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Hier le pétrole, aujourd'hui, toujours le pétrole...
Publié dans Le Maghreb le 02 - 04 - 2013

Périodes fastes ou temps de crise, les compagnies pétrolières étrangères font toujours leur beurre. Confronté au yoyo des prix du baril, le marché pétrolier mondial enregistre de mauvaises périodes, pendant lesquelles on perd de l'argent mais de temps en temps elles sont bonnes, car les multinationales gagnent. Tout compte fait, bonnes périodes compensent les mauvaises, et les multinationales arrivent sans peine à dégager des ressources suffisantes pour financer leurs propres investissements. Telle est la situation actuelle dans laquelle se déploie l'activité des groupes pétroliers qui monopolisent l'approvisionnement et la distribution du pétrole et du gaz à travers les quatre coins du globe. Gains et pertes se succèdent pour aboutir, finalement, à un surplus qui serait investi. Investissements dont la finalité ne serait même à justifier. Du moment qu'ils rapportent… La référence à l'examen attentif des bilans des principales multinationales et groupes pétroliers permet de démontrer que la réalité est bien différente. Les lignes de force et l'évolution peuvent se résumer au maintien des bénéfices à un très haut niveau; la diversification des investissements qui transforment progressivement les groupes pétroliers en " groupes énergétiques " sans autre rationalité que la " rentabilité financière ", à court terme. A force d'entendre les officiels des Etats occidentaux et de leurs médias accuser les pays producteurs de pétrole d'être les affameurs du globe, on pourrait finir par perdre de vue une donnée essentielle du marché pétrolier : les multinationales des hydrocarbures, bien qu'elles soient en recul, la part des transactions directes opérées par les sociétés étrangères se situe à des records de bénéfices énormes. En effet, le bénéfice de ces multinationales sur " chiffre d'affaires hors taxes " est un autre reflet réel. Il sous-estimerait plutôt la réalité des bénéfices. Ceux-ci sont également comptabilisés dans d'autres rubriques afin d'échapper aux impositions fiscales, en particulier dans des dotations aux amortissements et provisions. De fait, le parallèle entre hausse des prix et bénéfices est clairement évident. Contrairement aux affirmations des grandes puissances, les multinationales pétrolières ne perdent pas d'argent. Elles en gagnent toujours, même dans le " creux " du cycle et, à certains moments, elles en gagnent énormément. C'est ce qui se passe actuellement. Elles mettent d'ailleurs à profit cette situation pour redéployer et diversifier leurs propres activités et rien d'autre. Elles font montre d'une prodigieuse capacité d'adaptation. Elles investissent, tous azimuts. Le critère pétrolier c'est que le profit espéré soit un taux jugé acceptable. L'intérêt des nations, la cohérence des mécanismes productifs, les emplois supprimés, les besoins à satisfaire pour les pays producteurs n'apparaissent jamais dans les critères avancés pour justifier leurs investissements. Ainsi, la consommation pétrolière du fait des politiques énergétiques alternatives et du ralentissement de la croissance économique mondiale, tend à décroître selon les experts en la matière. Qu'à cela ne tienne ! Les pétroliers, qui par le passé avaient joué grâce à une politique des bons prix du baril, la fermeture des mines de charbon, deviennent aujourd'hui de fervents " charbonniers ". Et comme par hasard, les prix de la tonne de charbon connaissent, ces derniers temps, des hausses considérables. En même temps les programmes nucléaires tendent à se développer dans de nombreux pays. Les transnationales pétrolières en tiennent compte, et se placent à grande allure dans les pays qui détiennent de l'uranium. Les exemples peuvent se multiplier dans les secteurs traditionnels du gaz, du raffinage, de la chimie et de la pétrochimie ; dans les secteurs des minerais de sables asphaltiques, des éléments pour animaux et l'élevage de volailles, des projets de centrales solaires.
Décidément, les multinationales pétrolières auront de plus en plus de difficultés à dissimuler ce qui est le nerf de leur comportement : obtenir le maximum de profits quel que soit le terrain investi. Hier, le pétrole, aujourd'hui, toujours le pétrole, mais aussi le charbon, l'uranium, le solaire et tutti quanti… A quand le cycle qui fera aller de paire profit et rentabilité avec le progrès économique et social des pays producteurs ? On est loin de ce désir. La stratégie mondiale de privatisation de l'énergie, qui s'est tramée sous l'administration Reagan, est mise en œuvre par la Banque mondiale.
Les compagnies pétrolières, du nucléaire et du charbon, surtout celles basées aux Etats-Unis, sont en plein essor. Sur les 20 entreprises qui ont bénéficié du financement des projets d'énergie et d'électricité par la Banque mondiale, 14 sont basées aux Etats-Unis. Le financement directe des multinationales par le Groupe de la Banque mondiale, cinq font partie des bénéficiaires prioritaires de ces aides, Shell, la huitième plus grosse firme au monde, a bénéficié de plus de 1,93 milliard de dollars grâce aux projets de la Banque mondiale depuis 1992, et se trouve en troisième position parmi toutes les entreprises bénéficiaires. BP-Amaco et Exxon Mobil, respectivement les deuxième et quatrième plus grandes parmi les compagnies mondiales, ont touché environ 900 millions de dollars de la Banque mondiale. Une étude effectuée sur les lignes de financement de la Banque mondiale pour les carburants fossiles révèle que les grands vainqueurs du jeu de la mondialisation comptent parmi les firmes pétrolières de ce monde.


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