Il s'agira désormais pour le gouvernement d'approfondir dans tous les domaines la définition économique et sociale. Il s'agira de définir même une nouvelle stratégie, de caractériser l'économie qui est en train de se développer, c'est la première lecture à faire des orientations et des instructions données au gouvernement lors du Conseil des ministres de mercredi dernier par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Le gouvernement qui est responsable de l'exécution de cette stratégie de développement définie par le chef de l'Etat est ainsi astreint à préciser davantage les caractéristiques de son action, spécifier les moyens aptes à organiser et stimuler un surcroit d'initiatives pour dynamiser l'outil économique, " L'Algérie a plus que jamais besoin de relever les défis de la diversification et de la compétitivité de l'économie nationale ", a insisté le chef de l'Etat. Cette question renvoie à la diversification des ressources d'accumulation qui, pour l'instant, dépendent quasi exclusivement des hydrocarbures. Cela suppose une production nationale et sa revalorisation significative qui peut-être non seulement autosuffisante, mais même exportatrice et, surtout une réponse concrète au grand défi de la mondialisation. Il y a d'autres défis que le gouvernement aura à relever. Il s'agira de sa capacité à mobiliser les opérateurs publics et privés dans tous les secteurs dans la finalité de développer une économie diversifiée et compétitive. En somme, une nouvelle fiche de performance et d'efforts à consentir pour la consolidation des équilibres macro-économiques, l'amélioration du climat des investissements, la valorisation des potentialités nationales, la modernisation des instruments financiers et commerciaux, le développement de nouvelles technologies et l'encouragement à l'initiative, privé. Le chef de l'Etat a par ailleurs expliqué que malgré la situation induite par la chute sévère des prix du pétrole, " l'Algérie entend poursuivre la mise en œuvre de son programme quinquennal de développement en adoptant une politique de croissance, comme en témoigne le montant de plus de 2 600 milliards de dinars soit plus de 26 milliards de dollars qui lui sera consacré durant cette année ". Donc, une réalité peut-on dire qui est l'un des chapelets de ce moteur de développement et de progrès. Les transformations en cours sont de fait la composante qui projette la société algérienne dans le futur. La volonté politique qui s'y attache garantit la poursuite et l'approfondissement de l'action. En fait, le gouvernement est dans l'obligation de veiller à la croissance dans toutes ses racines afin de venir à bout de toutes les pesanteurs. Cette attitude reflète la véritable mise en application du programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, c'est-à-dire progresser en se conformant à la réalité du moment. En clair, une plus grande rigueur dans la gestion à promouvoir un réel développement dans tous les secteurs productifs, à adapter la production nationale aux besoins économiques et sociaux, à approfondir la politique sociale privilégiée par le programme présidentiel. Tout cela est à présent possible car le contexte politique, économique et social est favorable à une réflexion profonde et féconde sur ces questions. En réalité donc, tout cela signifie que le développement durable contenu dans le programme politique du chef de l'Etat est un instrument de progrès et de prospérité réactualisé et greffé à chaque étape par de nouvelles mesures, de nouveaux programmes. Telle est sa vision générale à l'horizon 2019. Il est aussi à créer des mécanismes socioéconomiques solides, capables de résister à l'assaut des chocs économiques et financiers qui peuvent intervenir dans la marche de ce processus. Par conséquent, le gouvernement est appelé à hâter la finalisation de la politique de solidarité nationale et de justice sociale et de veiller à sa rationalisation, tout en veillant également pour éliminer toute forme de gaspillage des ressources publiques. C'est que la lutte contre la corruption, la dilapidation des deniers publics, le blanchiment d'argent illicite et le détournement de biens doit se poursuivre sans relâche dans le cadre de la loi, seul juge et moyen légal auquel recourt tout un chacun pour réprimer et condamner tout acte illicite.