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Prix du pétrole : Le brut reprend un peu du poil de la bête en Asie
Publié dans Le Maghreb le 28 - 01 - 2015

Les cours du pétrole en Asie connaissaient hier matin une hausse modérée par l'anxiété des marchés face à la surabondance de l'offre, la faiblesse de la demande et les incertitudes sur l'avenir de la Grèce.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars prenait 10 cents, à 45,25 dollars, dans les premiers échanges. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance gagnait 14 cents, à 48,30 dollars.
Face au surplus d'offre en pétrole, alimentée par l'essor de la production américaine et la réticence de l'Opep de réduire ses quotas -- de peur de perdre des parts de marché -- les prix de l'or noir ont plongé d'environ 60% depuis le mois de juin. Parallèlement, la demande mondiale est faible.
Des commentaires haussiers du secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole lundi ne sont pas de nature à altérer durablement cette tendance morose, jugent les analystes.
Shailaja Nair, analyste chez le fournisseur d'informations sur l'énergie Platts, souligne ainsi que les "fondamentaux du marché" n'ont pas bougé. "Il y a toujours une surabondance de l'offre, la demande globale baisse et la zone euro souffre du résultat des élections" en Grèce, remportées par un parti anti-austérité, a-t-elle déclaré.
Abdallah el-Badri a déclaré que "les prix du brut pourraient s'envoler jusqu'à 200 dollars dans le futur en cas d'investissements insuffisants" dans le pétrole et le gaz.
Lundi à New York, les prix du pétrole ont poursuivi leur repli et atteint un nouveau plus bas depuis presque six ans, malgré quelques tentatives de rebond en séance.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars a fini en recul de 44 cents à 45,15 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), un plus bas en clôture depuis le 11 mars 2009, lorsqu'il avait terminé à 42,33 dollars.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a perdu 63 cents et fini à 48,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
"Le marché a tenté de dépasser le choc initial, même anticipé, de l'issue du scrutin grec" qui a porté au pouvoir le parti anti-austérité Syriza, mais le pessimisme des opérateurs l'a une nouvelle fois emporté, emmenant les prix vers de nouveaux tréfonds, a relevé Phil Flynn, de Price Futures Group.
Les représentants du parti de gauche radical grec Syriza ont été élus sur le rejet explicite des politiques de rigueur imposées au pays par l'Union européenne (UE) et le FMI.
"Mais il semble que des négociations soient possibles et le ton n'est pas aussi négatif qu'on l'aurait cru", ce qui explique en partie les brèves tentatives du marché de repartir en hausse, a commenté Bob Yawger, de Mizuho Securities.
Des propos tenus lundi dans la presse par le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Abdallah el-Badri, indiquant que "les prix du brut pourraient s'envoler jusqu'à 200 dollars dans le futur en cas d'investissements insuffisants" dans le pétrole et le gaz, ont aussi retenu l'attention des investisseurs, a indiqué Matt Smith, analyste de Schneider Electric.
Ce scénario était toutefois jugé peu probable à plus court terme, "les dynamiques d'offre surabondante et de demande étant telles actuellement qu'elles restent des obstacles" à une remontée des prix pour l'instant, a estimé Tim Evans, de Citi Futures.
Face au surplus d'offre en pétrole, alimentée par l'essor de la production américaine et la réticence de l'Opep de réduire ses quotas -- de peur de perdre des parts de marché -- les prix de l'or noir ont plongé d'environ 60% depuis le mois de juin.
Autre facteur de baisse lundi, "la dégradation de la note de la Russie en fin de séance a accentué la pression sur les investisseurs, car elle n'est pas de bon augure pour le marché énergétique", a signalé Phil Flynn.
Moscou a vu sa note souveraine être reléguée en catégorie "spéculative" lundi par l'agence de notation Standard & Poor's, accentuant encore la pression sur ce pays en proie à une grave crise financière.
"En plus du conflit persistant entre l'Ukraine et la Russie, cela annonce une situation encore plus troublée dans la région, et une demande de brut encore moins vigoureuse", a-t-il détaillé.

L'Arabie Saoudite juge les prix trop bas
Le président de la compagnie nationale saoudienne Aramco a jugé hier que les prix du pétrole étaient trop bas mais a estimé qu'une correction ne viendrait pas d'une réduction de la production.
C'est trop bas pour tout le monde, a déclaré Khaled al-Faleh en conférence de presse. Je pense que même les consommateurs commencent à en souffrir, a-t-il ajouté.
M. Faleh a rappelé que la production de pétrole de schiste américain était importante, à long terme, pour l'avenir énergétique du monde et que sa compagnie avait décidé d'une rallonge de sept milliards de dollars pour ses projets de production de ce type de brut.
Aramco est la plus grosse compagnie pétrolière du monde en termes de production et d'exportation.
L'Arabie saoudite est le premier exportateur de pétrole dans le monde et le plus important producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Le cartel a décidé en novembre de maintenir son plafond de production à 30 millions de barils par jour, accentuant la dégringolade des prix qui a débuté en juin.
Avant la mi-2014, le baril de pétrole était à plus de 100 dollars avant de chuter en raison de l'augmentation de la production américaine de pétrole de schiste et d'une faible demande globale.
Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Naïmi, a récemment estimé qu'il était injuste de demander aux pays de l'Opep de baisser leur production sans demander aux producteurs non membres du cartel de faire de même.


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