Par ailleurs, et selon des sources bancaires de la place, le maintien en circulation des billets de 200 DA, émis dans les années 1990 et abîmés dans la plupart des cas, est surtout motivée par la résistance de ces coupures à la contrefaçon, contrairement aux coupures de 1 000 DA, qui ont subi quelques attaques malveillantes. Ce dernier précise que la qualité de l'encre est un autre élément de sécurité déterminant et que l'Algérie achète cette encre auprès d'un fabricant suisse, qui alimente 90% du marché mondial, tout en soulignant que cette encre est dotée de propriétés très particulières définies par Interpol. Elle doit garder sa couleur, rester accrochée au papier et résister au vieillissement et à la lumière . Une fois le papier et l'encre réceptionnés de l'étranger, le savoir faire algérien prend la relève. Quant au dessin de la maquette et l'impression des billets ; ils sont élaborés par une main-d'œuvre à 100% algérienne, s'est réjouit le représentent de l'Hôtel des monnaies, qui emploie 550 personnes entre cadres et ouvriers. C'est à ce stade que la Banque d'Algérie recours à sa formule magique de mélange d'encres utilisées dans deux types d'impression appliquée dans ce processus qui sont l'offset et la taille douce . " Nos ateliers travaillent d'arrache pied, 24h/24 pour satisfaire la forte demande sur la liquidité ", a affirmé la même source. Dehors, dans la courette, les camions de transport de fonds faisaient la navette entre l'Hôtel des monnaies et la Caisse générale, qui les distribuera, à son tour, aux banques de la place. A propos, M. Hamlet Abdelaziz, directeur général de l'institution dira que le vrai savoir faire réside dans la capacité de changement à tout moment pour être avec une longueur d'avance sur les contrefacteurs ; et que l'Hôtel des monnaies n'est pas une simple institution d'émission, mais un symbole de souveraineté nationale. D'où preuve, la récupération, par l'Algérie, de l'imprimerie de la Banque centrale fait partie des accords d'Evian, signés le 18 mars 1962. Deux ans après, le 1er avril 1964, la Banque d'Algérie a émis le premier dinar algérien, avec une parité identique au franc français de l'époque, tournant ainsi la page du franc algérien hérité du colonialisme. Et cinq séries d'émissions, totalisant 33 coupures de billets ont été effectuées depuis l'indépendance nationale: 1964, 1970, 1980, 1990 et enfin le 28 avril 2011, date d'émission du dernier-né de l'Institut d'émission, du billet de banque de 2 000 DA. Amel. D