Un dispositif de suivi sanitaire et environnemental sur le terrain a été arrêté, dimanche dernier, par l'Atelier national chargé de la stratégie de lutte contre le fléau des criquets, qui se tient à l'institut technique de développement de l'agriculture saharienne de Biskra. Selon le responsable de chantier et non moins chef de service de lutte antiacridienne à l'institut national de protection des végétaux, à Alger, ce dispositif prévoit la constitution de brigades polyvalentes à travers les wilayas concernées, en particulier dans le grand sud. Il échoit à ces brigades de prendre en charge le suivi sanitaire de la lutte contre ce type de sauterelles et d'évaluer l'impact sur l'environnement. Elles seront composées de représentants du centre national antipoison, des services de l'environnement, de la Protection civile, des services vétérinaires et seront appuyées des équipes de lutte antiacridienne de l'institut national de protection des végétaux. Les responsables de l'atelier indiquent que ces brigades constitueront une structure de conseil pour les agents en charge de la lutte antiacridienne, souvent exposés aux produits nocifs utilisés lors de ces opérations. Les brigades en question procéderont régulièrement à l'évaluation de l'impact sur l'environnement de ces produits et mesureront les retombées écologiques de cette lutte. De l'avis de techniciens de l'INPV, les opérations préventives de lutte antiacridienne ont permis de traiter, depuis 2006, 10.000 hectares menacés par ce fléau dans les wilayas de Béchar, Tamanrasset, Illizi et Adrar.