Constat d'échec et constat d'impuissance à lutter contre la corruption. Aveux d'échec de l'économie ? Faudrait-il en imputer la responsabilité au modèle économique adopté et appliqué ? Au personnel qui a dirigé l'économie du pays ? Au personnel politique ? Si le personnel politique est discrédité, les trois partis de l'alliance le sont davantage. Pourquoi alors n'avoir pas tiré la sonnette d'alarme depuis longtemps ? Celle-ci a bien été tirée depuis longtemps, et nous pouvons en citer au moins les déclarations de Louiza Hanoune. Une continuité ? Une prolongation de la stabilité ? Quel gouvernement pour ne pas consommer l'échec ? Le programme continue dans sa mise en œuvre. Il n'y aura pas de programme qui succèdera à celui-ci. Le programme demeure. Les mêmes populations de jeunes demeurent. Les mêmes problèmes pour ce qui concerne l'emploi et le logement, car il n'y a pas de miracle en la matière. Dans un de ses discours, le président lui-même avait mis l'accent sur les insuffisances mais il faut reconnaître qu'il n'est pas simple qu'en quelque temps, de construire un Etat de droit, d'instaurer la démocratie, que soit développé le pays, soient réglées toutes les crises, mais l'important est qu'au moins apparaissent les indices que les solutions sont trouvées et que les démarches appropriées sont mises en œuvre. Algérie riche en textes ? C'est l'espoir qu'il faudrait créer pour que les jeunes soient convaincus que leur avenir n'est pas ailleurs mais chez eux, que les facteurs des insécurités soit traité en amont, que les emplois soient durables. On tire une corrélation entre l'année où il y a le plus de textes avec l'année où il y a le plus de nominations, c'est-à-dire l'année où il y a le plus de renvois des cadres, de mises à fin de fonction. Plus haut, chaque pouvoir veut ses textes. Chaque président donne des instructions dans ce sens. On n'a pas cessé de créer des commissions, y compris des commissions d'enquête. Alors, des questions se posent continuellement. Il y a eu tout un séminaire sur la sécurité alimentaire organisé par la …commission défense du sénat. Il y a eu des assises sur la politique industrielle. Commission réforme des missions des institutions de l'Etat. Commission réforme de la justice. Sans que cela ne soit assimilé à un abandon des orientations politiques et économiques, presqu, à un repentir, une correction de trajectoire est peut-être indispensable, dans la mesure où il est apparu que les espoirs fondés sur la venue des investisseurs et des IDE sont complètement déçus, que le processus de privatisation n'a pas répondu aux attentes, que l'économie de marché s'est avérée dévoyée car celle qui est mise en place ne fonctionne que par les dépenses publiques et est incapable de financer le développement en substitution à l'endettement à la dépense publique.