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Syrie :La proposition russe réglerait le conflit
Publié dans Le Maghreb le 11 - 09 - 2013

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian estime que l'initiative russe visant à placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international permettrait de régler le conflit en Syrie et d'assurer la stabilité dans la région.
"Le fait qu'un tel résultat ait été obtenu donne une chance au règlement politique. Il permet d'apporter des solutions appropriées au problème syrien sans lancer une intervention militaire. Nous [l'Iran] avons pris note de la proposition de Moscou", a déclaré M. Amir-Abdollahian à l'issue d'une rencontre avec le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem dans la capitale russe.
Le diplomate iranien a également fait remarquer que les parties avaient évoqué le mécanisme de contrôle international sur les arsenaux chimiques de Damas, mais a refusé d'en révéler les détails.
"Bien évidemment, le mécanisme de réalisation de l'initiative russe a fait l'objet de négociations, mais les détails seront rapportés plus tard", a souligné M. Amir-Abdollahian qui n'a pas exclu la participation de l'Iran à la réalisation de la proposition de Moscou. La Russie a proposé la veille de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international. Cette proposition a immédiatement été soutenue par Damas. L'opposition syrienne l'a pour sa part qualifiée d'inacceptable. Le président américain Barack Obama s'est déclaré intéressé par l'initiative de Moscou.

Faire une croix sur les droits de l'homme en cas de frappe
En cas de frappe militaire contre la Syrie, il conviendra de faire une croix sur la démocratie et les droits de l'homme dans ce pays arabe, a estimé, hier, Alexeï Borodavkine, délégué permanent de la Russie auprès des Nations unies et d'autres organisations internationales à Genève.
"Une telle frappe se trouverait en contradiction flagrante avec le droit international et constituerait un acte d'agression. Ce genre de scénario est lourd de nouvelles victimes et d'un regain de tension dans la région. Quant à la démocratie et les droits de l'homme en Syrie, on devra faire une croix dessus pour longtemps", a déclaré le diplomate lors d'un dialogue en duplex avec la haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Navi Pillay.
Et d'ajouter que l'agression ne profitait qu'aux terroristes occupés à exterminer des civils syriens, en premier lieu des représentants des minorités ethniques et confessionnelles.

Une intervention occidentale serait lourde de conséquences
Téhéran considère qu'une intervention militaire occidentale en Syrie n'aura pas le caractère limité annoncé par ses initiateurs et qu'elle aura des conséquences catastrophiques, a déclaré, hier, à Moscou le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.
"Toute offensive militaire menée par les Etats-Unis en Syrie, y compris les frappes limitées qu'ils avaient annoncées, ne revêtira pas un caractère limité. Mais nous gardons l'espoir que la nouvelle phase du règlement politique dans laquelle nous venons d'entrer permettra à toutes les parties intéressées de parvenir au résultat souhaité", a indiqué le diplomate iranien lors d'une conférence de presse tenue au siège de RIA Novosti à l'issue d'une rencontre avec le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem.
Hossein Amir-Abdollahian a souligné que le lancement d'une intervention américaine en Syrie aurait des "conséquences douloureuses". "Compte tenu de l'initiative avancée par la partie russe [de placer sous contrôle international les arsenaux chimiques syriens], nous avons abordé un nouveau format du règlement politique en Syrie, afin d'exclure toute sorte de prétextes de la part de ceux qui veulent lancer une offensive militaire contre la République arabe syrienne. Bien évidemment, tous les efforts de Téhéran sont déployés afin de rechercher une solution politique à la crise syrienne et nous espérons qu'un résultat ne se fera pas attendre", a déclaré M. Amir-Abdollahian.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé lundi la Syrie à placer ses arsenaux chimiques sous contrôle international, ultimatum avancé auparavant par le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Damas a accepté cette proposition qui, selon Moscou, permettrait d'éviter une frappe militaire américaine.
Jen Psaki, porte-parole du département d'Etat, n'a pas tardé à rétorquer qu'il ne s'agissait pas d'un ultimatum, mais d'une "argumentation rhétorique" employée par John Kerry. La veille, le président Obama a déclaré que Washington était prêt à reporter son opération militaire contre le régime de Damas en cas de succès de l'initiative en question.

Téhéran soutient la proposition de Moscou
L'Iran soutient l'initiative russe de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international afin d'éviter une opération militaire contre la Syrie, a annoncé hier aux journalistes la porte-parole de la diplomatie iranienne Marzieh Afkham.
"L'Iran salue l'initiative (de la Russie) qui vise à prévenir toute action militaire. Nous souhaitons que notre région soit débarrassée d'armes de destruction massive. Ces efforts doivent également viser les armes chimiques qui sont à la disposition des groupes de rebelles syriens", a indiqué la diplomate iranienne.
La Russie présentera prochainement un plan destiné à réaliser son initiative visant à placer les armes chimiques en Syrie sous contrôle international, a déclaré hier le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
"La Russie prépare actuellement un plan réel, concret et détaillé, tout en restant en contact permanent avec la partie syrienne. Nous envisageons de présenter ce plan très prochainement, et sommes prêts à le modifier et à en discuter avec le secrétaire général de l'ONU, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU et les organisations chargées de contrôler le non-recours à l'arme chimique", a indiqué le ministre russe des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec son homologue syrien.

