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Syrie : Les armes chimiques seront détruites en Albanie
Publié dans Le Maghreb le 02 - 11 - 2013

Les usines qui fabriquaient des produits toxiques ont été détruites en Syrie. Deuxième étape : trouver où supprimer les arsenaux chimiques de Damas. Selon certaines informations, ils seront très probablement transportés en Albanie pour être anéantis, a écrit, hier, le quotidien " Kommersant ".
La Russie devrait également participer à l'opération avec une contribution de 2 millions de dollars. Elle aidera également à transporter et à détruire en toute sécurité les armes chimiques syriennes.
"Dans les jours à venir on devrait déterminer l'endroit où cette opération sera menée. Il s'agira très probablement de l'Albanie", déclare une source diplomatique russe. Selon cette dernière, les USA poursuivent actuellement les négociations avec deux ou trois autres pays.
Les Américains avaient commencé à chercher des pays prêts à détruire les arsenaux chimiques syriens sur leur territoire puisque personne ne s'était porté volontaire. La Russie, dont l'initiative diplomatique a rendu possible le placement des armes chimiques syriennes sous contrôle international, a refusé d'accepter cette cargaison dangereuse sur son territoire. Les USA se sont alors tournés vers la Turquie et la Jordanie, qui ont également refusé. La Norvège avait accepté d'étudier la requête américaine mais a donné une réponse négative la semaine dernière. Le temps presse. L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé hier la destruction de toutes les usines de production d'armes chimiques déclarées par Damas.
La première étape de l'opération pour la destruction des arsenaux chimiques a donc pu être achevée à temps - avant le 1er novembre. D'ici le 15 novembre le conseil exécutif de l'OIAC doit approuver le plan d'action pour la seconde étape : détruire 1,3 tonne de produits toxiques syriens. L'OIAC a annoncé hier que ses inspecteurs avaient déjà scellé tous les dépôts d'armes chimiques et de produits destinés au processus de fabrication.
Les experts de l'OIAC sont convaincus qu'il est impossible de détruire tous les arsenaux sur le territoire syrien en raison de la guerre qui se poursuit. Les autorités syriennes ont déclaré qu'elles n'étaient pas opposées à l'envoi des armes chimiques à l'étranger, à condition qu'elles ne soient pas transmises aux USA.
Dans ces conditions, l'Albanie pourrait être l'unique option restante - ou presque. D'après les experts Tirana, qui marche toujours dans les pas des Américains, n'osera pas opposer un refus à Washington. "Certes l'infrastructure de l'Albanie n'est pas aussi développée que chez ses voisins et l'efficacité du gouvernement est remise en question, mais contrairement aux pays de l'UE elle serait plus motivée, y compris financièrement, pour accepter ces produits toxiques sur son territoire. De plus, l'Albanie a une certaine expérience de coopération internationale : il y a six ans les autorités albanaises avaient terminé le premier processus de désarmement chimique intégral de l'histoire avec le soutien de l'Allemagne, de la Suisse et des USA", rappelle Andreï Baklitski du centre PIR. En 2007, Tirana avait détruit près de 16 tonnes d'ypérite et d'autres produits toxiques accumulés sous la dictature d'Enver Hoxha.
La chaîne d'information web Global Security Newswire a également annoncé hier que les armes chimiques syriennes pourraient être recyclées en Albanie. Se référant à des sources américaines proches du dossier, la chaîne a précisé qu'un autre pays pourrait également participer à la destruction des stocks chimiques de Damas comme la Belgique ou la France.
Moscou ne reste pas non plus sur la touche dans cette opération. Les militaires de plusieurs pays, y compris la Russie, aideront Damas à détruire les armes chimiques en toute sécurité sur le territoire syrien. Il est prévu d'y envoyer à cet effet des unités NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) russes.
Par ailleurs, selon une source diplomatique russe, il est possible que la Russie mette à disposition des moyens de transport pour évacuer les arsenaux chimiques syriens à l'étranger. Moscou participera également au financement de l'opération en accordant près de 2 millions de dollars à cet effet. Plusieurs dizaines d'autres pays verseront approximativement la même somme.

Moscou prêt à affecter 2 millions de dollars
La Russie pourrait débloquer près de 2 millions de dollars pour la destruction des armes chimiques syriennes, a rapporté, hier, le quotidien russe " Kommersant".
Jeudi 31 octobre, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé le démantèlement de l'ensemble des équipements syriens destinés à produire des armes chimiques. Ainsi, la première étape de la démilitarisation chimique en Syrie a pris fin.
D'après une source diplomatique citée par le journal, les arsenaux chimiques de Damas seront le plus probablement détruits en Albanie. La Russie pourrait également fournir les moyens de transport nécessaires pour faire sortir les armes chimiques de Syrie.
Auparavant, les médias ont rapporté que les Etats-Unis avaient déjà octroyé 6 millions de dollars pour le programme de désarmement chimique de la Syrie.

