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Après le non grec : Les Bourses asiatiques cèdent du terrain, l'euro résiste
Publié dans Le Maghreb le 07 - 07 - 2015

Les marchés asiatiques ont cédé du terrain hier, l'euro limitant cependant ses pertes, sous l'effet du non grec au référendum sur les exigences des créanciers d'Athènes qui fait craindre une sortie du pays de la zone euro.

Tokyo a terminé en recul de 2,08%, Sydney a clôturé en repli de 1,14%, Séoul de 2,40% et Wellington de 1,10%. A 06H00 GMT (8h00 HEC), Hong Kong abandonnait 4,49% après avoir ouvert en hausse de 0,7%. A la même heure, l'euro valait 1,1088 dollar contre 1,1027 dollar après l'annonce spectaculaire quelques minutes plus tôt de la démission du ministre grec des Finances Yanis Varoufakis. La monnaie unique était descendue jusqu'à 1,0963 dollar juste après l'annonce des résultats du scrutin.
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande ont émis une première réaction prudente à l'issue du scrutin de dimanche, se disant "tous deux d'accord sur le fait que le vote des citoyens grecs doit être respecté". Mais le ministre allemand de l'Economie Sigmar Gabriel a réagi de manière virulente, affirmant que de nouvelles négociations avec Athènes paraissent désormais "difficilement imaginables". Le ministre slovaque des Finances, Peter Kazimir, a, lui, agité l'épouvantail d'un "Grexit" - une sortie de la Grèce de la zone euro -, désormais "un scénario réaliste" selon lui, dont l'analyste Shinya Harui de Nomura Securities évalue la probabilité à "70-80%". "Il y a toute une volée de conséquences possibles avec une période prolongée d'incertitude négative pour l'inclination au risque", avertissait Mark Lister chez Craigs Investment Partners Ltd, cité par l'agence Bloomberg News.

Shanghai repart à la baisse
Les courtiers devraient rester à l'écart des marchés les plus exposés en particulier en Europe et attendre de connaître la réaction des pays membres de l'eurozone dont les ministres des Finances doivent se réunir mardi avant le sommet des chefs d'Etat ou de gouvernement des 19 prévu à 18H00 (16H00 GMT) à Bruxelles. Toshihiko Matsuno, analyste de la maison de courtage SMBC Friend Securities, observait uniquement des mouvements à court terme lundi matin à Tokyo, la plupart des opérateurs souhaitant "voir comment vont réagir les marchés obligataires en Europe". De fait, les taux d'emprunt des pays du sud de la zone euro se tendaient nettement hier matin vers 06H10 GMT sur le marché de la dette, mais sans excès. Les investisseurs scrutaient aussi les marchés chinois après la débâcle des dernières semaines, sans rapport avec la situation grecque. La Bourse de Shanghai, qui s'est effondrée de pratiquement 30% ces trois dernières semaines, a ouvert en hausse de presque 8% avant d'effacer tous ses gains et de céder 0,55% en deuxième partie de séance. La Bourse de Shenzhen chutait de 4,73% alors qu'elle avait ouvert sur un bond de 6,55%. La dégringolade est due à l'éclatement d'une bulle locale aux fondements fragiles et dopée à l'endettement. Avant de s'affaisser, la place shanghaïenne s'était envolée de 150% en douze mois et elle paie désormais le prix de ses excès. Deux mesures annoncées en fin de semaine dernière étaient de nature à rassurer les opérateurs: d'une part la Commission chinoise de régulation des marchés financiers (CSRC) a assuré vendredi qu'elle allait espacer le rythme des cotations à venir et en plafonner les montants. D'autre part les 21 principales sociétés de courtage chinoises ont annoncé qu'elles allaient investir plus de 19 milliards de dollars dans l'achat de titres vedettes des grosses capitalisations.

