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Steppe : la renaissance au bout de l'effort
Médéa
Publié dans Le Maghreb le 03 - 10 - 2007

La mise en valeur de 200.000 ha de steppe est la meilleure façon d'expliquer le combat que livrent les pouvoirs publics aux immensités agro-pastorales. La steppe est essentiellement le pays du mouton. En dehors de zones très réduites de culture de la céréaliculture, les étendues du parcours, privilégié des moutons où l'homme vit à la suite de son troupeau. Et c'est un lieu commun de souligner que l'élevage ovin repose sur l'équilibre de trois facteurs : la steppe qui fournit l'herbe et l'eau, le mouton qui tire partie de la steppe, et l'éleveur qui vit du troupeau. Un rapport qui règle toute l'organisation sociale de 210.000 habitants recensés à travers 20 communes. Notre reportage revient avec un constat. Les conditions hydrographiques sont difficiles et les oueds sont à sec en été et traversés par des crues violentes ; le plus souvent en début et fin de l'hiver. Aux dires des riverains, “ les eaux profondes sont une richesse notable, car les cuvettes endoréiques sont des réservoirs où les eaux d'infiltration s'accumulent en nappes plus ou moins artésiennes ”. Mais le support hydraulique reste imparfaitement connu et sous-utilisé dans l'irrigation et l'abreuvement du bétail. A l'autre pôle, les conditions pédologiques sont fonction de l'existence et l'épaisseur d'un sol meuble, qui, sous un climat sonné peut développer des perspectives d'avenir même sous 400 mm de pluie annuelle. Au cœur du triangle steppique formé par les communes de Boughzoul, Chahbounia et Bouaïche, les dégradations subies par ces sols sont de deux types : physiques (action intense de l'eau, du vent et de l'évaporation) et biologiques (surcharge des parcours, déplacement du troupeau). L'armoise branche ou “ chih ” sauvegarde du mouton, a disparu au même titre que d'autres variétés floristiques comme le sparte (Senagh), l'atriplex, l'armoise champêtre (dgouffet). Les rares touffes d'alfa (plante industrielle) illustre l'avant-dernière étape dans le processus de désertification. Pour un spécialiste sollicité sur la question : “la situation n'est pas irréversible ; ailleurs sous d'autres cieux, les Australiens ont connu la même situation. Avec le temps, l'organisation des zones, l'apport des moyens techniques, un tracé technique bien pensé et bien mené, la discipline des éleveurs et pasteurs on peut y remédier”. Sur le front de la mise en valeur, le Haut commissariat pour le développement de la steppe (H.C.D.S) arrache progressivement à l'aridité les premiers signes de la renaissance.
Points d'eau installés au niveau de périmètres ciblés, abreuvoirs mobiles et citernes d'approvisionnement qui valorisent graduellement l'espace et, tendent à accroître le potentiel fourrager. Cela parallèlement à la restauration des terrains de parcours, la mise en défens rationnelle, la plantation d'arbres pour régulariser le climat, freiner l'érosion de la désertification. “ Certains périmètres ont recouvert leur vivacité. Le travail est de longue haleine, mais l'équilibre biologique et le tapis végétal sont au bout des projets combinés et la détermination des services agricoles en charge du programme ” explique un ingénieur agronome au long savoir-faire et ami de la steppe. A moyen et long terme, les opportunités d'investissement sont immenses : récupération et transformation des sous-produits d'abattage ; la production, tri et distribution des semences sélectionnées, la création de centres d'engraissement pour ovins, la construction d'abattoirs et d'entrepôts frigorifiques. A ce niveau précis, il est bon de rappeler que dans les années 1960, la viande ovine était exportée en France à partir de Aïn Oussera. Les projections intègrent également la création de bandes forestières en zones steppiques (l'existence du pin d'Alep et du jujubier pour un ancien périmètre entre Boughezoul et Chahbounia ), l'aménagement de pépinières pour la production de plants. Une des opérations les plus importantes est l'essai d'espèces fourragères, et l'introduction de l'élevage bovin dans les régions cantonnées dans celui de l'ovin. Ceci au moment où le déficit enregistré dans la production du lait cru est patente. En outre, la production du fourrage est la solution même aux problèmes d'érosion hydraulique, éolienne, de surcroît elle permet de reconstituer la faune.

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