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Rétablir la croissance et améliorer la compétitivité sont les priorités pour l'Europe
FMI
Publié dans Le Maghreb le 27 - 02 - 2011

L'Europe doit se concentrer davantage sur sa compétitivité pour rétablir la croissance et créer de nouveaux emplois, a déclaré vendredi Antonio Borges, directeur du Fonds monétaire international pour l' Europe. Clairement, il faut que le système financier, et le secteur bancaire en particulier, retrouve sa fonction normale qui est de soutenir l'activité économique et de canaliser les épargnes vers les investissements. Tout ceci redevient aujourd'hui normal, mais à un rythme qui pourrait s'inverser en cas de surprises ", a déclaré. Borges au Survey Magazine du FMI publié vendredi sur le site Internet du Fonds. Selon lui, dans la zone euro, le problème est que beaucoup , des pays rencontrant des difficultés actuellement sont ceux qui ont connu comme une illusion de croissance économique, croissance qui n'a pas réussi à durer. " Un niveau élevé de dépenses a été financé via des prêts étrangers, qui ont bénéficié à certaines de leurs entreprises locales, mais ce n'était pas durable ". Pour les pays ne se trouvant pas dans la zone euro, une intégration économique plus profonde portera ses fruits en encourageant une distribution plus efficaces des ressources et en utilisant le marché européen plus élargi pour déclencher plus de croissance, a ajouté . Borges. La semaine a été marquée en Grèce par une grève générale et de violents heurts entre police et manifestants mercredi, et en Irlande par le vote sanction contre le gouvernement sortant vendredi. Pour autant le FMI n'en démord pas: ces deux pays doivent suivre le programme économique d'austérité qui accompagne des prêts de 30 milliards et 22,5 milliards d'euros respectivement. Vendredi, dans un entretien avec le magazine interne du FMI, le nouveau directeur du département Europe de l'institution, Antonio Borges, a loué l'exemple de l'Allemagne.
Il a rappelé la voie tracée: "un effort extraordinaire pour restaurer leur compétitivité", "la consolidation des finances publiques" et "renforcer le système financier, en particulier le système bancaire". Le FMI désigne concrètement par ces termes l'arrêt de la progression des salaires, la réduction des dépenses de l'Etat, et la priorité au redressement des comptes des banques européennes sans demander de sacrifices à leurs créanciers. Ces mêmes banques ont pourtant encouragé Grecs et Irlandais à s'endetter au-delà de leurs moyens, a reconnu M. Borges. "Un niveau élevé de dépenses a été financé par le biais d'emprunts à l'étranger, qui a bénéficié à certaines entreprises locales, mais ce n'était pas viable", a-t-il souligné.
Les performances passées de pays comme le Tigre celtique sont "presque une illusion de croissance économique", a-t-il jugé. M. Borges est bien placé pour parler de ces prêts de banques étrangères à des pays comme la Grèce, qui n'arrive pas aujourd'hui à faire repartir l'activité, ou l'Irlande, qui paie les colossales erreurs des banques irlandaises dans la spéculation immobilière: de 2000 à 2008, ce Portugais était l'un des cadres dirigeants de la filiale londonienne de la banque d'affaires américaine Goldman Sachs. En 2001, Goldman Sachs avait discrètement conclu avec la Grèce un accord qui allait faire scandale neuf ans plus tard. Sous le couvert d'une transaction de produits dérivés de devises, Athènes avait reçu des liquidités immédiatement en cédant des recettes budgétaires futures.
Le montage avait opportunément réduit la dette publique de la Grèce juste au moment où elle rejoignait la zone euro. Interrogé sur le parcours de M. Borges, un porte-parole du FMI a répondu qu'il était "publiquement connu qu'il avait passé huit ans chez Goldman Sachs". Le dirigeant du FMI Europe fut aussi le collègue pendant huit ans, chez Goldman Sachs International, de l'homme d'affaires et homme politique irlandais Peter Sutherland, proche du Fine Gael.
Ce parti a remporté les élections législatives de vendredi - mais sans réunir la majorité absolue selon un sondage sorti des urnes diffusé samedi par la radio-télévision publique RTE -, écrasant le parti au pouvoir Fiana Fail, sanctionné pour n'avoir pas vu venir la bulle immobilière irlandaise. En octobre, un blog britannique révélait que Goldman Sachs faisait partie des créanciers d'une des banques nationalisées par l'Irlande, Allied Irish Banks.
Le parti catholique Sinn Féin, majoritaire chez les électeurs nord-irlandais mais minoritaire en République d'Irlande, avait alors dénoncé la campagne de Sutherland auprès de la classe politique à Dublin pour protéger les intérêts des créanciers des banques irlandaises.
"Il a conseillé le gouvernement, d'une manière totalement désintéressée bien sûr, sur la façon de gérer la crise", ironisait ce parti ouvertement hostile au FMI.


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