Le Nikkei en chute libre
La Bourse de Tokyo a fini en forte baisse hier sans toutefois céder à la panique, après la nette victoire du "non" dimanche au référendum en Grèce, résultat qui ouvre une période d'incertitudes pour la zone euro.
A l'issue des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a abandonné 2,08% (-427,67 points) à 20 112,12 points, après être tombé de près de 2,6% en séance. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a pour sa part perdu 1,92% (-31,73 points) à 1 620,36 points.
La séance a été très active avec 2,41 milliards de titres échangés sur le premier marché.
Le Nikkei a démarré sur un repli de 1,65%. Il a accentué ses pertes en deuxième partie de séance, puis s'est légèrement repris après le retrait du jeu de M. Varoufakis, élément qui a "pu être utilisé par les investisseurs comme un prétexte pour racheter des actions", selon des observateurs. Au final, la chute a même été moindre qu'il y a une semaine, quand le Nikkei avait lâché 2,9% à la suite de l'annonce de ce référendum, marquant l'échec des discussions entre Athènes et ses créanciers sur de nouvelles mesures d'austérité. Sur le front des valeurs, la débâcle a été quasi-générale. Seuls six titres ont été épargnés, à l'instar du groupe de services financiers Nomura (+0,34% à 880 yens). Parmi les plus gros perdants, ont figuré les sociétés d'assurance, secouées par les turbulences des marchés, telles que Sompo Japan Nipponkoa (-4,70% à 4 264,5 yens) ou Dai-ichi Life Insurance (-4,07% à 2 356 yens). Idem pour les banques: Mitsubishi UFJ a fléchi de 3,01% à 876,3 yens), et Mizuho Financial Group d'autant, à 263,5 yens. Dans le secteur phare de l'automobile, les constructeurs ont réussi à limiter leurs pertes: Toyota a ainsi cédé 1,40% à 8 067 yens, et Honda, dont le nouveau P-DG a fait lundi sa première apparition publique, 1,83% à 3 965 yens. Takahiro Hachigo a assuré avoir "revu le système de contrôle de qualité" du groupe, tout en présentant de nouveau ses excuses pour les multiples rappels de véhicules dotés d'airbags défectueux de son compatriote Takata. A noter enfin, le recul de Toshiba (-2,69% à 412 yens), dont l'action est malmenée depuis les révélations début avril d'irrégularités comptables.

Les places européennes attendues en forte baisse
Les principaux indices boursiers européens devaient perdre jusqu'à 3% hier matin à l'ouverture, sonnés par la victoire du non au référendum grec, qui fait courir le risque d'une sortie du pays de la zone euro. Les contrats à terme sur les grands indices boursiers, qui donnent une idée de la tendance à l'ouverture, étaient en fort recul une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance, perdant 2,36% pour le Dax à Francfort, 2,85% pour le CAC 40 à Paris et 0,93% pour le FTSE à Londres.
Les contrats à terme sur ces indices, qui donnent une idée de la tendance à l'ouverture, étaient en fort recul une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance, perdant 2,36% pour le Dax à Francfort, 2,85% pour le CAC 40 à Paris et 0,93% pour le FTSE à Londres. Les Grecs se sont prononcés massivement contre les exigences des créanciers, votant à 61,31% en faveur du non, créant une grande incertitude quant à l'éventuelle reprise des négociations ou même une possible sortie du pays de la zone euro. Les marchés asiatiques ont été les premiers à s'inquiéter de ce résultat, les principaux indices évoluant en fort repli. Pour Chris Weston, analyste chez IG, les marchés accusent le coup mais ils semblent malgré tout "assez calmes" et "il y a peu de panique". Selon lui, "ce vote ne signifie pas que la Grèce va quitter la zone euro, mais il en augmente significativement la probabilité", la question étant de savoir si cela conduit à un mouvement de vente durable "en raison des craintes de contagion".
De leur côté, les taux d'emprunt des pays du sud de la zone euro se tendaient nettement, mais sans excès, sur le marché de la dette. Vers 08H30 (06H30 GMT), le taux à 10 ans de l'Espagne progressait à 2,317% contre 2,212% vendredi à la clôture sur le marché où s'échange la dette déjà émise. Le taux de l'Italie se tendait à 2,346% (contre 2,248%), du Portugal à 3,057% (contre 2,942%) et celui de la Grèce à 15,462% (contre 14,630%). Les taux d'emprunt évoluent en fonction de la demande sur le marché, ce qui signifie que plus un taux grimpe plus l'obligation du pays est vendue. La baisse des marchés européens devrait être moins marquée que prévu en raison de l'annonce surprise de la démission du ministre des Finances grec Yanis Varoufakis, destinée à faciliter les négociations avec les créanciers. "Cela pourrait, mais il est encore trop tôt pour le dire, signifier une volonté d'assouplissement des tensions du gouvernement en place", estime John Plassard, chez Mirabaud Securitie. Les investisseurs vont surveiller désormais la réaction des Européens. "Tout l'enjeu est désormais de savoir s'il peut y avoir des négociations", estime M. Weston. Surtout, le marché sera attentif à la réaction de la Banque centrale européenne (BCE) qui se réunit pour faire le point sur les aides d'urgence (ELA) accordées aux banques grecques. "Une suspension des prêts ELA placerait le système bancaire dans l'incertitude, bien que cela ne soit pas probable" mais dans le même temps "la BCE ne peut pas soutenir les banques indéfiniment, surtout si elles ne sont pas solvables", explique M. Weston.


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