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Le ministre des Finances Noda promu au poste de Premier ministre
Japon
Publié dans Le Maghreb le 01 - 09 - 2011


Le Japon a désigné, hier, son sixième Premier ministre en cinq ans, qui va hériter d'un pays lourdement endetté et traumatisé par la plus grande tragédie qu'il ait connue depuis la Deuxième guerre mondiale. Le ministre japonais des Finances, Yoshihiko Noda, partisan de la rigueur budgétaire, a été élu, hier, président du parti démocrate du Japon (au pouvoir) et sera nommé, aujourd'hui, Premier ministre par le Parlement. Au deuxième tour du scrutin, M. Noda, 54 ans, a obtenu 215 voix face au ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Banri Kaieda, 62 ans, crédité de 177 suffrages sur les 392 exprimés par les parlementaires du PDJ (centre-gauche). Le ministre des Finances a bénéficié du report des voix des trois autres candidats qui concouraient pour la présidence du PDJ: l'ex-ministre des Affaires étrangères, Seiji Maehara, le ministre de l'Agriculture, Michihiko Kano, et l'ancien ministre des Transports, Sumio Mabuchi. Au Japon, le président du parti au pouvoir, qui contrôle la toute-puissante Chambre des députés, est assuré d'être élu Premier ministre par le Parlement. Dans son premier discours, le vainqueur a déclaré qu'il souhaitait obtenir le soutien de tout le parti pour relever les défis actuels du Japon, traumatisé par le séisme et le tsunami du 11 mars. Pour résoudre le problème de (la centrale nucléaire de) Fukushima, reconstruire la région dévastée, lutter contre le yen cher et la déflation, il faut que tout le monde avance dans le même sens, a dit M. Noda. Cinq candidats étaient sur la liste pour succéder au Premier ministre Naoto Kan, qui a démissionné la semaine dernière à l'issue de près de 15 mois de gouvernance marquée par le séisme et le tsunami géants du 11 mars, qui ont fait plus de 20.000 morts et disparus dans le nord-est et provoqué une catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima. L'élection, qui s'annonçait très serrée, et s'est déroulé en deux temps: hier, les 398 parlementaires du Parti Démocrate du Japon (PDJ) ont désigné leur nouveau président, qui sera ensuite élu Premier ministre, probablement, aujourd'hui, par le Parlement où le PDJ contrôle la toute-puissante Chambre des députés. Le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Banri Kaieda, 62 ans, est arrivé en tête avec 143 voix sur les 395 exprimées par les parlementaires du Parti Démocrate du Japon (PDJ) qui participaient à l'élection de leur président. Le ministre des Finances, Yoshikiko Noda, 54 ans, a lui obtenu 102 voix, devant l'ex-ministre des Affaires étrangères, Seiji Maehara, 49 ans, avec 74 voix, qui figurait pourtant parmi les favoris. Les deux autres candidats étaient le ministre l'Agriculture, Michihiko Kano, 69 ans, et un ancien ministre des Transports, Sumio Mabuchi, 51 ans. Le vainqueur du deuxième tour se présentera, aujourd'hui, aux suffrages des membres du Parlement pour être élu Premier ministre, une simple formalité étant donné la large majorité détenue par le PDJ à la toute-puissante Chambre des députés. L'homme fort du parti, Ichiro Ozawa, 69 ans, qui dirige la faction la plus importante, avec 120 à 130 parlementaires, et son allié, l'ex-Premier ministre Yukio Hatoyama, crédité d'une quarantaire d'élus, ont accordé leur soutien à M. Kaieda, le propulsant en position de favori. Contrairement au Premier ministre sortant qui s'est prononcé pour un abandon du nucléaire, M. Kaieda est lui partisan d'un redémarrage des réacteurs nucléaires, afin de répondre à la demande énergétique. Economiste réputé, prônant le libre-échange et l'ouverture du marché nippon, il jouit d'une bonne image en Chine où il s'est rendu plus d'une centaine de fois. M. Maehara, qui pourrait devenir, s'il est élu, le plus jeune Premier ministre japonais depuis la Deuxième guerre mondiale, réclame lui l'arrêt de la construction de centrales nucléaires au Japon. Partisan de la fermeté à l'égard du puissant voisin chinois, il est opposé à toute hausse des impôts susceptible selon lui de stopper la timide reprise économique. Mais la valse des Premiers ministres nuit à l'image du Japon. Tombé au plus bas dans les sondages, M. Kan, 64 ans, a jeté l'éponge vendredi, éreinté par les critiques sur sa gestion jugée calamiteuse de la catastrophe. Son successeur n'aura pas la tâche plus facile, face à un Parlement divisé. La reconstruction dans le nord-est du pays tarde à démarrer, la crise à la centrale de Fukushima n'est pas réglée et plusieurs dizaines de milliers de personnes survivent tant bien que mal dans des abris ou des préfabriqués. La tragédie a fait replonger l'économie dans la récession, avec une dette qui atteint le double du PIB, un yen trop cher et des dépenses sociales qui explosent à cause d'une population vieillissante. L'agence de notation financière Moody's a reconnu que l'instabilité politique avait pesé dans sa décision d'abaisser d'un cran à Aa3 la note de la dette à long terme du Japon. Elle fait également bondir les survivants de la tragédie du 11 mars qui s'estiment oubliés par le microcosme tokyoïte. Est-ce que c'est vraiment le moment de changer de gouvernement au lieu de s'occuper de nous', s'exclame Shinji Sakuma, agriculteur de 61 ans. Je me fous de savoir qui va devenir le prochain Premier ministre. Quel qu'il soit, il faut qu'il mette un terme à la crise nucléaire afin que l'on puisse revenir chez nous dès que possible.

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