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Grèce : La droite conservatrice remporte le scrutin
Publié dans Le Maghreb le 19 - 06 - 2012

La Grèce est en mesure de former ces prochains jours un gouvernement de coalition autour du dirigeant conservateur Antonis Samaras. Sa victoire, avant-hier, à des législatives décisives pour l'avenir du pays dans la zone euro a été saluée par plusieurs dirigeants européens. Cette élection pleine de suspense a maintenu en haleine aussi bien les milieux financiers que les gouvernements des pays de la zone euro, qui craignaient une sortie précipitée de la Grèce du club, si le candidat de la gauche radicale anti rigueur Alexis Tsipras, l'emportait. Selon des résultats officiels portant sur 85% des voix exprimées, la Nouvelle démocratie, dirigée par M. Samaras, a obtenu 29,96% des voix, soit 130 sièges sur les 300 du parlement, en bénéficiant de la prime de 50 sièges accordée par la loi électorale au premier parti. "Je suis vraiment heureuse et soulagée, ce résultat est bon pour la stabilité du pays et pour l'Europe", se félicitait Louisa, une jeune sympathisante sur la place Syntagma au centre d'Athènes. "J'avais vraiment peur que le Syriza (gauche radicale) gagne, que le communisme prenne le pouvoir et la Grèce sorte de l'Europe", a-t-elle confié. M. Samaras, 61 ans, a appelé tous les partis pro-euro à rallier un gouvernement "d'union nationale". Les tractations devaient officiellement s'engager hier avec le Pasok socialiste, en troisième place avec 12,46% (33 sièges) et le petit parti de gauche modérée Dimar. Le temps est compté avant la reprise des contacts avec les créanciers, UE et FMI, pour discuter des prochaines échéances et réformes à mener, alors que M. Samaras a fait campagne sur une "renégociation" de la cure prescrite au pays pour privilégier la relance sur la rigueur. A gauche, le Syriza a reconnu sa défaite mais exclu de rejoindre une coalition. Porté par son rejet des sacrifices imposés aux Grecs, il a poursuivi son ascension avec 26,65% des voix (71 sièges) contre 16,78% lors du dernier scrutin qui l'avait propulsé deuxième parti du pays. Sa position présage d'une opposition musclée aux économies et réformes réclamées par les bailleurs de fond. Le parti néonazi Chryssi Avghi (Aube dorée) se maintient pourtant avec 6,92% des voix et 18 sièges à son niveau du 6 mai, quand il avait fait son entrée au parlement pour la première fois de l'histoire moderne de la Grèce.
La zone euro souhaite la formation rapide d'un nouveau gouvernement
Les ministres des Finances de la zone euro ont pris acte, avant-hier soir, des premiers résultats des législatives en Grèce et ont souhaité que le pays se dote rapidement d'un nouveau gouvernement, afin de mettre en œuvre les réformes promises en échange de l'aide financière. Le forum de l'Eurogroupe attend la formation rapide d'un nouveau gouvernement grec qui mette en œuvre le programme auquel la Grèce et la zone euro se sont engagées en début d'année, indique-t-il dans un bref communiqué publié, après la publication de premiers résultats montrant que la droite conservatrice semble en mesure de constituer un gouvernement de coalition pro-euro. L'Eurogroupe prend note des résultats des élections en Grèce, qui ouvrent la voie à la formation d'un gouvernement qui dispose du soutien de l'électorat pour ramener le pays sur le chemin d'une croissance durable, poursuit le communiqué. La Nouvelle démocratie (droite) a obtenu 29,5% des voix, ce qui lui assurerait 128 sièges sur les 300 que compte le Parlement grec, selon une première estimation officielle. S'estimant vainqueur du scrutin, le chef de la droite grecque, Antonis Samaras a appelé tous les partis pro-euro à rallier un gouvernement d'union nationale. De son côté, le parti opposé à la rigueur Syriza (gauche radicale) a reconnu sa défaite mais exclu de rejoindre une coalition. Il a en attendant poursuivi sa très forte croissance, en remportant 26,4% des voix. Soulagé par ces résultats qui écartent le spectre d'une sortie de la Grèce de la zone euro, l'Eurogroupe attend que les institutions de la troïka (les principaux bailleurs de fonds de la Grèce) retournent en Grèce dès qu'un nouveau gouvernement sera en place et se préparent au premier examen de la situation du pays, dans le cadre du second plan d'aide. La zone euro a dit reconnaître les efforts considérables qu'on déjà dû faire les citoyens grecs et s'est dite convaincue que les réformes structurelles et budgétaires sont le meilleur moyen pour la Grèce de surmonter les défis sociaux et économiques et d'aller vers un avenir plus prospère au sein de l'Union monétaire. Premier à réagir, Berlin a salué un résultat conforme à ses souhaits en se déclarant prêt à discuter des délais nécessaires à la mise en œuvre des réformes. Pour justifier cette flexibilité, le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a souligné que la Grèce avait connu une paralysie politique ces dernières semaines en raison des élections. Jusqu'à présent, Berlin était resté inflexible sur le programme de réformes négocié par Athènes avec l'UE et le FMI en échange d'un sauvetage financier. En Belgique, l'ancien ministre des Finances Didier Reynders a lui aussi affirmé qu'il existait une marge de dialogue possible sur les délais de mise en œuvre du mémorandum conclu entre Athènes et ses créanciers. Une éventualité qui ne revient pas à donner un chèque en blanc à Athènes, a-t-il précisé.


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