Genève-2: pas de conférence sans participation des anti-Assad
La conférence internationale Genève-2 n'aura pas lieu si l'opposition anti-Assad n'y participe pas, a déclaré hier l'émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi cité par les médias européens. "Si l'opposition refuse de participer, la conférence de Genève n'aura pas lieu", a indiqué le médiateur lors d'une conférence de presse tenue à Damas. "La participation de l'opposition est essentielle, indispensable et importante", a-t-il ajouté. La conférence Genève-2, censée reprendre les lignes de l'accord international signé à Genève le 30 juin 2012, est convoquée à l'initiative de la Russie et des Etats-Unis. Ce forum doit réunir à une même table des responsables du régime syrien et de l'opposition pour tenter de trouver une solution politique négociée entre Damas et la rébellion.
Auparavant, plusieurs représentants de l'opposition syrienne ont annoncé leur intention de boycotter la conférence. La décision finale concernant la participation des anti-Assad à Genève-2 devrait être prise le 9 novembre à Istanbul.

Medvedev veut des "garanties de sécurité" pour Assad
La proposition d'exclure le président Bachar el-Assad du dialogue sur l'avenir de la Syrie n'est pas réaliste, une formule visant à garantir sa sécurité doit être trouvée, a indiqué le Premier ministre russe Dmitri Medvedev dans une interview à l'agence Reuters.
"Les idées du genre: ''excluons le président Assad du dialogue, puis arrangeons-nous'' sont irréalistes tant qu'Assad reste au pouvoir. Il n'est pas fou et doit recevoir des garanties ou au moins des propositions concernant l'évolution du dialogue politique à l'intérieur du pays, d'éventuelles élections et son propre sort", a expliqué le chef du gouvernement russe.
M.Medvedev a motivé le besoin de fournir des garanties de sécurité au leader syrien par le destin de deux autres ex-dirigeants de pays touchés par le "printemps arabe", l'Egyptien Hosni Moubarak, sous le coup de plusieurs procès, et le Libyen Mouammar Kadhafi, lynché à mort le 20 octobre 2011.
"Visiblement, quand il se rappelle le sort du président Hosni Moubarak et d'autant plus celui de Mouammar Kadhafi, son humeur ne s'améliore pas, si bien qu'il est déplacé de dire: ''dégagez, puis nous nous arrangerons''. Il s'agit d'un processus complexe, et des concessions, y compris de la part de l'opposition et du gouvernement syrien, s'imposent", a conclu le Premier ministre russe.

Moscou prêt à organiser des discussions informelles des parties en conflit
La Russie a proposé la veille d'organiser des rencontres informelles à Moscou avec les représentants du gouvernement et de l'opposition syriens, ainsi que des Etats-Unis et de l'équipe de l'envoyé spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov.
"Nous avons proposé de tenir des rencontres informelles à Moscou avec la participation de l'opposition syrienne. Nous souhaitons inviter nos collègues américains, les représentants de l'équipe de Lakhdar Brahimi et les représentants du gouvernement syrien pour qu'ils puissent échanger leurs vues en Russie", a indiqué M. Bogdanov dans une interview à la chaîne de télévision RT.
"Nous menons également des consultations avec les représentants de l'opposition à l'étranger par le biais de nos ambassades et consulats généraux. Nous resterons à Genève après les discussions du 5 novembre pour rencontrer le lendemain nos partenaires étrangers, avant tout des membres de l'opposition syrienne", a-t-il ajouté.
Le 5 novembre prochain, l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi rencontrera des diplomates russe et américain de haut rang à Genève, en Suisse, selon l'ONU. Il s'entretiendra en outre avec les représentants des autres membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (France, Grande-Bretagne et Chine).

Israël attaque une base militaire près de Lattaquié
Les forces aériennes israéliennes ont frappé, avant-hier, une base militaire syrienne située près de la ville de Lattaquié (nord-ouest), rapportent les médias occidentaux citant un porte-parole de l'administration américaine.
D'après la source désireuse de garder l'anonymat, la frappe visait à détruire les missiles et d'autres munitions susceptibles d'être transmis au mouvement chiite Hezbollah, considéré par les Etats-Unis et Israël comme une organisation terroriste.
Auparavant, une source au sein de l'armée syrienne a fait état d'une attaque aérienne contre une base militaire à proximité de Lattaquié où étaient stockés des systèmes de défense antimissile de fabrication russe.
En juillet dernier, les médias ont déjà signalé une attaque israélienne contre Lattaquié. L'Etat hébreu n'a ni confirmé ni infirmé ces informations.


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