Les projets d'Obama se heurtent à l'initiative russe
La proposition russe de placer l'arsenal chimique de Damas sous contrôle international a bouleversé les projets de l'administration américaine d'intervenir militairement en Syrie, considère Alexeï Pouchkov, président de la commission des Affaires étrangères de la chambre basse du Parlement russe. "L'initiative russe de placer les entrepôts d'armes chimiques syriens sous contrôle international désarçonne [le président américain Barack] Obama dans ses projets de frappes militaires", a indiqué le député sur son compte Twitter.
Lundi soir, le président Obama a déclaré que Washington était prêt à reporter son opération militaire contre le régime de Damas en cas de succès de l'initiative en question.

Obama estime l'initiative russe "potentiellement positive"
Le président américain a qualifié de "potentiellement positive" l'initiative russe de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international, annoncent hier les médias internationaux.
"Il s'agit d'un développement potentiellement positif des événements", a déclaré le chef de l'Etat américain dans une interview accordée à la chaîne télévisée NBC, ajoutant toutefois que cette initiative devait être considérée avec scepticisme.
Le président américain a déclaré qu'il chargerait son secrétaire d'Etat John Kerry de contacter la partie russe pour s'assurer du sérieux de la proposition.

La France dépose un projet de résolution à l'ONU
La France soumettra à l'examen de l'ONU un projet de résolution accusant les autorités d'avoir employé des armes chimiques près de Damas le 21 août dernier, a déclaré à Paris le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, lors d'une conférence de presse.
"La France déposera une résolution devant le Conseil de sécurité. La procédure sera engagée aujourd'hui", a indiqué le chef de la diplomatie française.
Selon lui, le document proposé par la France condamne l'attaque chimique du 21 août et en reporte la responsabilité sur Damas.
Auparavant, M.Fabius a estimé que l'initiative de Moscou qui avait proposé à Damas de placer ses armes chimiques sous contrôle international méritait "un examen précis". Lors de la conférence de presse, il a rappelé les conditions de Paris pour accepter l'initiative russe: "condamner le massacre du 21 août commis par le régime", "exiger qu'il fasse sans délai toute la lumière sur son programme d'armes chimiques et qu'il soit démantelé" et "condamner les auteurs du crime devant la Cour pénale internationale".
"Notre objectif est l'élimination de la menace chimique et la protection du peuple syrien", a déclaré M. Fabius.
Toujours selon lui, "toutes les options" concernant la crise syrienne restent sur la table, dont l'option militaire.

Paris accueille avec "intérêt et prudence" l'initiative russe
C'est avec "intérêt et prudence" que Paris a réagi à l'initiative russe de placer les arsenaux chimiques syriens sous contrôle international, a déclaré le chef de la diplomatie française Laurent Fabius sur les ondes de la radio Europe 1.
"Intérêt parce que c'est la première fois qu'il y a cette ouverture et cela permet de trouver une solution. Prudence parce qu'il s'agit quand même d'un revirement russe", a explicité le ministre.
A la question de savoir si les frappes envisagées par la France et les Etats-Unis n'étaient plus d'actualité, le ministre a répondu: "Seule la fermeté peut permettre d'avancer. Si Bachar el-Assad n'accepte pas la dissuasion, c'est-à-dire qu'on lui supprime son permis de tuer, il faudra bien sûr une réaction".
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé lundi la Syrie à placer ses armes chimiques sous contrôle international, ultimatum avancé auparavant par le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Damas a accepté cette proposition qui, selon Moscou, permettrait d'éviter une frappe militaire américaine. Le président américain Barack Obama a qualifié de "potentiellement positive" l'initiative en question.
La situation en Syrie a atteint sa "phase critique" le 21 août, date à laquelle certains médias ont fait état de l'attaque chimique lancée par les troupes gouvernementales syriennes dans une banlieue de Damas. Selon le renseignement US, cette attaque présumée aurait fait plus de 1.400 morts. Sur fond de ces informations, Paris et Washington ont appelé à une opération militaire en Syrie sans l'aval de l'ONU. A l'heure actuelle, l'hôte de la Maison- Blanche espère obtenir le feu vert du Congrès US afin de lancer une intervention armée.

Les photos et vidéos montées de toutes pièces
Des experts internationaux ont présenté lors de la 24e session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU des preuves convaincantes indiquant que les vidéos et photos des victimes de l'attaque chimique perpétrée dans la banlieue de Damas le 21 août avaient été fabriquées à l'avance, a annoncé hier le ministère russe des Affaires étrangères. "Des preuves convaincantes ont été fournies indiquant que les vidéos et les photos des victimes de l'attaque chimique perpétrée dans la banlieue de Damas le 21 août avaient été fabriquées d'avance. L'auditoire a pu entendre les témoignages de plusieurs personnes affirmant unanimement que ce sont précisément les terroristes qui avaient recouru à l'arme chimique dans la Ghouta orientale. Les résultats de l'enquête menée par des activistes ainsi que les témoignages ont été remis à une commission indépendante chargée d'enquêter en Syrie", indique le communiqué.


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