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Des enfants “chercheurs d'or”
Batna
Publié dans Le Maghreb le 16 - 07 - 2007


Depuis la nuit des temps la quête et la recherche de l'or ne cesse d'impressionner les gens amateurs de l'aventure et la découvertes de richesse naturelle de par le monde. Mais cette fois-ci, l'aventure semble toucher aussi une frange très jeune de la société de chez nous, en fait, l'or ne brille pas seulement aux yeux des adultes, nombre d'enfants à Batna ont également découvert l'éclat enchanteur du métal jaune, constate-t-on. Agés entre huit et quatorze ans, ces "bambins" et adolescents consacrent le clair de leurs longues journées d'été, notamment à la recherche des infimes bribes jaunes qui se seraient faufilées des mains des centaines d'ateliers de bijouteries foisonnant dans la capitale des Aurès, particulièrement aux cités Bouakal, Annasr et la Verdure. En quête d'argent de poche ou participant au budget de leurs familles démunies, ces enfants sont de plus en plus nombreux à s'adonner à cette activité. Généralement génératrice de peu de revenus, cette besogne à résultats incertains, renferme, par ce fait même, un facteur d'excitation pour ces jeunes chercheurs d'or à qui il arrive de tomber par certaines journées sur plusieurs grammes d'or à et un gramme d'or non travaillé vaut actuellement pas moins de mille dinars. La technique utilisée est simple de même que l'outillage. D'abord, un balai sans manche et une ramassette pour recueillir dans un sac en plastique toute la poussière accumulée à l'entrée d'une bijouterie. Ensuite commence le vrai travail d'orpailleur qui consiste à passer le tas de poussière aurifère par des cribles aux trous à diamètres variant du plus ouvert au plus fin. Activant en petits groupes, ces enfants se répartissent à travers les cités où se concentrent les bijoutiers et des frictions voire même des bagarres éclatent à propos de la délimitation des zones d'activités. Chose qui, souvent, conduit les propriétaires des ateliers à les chasser. Fateh, un petit de dix ans, se considère très chanceux dans ce métier. "Une fois, j'ai réussi à trouver pas moins d'un gramme et demi", lance-t-il avec fierté. Un peu plus âgé, Salim du haut de ces 13 ans, affirme que souvent les bijoutiers volaient leur sueur en leur rachetant l'or à des prix inférieurs au marché, les menaçant, en cas de refus, de ne plus les laisser fouiner devant leurs magasins. Ancien bijoutier de la cité Bouakal, Mohamed trouve de l'estime pour ces jeunes débrouillards dont certains révèlent, selon lui, une éloquence digne des grands négociants, même s'il se dit parfois agacé par les chamailleries de ces "chercheurs d'or". Voyant le "fruit" de ces orpailleurs, certains bijoutiers conservent jalousement "leurs poussières", qu'ils ramassent eux mêmes et les confient à leurs épouses, sœurs ou filles pour les passer aux cribles une ou deux fois par semaine. D'autres encore emploient directement ces jeunes chercheurs qu'ils chargent de tamiser ces poussières contre de modiques sommes. S'échangeant les petites histoires des grandes "découvertes" des plus chanceux orpailleurs, ces jeunes rêvent de tomber sur des morceaux entiers d'un bijou que laisseraient glisser intentionnellement les bijoutiers-fondeurs dont certains manipuleraient, quotidiennement, jusqu'à plusieurs kilos d'or par jour.

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