui a fait pratiquement le tour de la planète et qui a raflé un bouquet de trophées. Entre 2007 et 2009 rien ! Mais en 2009, l'événement du PANAF version II a vu la naissance d'autres produits filmiques qui n'ont pas nécessairement marqué les esprits, sauf peut être, le controversé " Hors la loi " de rachid Bouchareb que le gouvernement a soutenue d'ailleurs pour les prochains oscars des meilleurs films étrangers. Ça se passe à Hollywood et ça inclue des investissements faramineux. C'est d'ailleurs en partie Sonatrach qui prend en charge le vote des lobbys. Si entre deux entractes spectaculaires y a eu des films, -par exemple entre 2003 et 2007 où il n'y a eu aucun événement - c'est que le film prévu en 2007 par exemple attendait d'autres subventions.
60 productions pour Tlemcen 2011
La scène culturelle est en ce moment focalisée sur le prochain événement gigantesque qui se déroulera à partir de février prochain: " Tlemcen capitale de la culture islamique 2011 Rien que pour retaper routes et monuments historiques cette manif a reçu, une subvention de 11 milliards de DA. Au moment où la ministre de la Culture, Khalida Toumi a discuté son nouveau projet de loi sur le cinéma à l'APN d'abord où il a été entériné, ensuite au Sénat, elle annonce que pour Tlemcen 2011 une soixantaine de productions cinématographiques verront le jour. Du jamais vu et même pas pendant les années d'or de notre cinéma où la production annuelle n'excédait pas les 40 films. Khalida Toumi qui répondait aux membres du Conseil de la nation sur le projet de loi sur le cinéma, a indiqué que depuis la relance et le financement du fonds de promotion et de développement de l'industrie cinématographique à l'occasion de la manifestation "Alger, capitale de la culture arabe en 2007", l'Etat a estimé impératif de relancer le secteur après une période d'inertie ayant duré près d'une décennie. A quoi servent les films s'ils restaient dans leurs boites ? Dans l'article 19 de cette loi, Khalida Toumi propose de récupérer les salles sombres qui sont soit fermées soit détournées de leur vocation. Selon la ministre qui était face aux sénateurs, un article "oblige" les propriétaires des salles de cinéma inexploitées et fermées de les restituer au ministère de la Culture dans le but de les exploiter dans les domaines du cinéma, de l'économie nationale, de résorption du chômage notamment chez les universitaires. La ministre a rappelé l'existence de 318 salles sur le territoire national contre 378 salles auparavant, dont 227 relevant des collectivités locales et des communes ; et 26 salles privées. Une nouvelle concrète qui permet au cinéma d'avoir une vie plutôt durable avec selon certains, le risque de verrouiller certaines œuvres dérangeantes. Le ministère de la Culture qui veut centraliser à son niveau le 7ème art aura ainsi tous les pouvoirs de financer, de donner des visas d'exploitation ; ou même de retirer un projet s'il le désire.


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