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Ukraine : L'OTAN manipule Kiev à des fins militaires
Publié dans Le Maghreb le 26 - 11 - 2014

On n'attend l'Ukraine ni à l'OTAN ni dans l'UE, a avoué le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.

Entre-temps, Washington continue de promettre à Kiev une adhésion rapide à l'Alliance atlantique. Cependant, même les experts américains déclarent que l'OTAN veut faire de l'Ukraine une immense base militaire. Les Etats-Unis se rendent parfaitement compte de l'état déplorable de l'économie et de la politique ukrainienne (il semble que Kiev soit le seul à ne pas le comprendre). Cependant, ils ne s'en soucient pas beaucoup. Pour eux, l'essentiel est de maintenir la certitude des autorités kiéviennes que les Ukrainiens vont accéder au paradis OTAN-UE. Le porte-parole du Département d'Etat, Jeff Rathke, a déclaré vendredi que l'Amérique soutenait les plans de l'Ukraine d'entrer dans l'Alliance atlantique. Pourquoi les Etats-Unis en ont-ils besoin ? Parce que c'est un bon prétexte pour intimider l'Europe et argumenter sur l'élargissement de l'OTAN. Un tel élargissement menace quant à lui directement la sécurité de la Russie, estime l'expert militaire Andreï Klintsevitch. " Nous comprenons très bien que l'OTAN est dominée par les Etats-Unis qui assument la majeure partie de ses dépenses. Cependant, différents pays choisissent cette alliance pour se protéger d'une agression extérieure. Quant aux Américains, ils imposent à ces pays une stratégie offensive. Qui plus est, leur dernier concept est celui de " frappes stratégiques rapides ", concept selon lequel les forces non-nucléaires doivent attaquer tout objet mobile ou fixe dans n'importe quel point du globe dans l'heure après la prise d'une décision dans ce sens. Cela veut dire qu'ils ont révisé la structure des forces armées en comprenant que l'ennemi n'osera pas lancer une attaque nucléaire s'ils attaquent les premiers avec des forces non-nucléaires. " Selon l'expert, les missiles de croisière tirés depuis l'Ukraine mettront seulement quelques minutes à atteindre la Russie. Une tendance à se rapprocher des frontières russes pour porter une " frappe désarmante " est donc clairement visible. Des experts américains influents sont d'accord eux aussi qu'il s'agit aujourd'hui non pas d'une " agression russe " mais justement d'une agression de l'OTAN. L'Alliance atlantique a opté pour une stratégie sans compromis, une stratégie du " tout ou rien ", écrit de son côté le professeur à l'Université Binghamton de New York, James Petras, dans le périodique Global Research. Pour occuper toute l'Ukraine, l'OTAN détruit avec les mains de Kiev le Sud-Est réfractaire, elle détruit la population et les industries de ce dernier et mène une vaste guerre économique contre la Russie, note Petras. L'OTAN a de fait réservé à l'Ukraine le rôle d'une gigantesque base militaire polyvalente des Etats-Unis en Europe de l'Est. L'Occident est de plus en plus touché par la " fièvre militaire ", estime le professeur, en indiquant que les incidences de cette folie ne cessent de s'aggraver. La nouvelle coalition confirme sa volonté de rejoindre l'Otan Après la signature d'un accord de coalition pro-européen, qui précède la formation du gouvernement, les cinq partis ukrainiens de la majorité n'ont toujours pas réussi à surmonter leurs contradictions internes pour savoir qui occupera les postes clés au gouvernement et comment mener le dialogue avec la Russie, selon le quotidien RBC Daily. La coalition obtiendra au moins 288 mandats et selon le premier ministre Arseni Iatseniouk, elle inclura même plus de 300 députés, lui garantissant la majorité constitutionnelle.
La signature de l'accord sera suivie de la formation du gouvernement par Iatseniouk, qui a promis de le faire en dix jours. Le président Piotr Porochenko estime que la formation du cabinet ne prendra que six jours. Les conflits internes au sein de la coalition et les différends au gouvernement demeurent, indique le politologue ukrainien Mikhaïl Pogrebinski. D'après lui, le poste de ministre de l'Intérieur reflétera la répartition des forces au pouvoir - si Arsen Avakov restait en fonctions, il faudrait y voir la reconnaissance que Iatseniouk est bien la force politique dominante du pays. Le texte final de l'accord de coalition a été publié dans la nuit de samedi à dimanche sur le site du parti Samopomochtch. Il s'agit d'un document de 73 pages en 17 chapitres qui décrit les réformes à venir - constitutionnelle, judiciaire, budgétaire, électorale, ainsi qu'un plan de réforme des forces de l'ordre et de la santé. En particulier, l'immunité des députés sera levée et une procédure simplifiée de destitution du président sera introduite. Le document ne mentionne pas les ressources qui serviront à financer ces réformes. "Les autorités comptent manifestement sur les subventions occidentales", suppose Mikhaïl Pogrebinski. La partie économique de l'accord montre tout de même que la coalition mise sur le complexe agro-industriel alors que la construction mécanique, qui était auparavant le fleuron de l'économie nationale, est appelée à disparaître, estime l'expert. Le chapitre abordant la réforme du système de sécurité nationale et de défense fixe pour objectif le rétablissement de la souveraineté de l'Ukraine sur la Crimée et Sébastopol, le passage de l'armée aux normes de l'Otan d'ici 2018, l'établissement du contrôle des dépenses militaires à hauteur d'au moins 3% du PIB et l'approbation d'un nouveau plan de déploiement des forces armées dans l'est du pays. La coalition compte fixer dans la doctrine militaire la notion d'"ennemi probable" pour la première fois de l'histoire de l'Ukraine. Le document inclut l'engagement du pays à adhérer à l'Otan, alors que la version initiale prévoyait uniquement le passage de l'armée aux normes de l'Alliance. Selon le politologue russe Vladimir Jarikhine, cette volonté déclarée d'adhérer à l'Otan ne conduira pas à une adhésion effective car cela demande une réciprocité du côté de l'Alliance. Nul n'attend non plus l'Ukraine en UE, conclut l'expert.


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